chapitre 3 : usages et fonctions de l'eau et des milieux aquatiques

Institution Interdépartementale du Bassin de l’Huisne
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
Etat des lieux des milieux et des usages et détermination des manques
prélèvement d’environ 15%. Il est toutefois intéressant de noter que cette analyse n’a
porté que sur des captages aux débits relativement faibles (débit maximum prélevé
< 60 m 3 /h).
Pour la suite du rapport, nous avons donc considéré les capacités de prélèvement plutôt
que les volumes réellement prélevés pour les captages souterrains, afin de disposer de
données les plus exhaustives possible.
Les débits d’exploitation des captages montrent qu’il s’agit généralement de « petits »
captages Le tableau suivant reprend les principales valeurs de débits d’exploitation
(capacités de prélèvement) :
Volume horaire d’exploitation pour les 99 captages
d’eau souterraine connus
Captages dont le débit d’exploitation est inférieur à
25 m 3 /h
Captages dont le débit d’exploitation est supérieur à
100 m 3 /h
3 022 m 3
65% des captages, ce qui représente 910 m 3 /h
(30% du volume horaire total)
3% des captages, ce qui représente 580 m 3 /h
(19% du volume horaire total)
Tableau 27 Principales valeurs de débit d’exploitation des captages A.E.P.
Le premier constat est le très grand nombre de petits prélèvements dans les ressources
souterraines (65% des captages ont un débit inférieur à 25 m 3 /h). Cette configuration
illustre la situation actuelle : la plupart des agglomérations ont créé leur propre forage afin
de subvenir à leurs besoins pour l’alimentation en eau potable. Cela signifie également un
manque de moyens pour la gestion des ouvrages et les systèmes de traitement ; en effet,
un regroupement permet de répartir les investissements sur un plus grand nombre de
personnes.
Par ailleurs, ce constat reflète également une situation hydrogéologique telle que les
aquifères exploités ne peuvent pas forcément fournir de débits supérieurs.
On constate que seuls trois captages ont un débit d’exploitation élevé (supérieur à
100 m 3 /h). Ces trois captages suffisent à fournir près de 20% du volume total issu des
ressources souterraines. Il s’agit des ouvrages suivants :
• captage de l’Arcisses à Brunelles – Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) : 200 m 3 /h,
• captage des Feugerets à Appenay-sous-Bellême (Orne) : 220 m 3 /h,
• captage de Guerollière à Comblot (Orne) : 160 m 3 /h.
En comparaison, les deux prises d’eau en rivière du Mans et de La Ferté-Bernard
représentent environ 2 300 m 3 /h (volume prélevé en 2000, alors que la capacité de
prélèvement est de l’ordre de 3 300 m 3 /h).
Rapport principal.Ver12
Le volume total prélevé (eaux souterraines et prises en rivière) pour l’alimentation en eau
potable s’élève donc à environ 5 300 m 3 /h, soit un peu plus de 40 millions de m 3 par an,
dont :
• 43% fournis par les 2 prises d’eau en rivière du Mans et de La Ferté-Bernard,
• 11% fournis par les 3 captages d’eaux souterraines d’un débit supérieur à 100 m 3 /h,
• 29% fournis par 35 captages d’eaux souterraines d’un débit compris entre 25 et 100 m 3 /h,
• les 17% restants fournis par une soixantaine de captages d’eaux souterraines d’un
débit inférieur à 25 m 3 /h.
Rapport principal – page 81
ASCONIT Consultants Juin 2003 B.C.E.O.M.