L´IMPACT DES SYSTEMES DE NEGOTIATION SUR LE ... - FATK
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collective nationale visant à promouvoir le travail à temps partiel pour les<br />
personnes en fin de carrière.<br />
A la fin de l'année 1996, le syndicat de l'industrie chimique parvint à obtenir une<br />
garantie sur le maintien du paiement de salaire intégral en cas de maladie. En<br />
contrepartie, il fit des concessions sur les modalités de calcul des taux de rémunération<br />
et sur le montant des prestations annuelles.<br />
Dans le cadre du débat sur le maintien du paiement de salaire en cas de maladie,<br />
le patronat avait abordé une question qui faisait depuis longtemps déjà<br />
l'objet d'une controverse entre les parties contractuelles : celle de la demande<br />
d'accords de sous-secteurs avec des barèmes de salaires réduits d'environ 10<br />
% dans les sous-secteurs de la transformation des matières synthétiques, des<br />
fibres chimiques et de la transformation du caoutchouc. Au début de l'année<br />
1997, le fabricant de pneus Continental ainsi que 26 autres employeurs de ce<br />
sous-secteur, créèrent une nouvelle association patronale et annoncèrent qu'ils<br />
quitteraient la Fédération patronale de l'industrie chimique si le syndicat (IG<br />
Chemie) refusait d’accepter des accords sur des salaires plus bas. Pour éviter<br />
les accords de sous-secteurs ainsi que la désagrégation de la fédération patronale,<br />
l’Union syndicale de l'industrie chimique (IG Chemie) présenta sa proposition<br />
d'un corridor de rémunérations qui fut acceptée par le patronat. Afin de<br />
sauvegarder les emplois et/ou d’améliorer la compétitivité du lieu d'implantation<br />
en Allemagne, surtout en cas de difficultés économiques, les employeurs et le<br />
conseil d'établissement devaient avoir la possibilité, avec le consentement des<br />
parties contractuelles et par le biais de conventions d'entreprise temporaires,<br />
de décider des écarts de 10% au maximum par rapport aux barèmes des salaires<br />
fixés par les conventions collectives de la zone d’application. Avant d'avoir<br />
recours à cette solution, il convenait (dans la mesure des possibilités juridiques)<br />
de supprimer d'abord les prestations extra-conventionnelles et de faire participer<br />
tous les salariés à ces mesures. En même temps on adopta une "clause<br />
complémentaire" d'après laquelle les parties contractuelles attendaient des entreprises<br />
dont la situation économique le permettait qu'elles fassent participer<br />
leurs salariés au résultat financier de l'entreprise. Cette participation pouvait se<br />
faire notamment sous forme de paiement exceptionnel. Ces dispositions entrèrent<br />
en vigueur au 1.1.1998. Dans les négociations salariales de 1998, on<br />
adopta une autre clause d'ouverture, limitée au seul accord conclu dans le cadre<br />
de ces négociations. Cette clause permettait à l'employeur et au conseil<br />
d'établissement de décider, par consentement mutuel et selon la situation économique,<br />
d’abaisser le montant du paiement exceptionnel convenu et de fixer<br />
la date du versement.<br />
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