L´IMPACT DES SYSTEMES DE NEGOTIATION SUR LE ... - FATK

Tableau 9:
Augmentation des rémunérations et durée de validité des conventions
collectives dans le secteur bancaire
Année Augmentation des rémunérations Durée de
validité en
mois
1990 6,0 % Montant respectif de 250 DM pour les mois de novembre
et décembre 1990
Augmentation des primes pour travail par roulement
Période de
validité
du ... au
14 01/11/1990
31/12/1991
1991 - - - -
1992 5,4 % Augmentation proportionnelle (en pourcentage) à
partir du 1.5.1992
300 DM paiement exceptionnel (échelonné selon les
13 01/01/1992
31/01/1993
catégories salariales)
Augmentation de la prime de congés payés
1993 3,3 % Montant minimum de 125 DM 12 01/02/1993
31/01/1994
1994 2,0 % Augmentation proportionnelle (en pourcentage) à
partir du 1.4.1994
300 DM paiement forfaitaire pour février et mars
1995 3,8 % Augmentation proportionnelle (en pourcentage) à
partir du 1.4.1995
Forfait respectif de 215 DM pour février et mars
1996 1,9 % Augmentation proportionnelle (en pourcentage) à
partir du 1.7.1996
Forfait respectif de 100 DM pour mai et juin
1997 2,0 % Augmentation proportionnelle (en pourcentage) à
partir du 1.12.1997
Forfait de 300 DM pour mai à novembre 1997
12 01/02/1994
31/01/1995
15 01/02/1995
30/04/1996
12 01/05/1996
30/04/1997
20 01/05/1997
31/12/1998
1998 - - - -
1999 Absence de convention
Source : Rapport sur les conventions collectives de l’Institut de recherche économique et sociale
(Tarifberichte des WSI)
Jusqu’au milieu des années 90, il n’y a pas eu de crise de l’emploi, comme ce
fut le cas dans les autres branches. A la fin des années 80, le président de la
Deutsche Bank avait certes qualifié le secteur bancaire de „sidérurgie des années
90“ et pronostiqué une perte massive d’emplois, cependant le nombre
des salariés continua tout d’abord à s'accroître jusqu’au milieu des années 90,
et ce n’est qu’à partir de ce moment que les mesures rigoureuses de rationalisation
menèrent à une stagnation, puis à une légère baisse du nombre des salariés.
Alors que l’Association patronale du secteur bancaire ne voyait (toujours) pas la
nécessité de prendre, dans le cadre des conventions collectives, des mesures
pour garantir l’emploi, l’Union syndicale du commerce, des banques et des assurances
(HBV) s’efforçait de faire porter les négociations sur ce sujet, et désormais
la réduction du temps de travail hebdomadaire s’affirma de plus en
plus en tant que revendication syndicale motivée par le souci de sauvegarder
l’emploi. Bien que dans les négociations collectives précédentes, les mesures
de garantie de l’emploi aient été écartées comme „ne pouvant faire l’objet de
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