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chapitre 3 : usages et fonctions de l'eau et des milieux aquatiques

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Institution Interdépartementale du Bassin <strong>de</strong> l’Huisne<br />

Schéma d’Aménagement <strong>et</strong> <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Eaux<br />

Etat <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s <strong>milieux</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>usages</strong> <strong>et</strong> détermination <strong>de</strong>s manques<br />

plus ou moins long terme pour <strong>de</strong>s problèmes qualitatifs ou quantitatifs 107 .<br />

Département <strong>de</strong> la Sarthe<br />

L’analyse faite dans le S.D.A.E.P. a été réalisée en découpant le département en zones<br />

homogènes. Le découpage réalisé pour c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> n’est pas forcément i<strong>de</strong>ntique au<br />

découpage du bassin <strong>de</strong> l’Huisne, <strong>de</strong> ce fait, certaines communes hors limite du bassin<br />

peuvent donc englobées dans l’analyse. Toutefois, le découpage est suffisamment fin pour<br />

que les tendances calculées soient généralisées à l’ensemble <strong>de</strong>s communes sarthoises<br />

incluses dans le bassin <strong>de</strong> l’Huisne.<br />

Les principaux risques quantitatifs 106 apparaissaient à l’époque, à l’horizon 2005, sur Le<br />

Mans, le S.I.D.E.R.M. <strong>et</strong> La Ferté-Bernard. Le reste du bassin <strong>de</strong> l’Huisne ne semblait pas<br />

concerné. Or, c<strong>et</strong>te analyse était basée sur <strong>de</strong>s estimations <strong>de</strong> croissance démographique<br />

<strong>de</strong> la ville du Mans très élevées. C<strong>et</strong>te hypothèse a été largement revue à la baisse <strong>de</strong>puis<br />

la réalisation du schéma. Les besoins seront donc inférieurs à ceux prévus <strong>et</strong> ne<br />

présentent plus <strong>de</strong> risques quantitatifs à moyen terme.<br />

Ainsi, dans le S.D.A.E.P., le bassin <strong>de</strong> l’Huisne ne fait pas partie <strong>de</strong>s urgences à traiter<br />

rapi<strong>de</strong>ment.<br />

De même, les problèmes qualitatifs, même s’ils existent, sont plus faibles sur le bassin <strong>de</strong><br />

l’Huisne que dans le reste du département.<br />

1.5 Qualité <strong>de</strong>s eaux distribuées<br />

Les données ont été fournies par les services santé - environnement <strong>de</strong>s D.D.A.S.S. <strong>de</strong><br />

chaque département. (cf. carte 2.6).<br />

Les eaux distribuées sur le bassin <strong>de</strong> l’Huisne sont globalement <strong>de</strong> bonne qualité.<br />

Néanmoins, la qualité <strong>de</strong> la ressource tend à se dégra<strong>de</strong>r progressivement ces <strong>de</strong>rnières<br />

décennies. C<strong>et</strong>te dégradation concerne les paramètres nitrates <strong>et</strong> pestici<strong>de</strong>s alors que la<br />

qualité bactériologique reste satisfaisante.<br />

Actuellement, la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> production ne possè<strong>de</strong> qu’un traitement<br />

par chloration avant la distribution par les réseaux d’adduction. Or, l’élimination <strong>de</strong>s<br />

nitrates <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s nécessite <strong>de</strong>s traitements spécifiques. De fait, la qualité <strong>de</strong>s eaux<br />

distribuées sur le bassin <strong>de</strong> l’Huisne subit une légère dégradation qui suit la dégradation<br />

<strong>de</strong> la ressource tout en restant satisfaisante dans l’ensemble.<br />

Lorsque cela est possible, certaines unités <strong>de</strong> production ont recours au mélange d’eaux<br />

<strong>de</strong> différentes origines, afin <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une dilution <strong>de</strong>s teneurs en polluants. Mais c<strong>et</strong>te<br />

technique a ses limites car elle n’est pas applicable <strong>de</strong> manière généralisée sur le bassin<br />

<strong>de</strong> l’Huisne (actuellement peu d’interconnections sont en place). Elle est <strong>de</strong> plus difficile à<br />

m<strong>et</strong>tre en œuvre en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> pointe <strong>et</strong> <strong>de</strong> toutes façons pas souhaitable à terme.<br />

Rapport principal.Ver12<br />

1.5.1 Les nitrates<br />

La présence <strong>de</strong> nitrates dans les ressources souterraines provient essentiellement <strong>de</strong>s<br />

pratiques agricoles : r<strong>et</strong>ournement <strong>de</strong>s prairies en particulier <strong>et</strong> minéralisation automnale<br />

après récolte sur sol nu. La percolation <strong>de</strong>s sols après épandage d’engrais riches en<br />

107 Depuis 1999, sept captages ont d’ailleurs été abandonnés pour <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> qualité (nitrates <strong>et</strong>/ou<br />

pestici<strong>de</strong>s).<br />

Rapport principal – page 84<br />

ASCONIT Consultants Juin 2003 B.C.E.O.M.

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