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Étude de l'état des lieux de la partie nord du lac Tanganyika dans le ...

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Certaines <strong>de</strong>s espèces ont une répartition géographique extrêmement limitée, qui peut être,parfois, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> quelques Km <strong>de</strong> côte. Par exemp<strong>le</strong>, pour <strong>le</strong>s poissons <strong>de</strong>s zones rocheuses,chez <strong>le</strong> Tropheus, on ne connaît différentes espèces (ou morphes) que <strong>dans</strong> certaines zones,parfois même une seu<strong>le</strong> localité géographique, comme c’est <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> Tropheus sp. « b<strong>la</strong>ckPemba » ou Tropheus sp. « Kiriza » (Figure II-17, Figure II-18, Figure II-19, Figure II-20,p. 19). C’est éga<strong>le</strong>ment <strong>la</strong> même chose pour <strong>le</strong>s espèces <strong>de</strong>s zones sab<strong>le</strong>uses, comme c’est <strong>le</strong> cas<strong>de</strong> Xenoti<strong>la</strong>pia burtoni, connue seu<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> <strong>la</strong> baie <strong>de</strong> Burton en RDC (Figure II-21,Figure II-22, Figure II-23 p. 20). Souvent, ce sont <strong>de</strong>s poissons qui ne traversent pas une zoned’un autre type <strong>de</strong> substrat. Donc un autre type <strong>de</strong> milieu peut être une barrière géographiqueinfranchissab<strong>le</strong>. La répartition d’autres espèces est aussi liée à l’histoire <strong>du</strong> <strong>la</strong>c comme <strong>le</strong> montre<strong>le</strong> cas <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux espèces <strong>du</strong> genre Lestra<strong>de</strong>a.En d’autres mots, <strong>le</strong> <strong>la</strong>c n’est pas uniforme <strong>dans</strong> sa composition faunistique et ce qui estobservé actuel<strong>le</strong>ment est <strong>la</strong> résultante <strong>de</strong> plusieurs facteurs historiques, géologiques etbiologiques qui sont toujours en évolution continuel<strong>le</strong>.Les zones <strong>le</strong>s plus pro<strong>du</strong>ctives, en terme biologique, sont donc <strong>le</strong>s zones côtières etlittora<strong>le</strong>s.On a donc affaire à une très forte diversité d’habitats et <strong>de</strong> zones parfois très délimitées<strong>dans</strong> l’espace et qui ont entre el<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s interre<strong>la</strong>tions fréquentes <strong>dans</strong> <strong>le</strong> temps. Ceciimplique que, quel<strong>le</strong> que soit <strong>la</strong> zone où une pression est exercée, cette pression se faitsentir sur l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s différents mi<strong>lieux</strong> <strong>du</strong> <strong>la</strong>c.Figure II-17. – Répartition connue <strong>de</strong> Tropheussp ; « Kiriza » (© www.<strong>de</strong>stin-tanganyika.com).Figure II-18. – Répartition connue <strong>de</strong> Tropheusannectens (© www.<strong>de</strong>stin-tanganyika.com).Figure II-19. – Répartition connue <strong>de</strong> Tropheussp ; « Bulu » (© www.<strong>de</strong>stin-tanganyika.com).Figure II-20. – Répartition connue <strong>de</strong> Tropheussp. « Iko<strong>la</strong> » (© www.<strong>de</strong>stin-tanganyika.com).Rapport ACF — Partie III _______________________________________________________________________________19

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