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Étude de l'état des lieux de la partie nord du lac Tanganyika dans le ...

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Figure II-3. - Topographie généra<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'Afrique montrant <strong>le</strong>s principaux bassins hydrographiques, <strong>le</strong>s zonesd'altitu<strong>de</strong> supérieure à 1000 m, et <strong>la</strong> division approximative entre l'Afrique "basse" et l'Afrique "haute" (Lemoal<strong>le</strong>,1998, re<strong>de</strong>ssiné d'après Bead<strong>le</strong>, 1981).Le continent africain se trouve donc schématiquement divisé en <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s régions : À l’Est, l’Afrique <strong>de</strong>s hautes terres, d’une altitu<strong>de</strong> généra<strong>le</strong>ment supérieure à 1000 m, avec<strong>le</strong>s vallées <strong>du</strong> Rift et <strong>le</strong>s grands <strong>la</strong>cs ; À l’Ouest, l’Afrique <strong>de</strong>s grands bassins sédimentaires, dont l’altitu<strong>de</strong> moyenne estinférieure à 500 m, ceinturés <strong>de</strong> p<strong>la</strong>teaux érodés qui <strong>le</strong>s iso<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres ainsi que<strong>de</strong> <strong>la</strong> mer.On sépare généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s <strong>la</strong>cs africains en différentes catégories dont, principa<strong>le</strong>ment, (i)<strong>le</strong>s <strong>la</strong>cs peu profonds, (ii) <strong>le</strong>s <strong>la</strong>cs profonds (Tab<strong>le</strong>au II-2 p. 6) :(i) <strong>le</strong>s <strong>la</strong>cs peu profonds sont <strong>de</strong>s mi<strong>lieux</strong> dont l'essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface n'est pas colonisé par <strong>la</strong>végétation. La colonne d’eau est homogène presque tous <strong>le</strong>s matins après <strong>le</strong> refroidissementnocturne. Suivant <strong>la</strong> saison et <strong>le</strong> régime <strong>de</strong>s vents, ils sont susceptib<strong>le</strong>s <strong>de</strong> se stratifier au cours <strong>de</strong><strong>la</strong> journée. Cette fréquence é<strong>le</strong>vée <strong>du</strong> cyc<strong>le</strong> thermique assure en général une bonne oxygénation<strong>de</strong> toute <strong>la</strong> colonne d’eau ainsi qu’une régénération continue <strong>de</strong>s nutriments, et donc unpeup<strong>le</strong>ment phytop<strong>la</strong>nctonique souvent abondant. Que <strong>la</strong> stratification <strong>du</strong>re plusieurs jours parmanque <strong>de</strong> vent et <strong>de</strong> refroidissement nocturne, et l’anoxie se répand <strong>dans</strong> <strong>la</strong> masse d’eau, avec<strong>de</strong>s mortalités massives <strong>de</strong> poissons. À l’inverse, <strong>de</strong> fortes tempêtes peuvent remettre ensuspension <strong>de</strong>s quantités inhabituel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> sédiments organiques et provoquer une anoxieéquiva<strong>le</strong>nte.Rapport ACF — Partie III ________________________________________________________________________________5

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