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L´IMPACT DES SYSTEMES DE NEGOTIATION SUR LE ... - FATK

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de résilier leur adhésion à court terme ou celle d’adhérer à l’association patronale<br />

sans toutefois être liées aux conventions collectives. Ceci a, d’autre part,<br />

incité l’Union syndicale de la métallurgie (IG Metall) à mettre en garde le patronat<br />

contre la tentative d’éviter les conventions collectives. Dans ce cas, elle<br />

contraindrait le patronat à respecter les conventions par le biais des accords<br />

d’entreprise.<br />

La polémique sur l’avenir de la convention de branche, qui domina tout le débat<br />

sur la politique contractuelle au cours des années 90 et s’étendit également à<br />

d’autres branches, fait apparaître de profondes divergences entre les conceptions<br />

des partenaires sociaux. La Fédération patronale de la métallurgie (Gesamtmetall)<br />

continue à demander avec insistance non seulement une baisse<br />

des normes salariales, mais également une transformation radicale du système<br />

des conventions collectives. Elle a précisé ses vues quant aux niveaux auxquels<br />

doivent être menées les négociations dans sa proposition d’un „modèle<br />

en forme de pyramide“. D’après ce modèle, seuls quelques paramètres de<br />

base doivent à l’avenir faire l’objet de conventions obligatoires. A côté de ces<br />

réglementations de base en nombre restreint, il doit y avoir en plus grand nombre<br />

des réglementations conventionnelles dont les modalités doivent être décidées<br />

au niveau de l’entreprise et qui n’ont donc pas de caractère définitif. Le<br />

troisième niveau est enfin constitué de recommandations communes des parties<br />

contractuelles, qui n’ont toutefois pas de caractère obligatoire.<br />

En novembre 1997, dans sa „Déclaration de Francfort“, la Fédération patronale<br />

de la métallurgie (Gesamtmetall) a précisé les points essentiels de sa conception<br />

du contenu des réglementations en matière de conventions collectives. Il<br />

s’agit de quatre points : l’introduction d’une clause d’entreprise sur la garantie<br />

de l’emploi, une plus forte flexibilité de la durée du travail par l’aménagement<br />

d’un corridor de 30 à 40 heures de travail, l’introduction au niveau de<br />

l’entreprise de composantes salariales dépendant du résultat obtenu par<br />

l’entreprise (prime de fin d’année, de congés payés et prestations patronales de<br />

contribution à l’épargne (vermögenswirksame Leistungen), et enfin de nouvelles<br />

voies pour éviter et résoudre les conflits.<br />

L’Union syndicale de la métallurgie (IG Metall) rejeta ces propositions. Lors<br />

d’une conférence sur les conventions collectives qui se déroula la même année,<br />

elle tenta de se mettre d’accord sur le cours à suivre pour stabiliser les<br />

conventions de branche et en assurer l’avenir. Cela souleva une controverse<br />

sur la manière dont il convenait de réagir aux incontestables tendances<br />

d’érosion des conventions collectives dans la métallurgie. Certains groupes, au<br />

sein du syndicat, préconisaient l’adoption de clauses explicites „de situation<br />

d’exception“ dans les accords collectifs, les conditions requises pour<br />

l’application de ces clauses ainsi que leurs modalités devant être fixées de manière<br />

précise, tandis que d’autres groupes critiquaient cette solution et considé-<br />

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