L´IMPACT DES SYSTEMES DE NEGOTIATION SUR LE ... - FATK

importante en nombre est la Rhénanie avec 159 000 personnes concernées.
L'accord national sur la classification des rémunérations rassemble les différents
groupes professionnels d'ouvriers et d'employés qui, auparavant étaient
répartis dans des classes homogènes d'évaluation du travail d'après le montant
du salaire. Les classifications et leur dénomination sont illustrées par des
exemples.
Les salariés sont répartis dans 13 catégories de rémunération. Les trois groupes
du bas diffèrent suivant la durée de la formation scolaire et l'expérience
professionnelle, les deux tranches suivantes requièrent une formation de deux
ans et des connaissances et une qualification supplémentaires. Les sept catégories
de rémunération supérieures au groupe du milieu (E 6) se distinguent les
unes des autres d'après des critères se rapportant à la qualification tel que travaux
spécifiques difficiles, apprentissage et formation supplémentaires, expérience
professionnelle de plusieurs années. L’âge représente un autre critère
de classification dans les trois groupes du bas. Dans les autres catégories,
l'ancienneté prime à l'intérieur de chaque classe (2, 4 ou 6 années). Les rémunérations
vont en Rhénanie de 3 100 à 7 440 DM. La clé de répartition des rémunérations
varie entre 73,6 et 176,7 %. Les réglementations conventionnelles
dans l’industrie chimique prévoient les possibilités de rémunération selon le
rendement (rémunération à la tâche, primes de rendement et systèmes analogues).
Une rémunération selon le rendement garantie par les conventions collectives,
comme c’est le cas dans la métallurgie, n’existe pas.
Evolution de la politique contractuelle
Contrairement aux rapports plutôt conflictuels dans la métallurgie, les relations
industrielles dans l’industrie chimique sont caractérisées par l’existence d’une
coopération entre les partenaires sociaux. La Fédération patronale de
l’industrie chimique nie formellement l’existence d’une crise générale de la
convention de branche et demande une réforme prudente et progressive de ce
dernier. L’Union syndicale de l’industrie chimique (IG Chemie) défend ouvertement
l’idée d’une „décentralisation contrôlée“ et d’une ouverture de la convention
de branche. Son objectif est de contribuer par ce moyen à une stabilisation
de la convention de branche et d’en assurer l’avenir. Elle reprend de manière
positive les arguments en faveur d’une différenciation des accords (diversité de
la situation économique des entreprises, maintien du lieu d’implantation, compétitivité
accrue) pour les relier à ses propres objectifs (par exemple la garantie
de l’emploi). Ce faisant, elle a en partie fait de plus larges concessions en faveur
de l’ouverture des conventions de branche que ne l’a fait, notamment,
l’Union syndicale de la métallurgie (IG Metall). Lors de la conclusion de conventions
collectives, elle s’est également montrée prête à des compromis plus importants
en ce qui concerne la garantie de l’emploi.
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