dossier-de-presse-de-rentree-01-09-2014

est présidée de manière conjointe par le principal et l’IEN de la circonscription. Ces deuxpilotes s’assurent d’une composition équilibrée entre le premier et le second degré. En ferontpartie notamment les directeurs d’école, le coordonnateur de réseau en école primaire,l’adjoint au chef d’établissement et le directeur de la Section d’Enseignement Général etProfessionnel adapté (SEGPA).Le conseil école-collège devient une instance de pilotage et d’impulsion d’ « actions decoopération, des enseignements et des projets communs » ce qui peut entraîner la mise enplace de commissions chargées du suivi et de la mise en œuvre de ces actions.Ce conseil détermine les axes prioritaires de la continuité des apprentissages et définit pource faire un programme de travail. CLASSES SANS NOTESDepuis plusieurs années en collège, à partir de la réflexion engagée par les équipes pourévaluer les compétences de leurs élèves, les pratiques évoluent et l’on voit se développer deplus en plus de projets expérimentaux. Pour beaucoup d’entre eux, cela se traduit parl’abandon des notes.La majorité des expérimentations concerne les classes de 6 ème et de 5 ème . La nécessité desnotes pour le Diplôme National du Brevet (DNB) et l’orientation de fin de 3 ème explique engrande partie l’absence d’expérimentations en classe de 4 ème et de 3 ème . Il existe aussi desprojets dans lesquels les deux systèmes, notation chiffrée et évaluation par compétencescoexistent.Les équipes engagées dans ces projets souhaitent changer les modes d’évaluation. Lesnotes, les moyennes qui ne disent rien des acquis des élèves, ni de leurs progrès démotiventles plus fragiles et sont sources d’une compétition parfois « malsaine » pour les élèves lesplus performants. Il s’agit également de redonner du sens aux apprentissages en mettant àdistance l’évaluation, tout en changeant le statut de l’erreur, comme levier d’apprentissage etnon pas de sanction.Les contextes des « classes sans notes »Le levier principal de la mise en place de ces expérimentations est la prise en compte réelledu socle commun dans la pratique quotidienne des enseignants. Que ce soit par le livretpersonnel de compétences, la réécriture des programmes de l’ensemble des disciplines ducollège ou les formations, l’approche par compétence est entrée dans les établissementsscolaires. Cette dernière a amené les enseignants à modifier leurs pratiques d’évaluation,certains allant jusqu’à supprimer la notation pour s’appuyer sur les compétences des élèveset leurs acquis.Le second élément est la prise en compte de plus en plus prégnante des acquis des élèvesà l’école primaire. Les objets de travail des liaisons école-collège évoluent pour intégrer cettedimension. Au-delà de la simple transmission des livrets, les stages inter-degrés se sontdéveloppés, tout comme les séquences d’observation et d’échanges entre professeurs desécoles et les professeurs de collège. La continuité école-collège est en construction. Ellerepose sur la mise en réseau et le développement, encore fragile mais réel, d’une culturecommune autour de la réussite des élèves.Enfin, les limites constatées des dispositifs habituels de remédiation ou de lutte contre le« décrochage » scolaire, souvent proposés en classe de 4 ème et de 3 ème , ont amené lesenseignants à trouver d’autres réponses.