Réseaux / Manager positifinternationalApprenons à dialoguerau-delà de nos frontièresHelga SCHENZERwww.pateauconsultants.com"Le leader, quelque soit le groupe,est celui quiapprend de lasagESSE de TOus".Sun-Tzu"Si je peux voir àtrAVErs TON regardet TOI à trAVErsle mien, TOus lesdeux nous verronsquelque chose quenous n’aurions PASvu TOut seul" .Al’heure de la mondialisation et de laplace incontestée de l’anglais commelingua franca un certain usage abusifdu terme dialogue nous invite à le préciseret à illustrer sa mise en pratique. Nouspuiserons aux sources de l’étymologieet de la philosophie avant de proposertrois composantes qui nous paraissentessentielles à prendre en compte pourapprendre à dialoguer dans une perspectivede découverte mutuelle.En nous référant à son étymologie grecque,un premier sens apparaît : celui de «suivreune pensée» (dialogos : de dia, à travers, etlogos, la parole). En philosophie, le termedialogue est présent depuis l’antiquité,avec Socrate et Platon. Un «dialogueartificiel» ressemblerait à un dialogue, maisn’en serait pas un, alors qu’un «dialogueauthentique» prend le sens d’une recherchede vérité encourageant la connaissancesans préjugés. Comment aller vers cetteapproche qualitative du dialogue dans<strong>des</strong> contextes complexes de fusions etacquisitions, de projets à distance ?L’interpersonnel : se connaîtresoi pour comprendre l’autreLes indicateurs de personnalité peuventnous aider à mieux nous connaître, mieuxcomprendre et apprécier les personnesdifférentes pour coopérer avec elles. Ainsi,par exemple, la compréhension d’unepratique de prise de décision basée sur<strong>des</strong> critères objectifs et d’un regard plutôtcritique et impersonnel, peut amenerà s’interroger sur la perception d’un telcomportement par une personne en quête derelations harmonieuses préférant les valeurssubjectives. Tenir compte de son proprefonctionnement est un premier pas vers lagestion de soi et l’ouverture aux autres.L’interculturel :coopérer dans la diversitéNotre programmation mentale estconstituée par nos valeurs culturelles,transmises par le groupe auquel nousappartenons. Nos façons de communiquer,de prendre <strong>des</strong> décisions, d’organiserle travail, nous semblent logiques etévidentes. Elles ne le sont pas pourl’autre qui regarde le monde à travers seslunettes culturelles à lui. Il faut dépasserune vision ethnocentrique et s’ouvrir àl’autre. Cela passe par la reconnaissancede son propre référentiel culturel ainsique par la découverte de l’intelligence dusystème de l’autre. Quand cela se produit,nous nous enrichissons mutuellement,nous élargissons nos compétences. Ducoup, l’improvisation italienne devientinstructive, la simplicité belge nous inspire,l’informalité américaine, le souci du détailallemand, l’implicite français sont sourcesd’apprentissage. Si nous sommes capablesd’appréhender la perspective de l’autre,nous pouvons mieux suivre sa pensée.Le collaboratif : co-construireun futur émergentLes métho<strong>des</strong> participatives développent laposture du partage, de l’écoute sans juger,pour laisser la place à ce qui peut émerger.En puisant dans l’intelligence collective,elles valorisent la diversité <strong>des</strong> contributionsde tous et aboutissent à <strong>des</strong> solutionsdurables, car co-créées et portées par tous.Organiser une Rencontre Internationaleen Forum Ouvert, c’est à dire en laissantles participants créer l’agenda et parler dece qui est important pour eux, permet ladécouverte de l’autre, de sa personnalité etla reconnaissance de ses talents. C’est une<strong>des</strong> pratiques pour favoriser un dialogueauthentique dans l’espace organisationnel.Peter SengeExpérienceStephan KINSCH – Animateur du club APM LuxembourgTrois Frontières : "Je suis jongleur. Depuis <strong>des</strong> années, je participeà l'European Juggling Convention qui réunit plusieurs milliers dejongleurs. C’est l’occasion pour nous de pratiquer l’art du jonglage,d’échanger, d’apprendre et de nous amuser. Chacun apprend del’autre. Je suis aussi coach de dirigeants. Lors de la rencontre APMen novembre 2012, deux cents dirigeants de différentes nationalitésse sont réunis deux jours sans expert pour apprendre de l’autre denouvelles idées sur l’entreprise. Dans l’enseignement, un groupe placéface à un expert ou toute autre figure d’autorité a tendance à suivre.Libérez les personnes de cette hiérarchie et créez les conditionsd’échange et elles vont s’emparer du leadership".APM Belgique Luxembourg - Boulevard Kleyer 19 A32 - 4000 Liège04/232.10.36 - apm.belux@skynet.be48. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Réseaux / E-Walloniel’ENTreprISEen ligneDéveloppez votre entreprisegrâce aux Technologiesde l’Information et de laCommunication.Une rubrique proposéepar l’Agence <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong>Télécommunications.avec ITyStudioRéalisez vos propresSerious Games !Le Serious Game suit la même évolution que l'e-learning avant lui,avec l'apparition d'outils auteurs, comme ITy studio, qui annoncent uneautonomisation <strong>des</strong> «clients», une démocratisation <strong>des</strong> prix ainsi qu'uneexplosion de sa diffusion.le CHIFFreSelon l’enquête 2011 surl’e-learning en entreprise,78% <strong>des</strong>entreprises proposent oucommencent à proposer <strong>des</strong>formations en ligne.Seuls 6% d'entre ellesdéclarent que l'e-learningn'est pas à l'ordre du jour.On constate une netteaugmentation du chiffre depénétration de l'e-learningen entreprise, ce qui sembleconfirmer que l'e-learnings'impose définitivementcomme un mode privilégiépour la formation enentreprise.on THE WEBwww.learn-on-line.be,le portail de la formationà distance en BelgiqueLe portail www.learn-on-linepropose un cataloguede formations en ligneainsi que <strong>des</strong> ressourcese-learning (articles, billetsd'experts, webographie) à<strong>des</strong>tination de divers publics(particuliers, entreprises,formateurs et organismesde formation).Le Serious Gameà la croisée <strong>des</strong> cheminsLe Serious Game (ou utilisation dujeu vidéo en contexte dit sérieux,notamment d'apprentissage) est àla croisée <strong>des</strong> chemins ! Comme le Weben général, ou l'e-learning en particulier,avant lui, à mesure qu'il se développe leSerious Game évolue vers une plus grandedémocratisation de ses outils et de soncoût de production. Ainsi, l'émergenced'outils auteurs Serious Game, d'abordprofessionnels puis «grand public», commeITyStudio qui permet de réaliser facilement<strong>des</strong> simulations d'entretien en 3D, conduità une plus grande autonomie <strong>des</strong> clients/utilisateurs. Le «ticket d'entrée» à l'originetrès élevé, dû à <strong>des</strong> ressources importantesà mettre en place, est en train de diminuer.Cependant, même si aujourd'hui tout lemonde peut créer son site Internet en troisclics, ce n'est pas pour autant qu'il est bienconçu: vous publiez ! Mais êtes-vous lu ? Lesbonnes pratiques en matière de web<strong>des</strong>ignne tolèrent pas certaines «fautes de goût»,et les règles d'écriture Web achèvent defaire la différence entre un site lu ou nonlu. Faites l'expérience en analysant votrecomportement de surfeur ! Un site quidénote n'inspire pas confiance et cela affectela crédibilité de son contenu, au même titreque porter un costume mal ajusté influencela perception que l'on a de celui qui le porte.La problématique est identique pour leSerious Game et si les outils se démocratisent,le savoir-faire et la créativité ne sevendent pas en kit. On ne s'improvise pas sifacilement créatif et on ne se lance pas siaisément dans la scénarisation d'un jeu !Nouveau rôlepour les prestatairesCette tendance lourde implique une adaptation<strong>des</strong> prestataires, de leur fonctionnementet de leur offre de services. En e-learning,de nombreuses enquêtes montrent queles organisations visent de plus en plusl'internalisation du «sur-mesure», en sedotant <strong>des</strong> outils, en se faisant accompagnerdans l'acquisition <strong>des</strong> compétencesnécessaires, ce qui ne les empêche pasde sous-traiter encore régulièrement <strong>des</strong>développements spécifiques, car c'estavant tout à une explosion de la productionmultimedia que l'on assiste, tant internaliséequ'externalisée. De même en matière deSerious Game, si aujourd'hui, les prestatairesproduisent encore largement <strong>des</strong> réalisationsde A à Z pour leurs clients, ces derniers vontvouloir gagner en autonomie, et ils vont devoirse muer en accompagnateurs de projet, voireen formateurs ou en intégrateurs."Aujourd'hui, pour les prestataires, leurvaleur ajoutée va être effectivement dansl'aspect artistique, créatif, aussi bien auniveau de l'écriture que du <strong>des</strong>ign. Par contre,l'aspect technologique qui est encore chassegardée <strong>des</strong> prestataires, va se démocratiseret se retrouver quelque part dans les mainsde monsieur-tout-le-monde. Donc, c'estimportant que les studios puissent amorcerce virage en se positionnant là où ils ontune vraie valeur ajoutée ! Jusqu'il y a un anou deux, le ticket d'entrée pour développerun Serious Game, en imaginant un jeu <strong>des</strong>imulation d'entretien, n'existait pas en<strong>des</strong>sous de 50.000 euros et le prix moyenétait plutôt entre 100.000 et 150.000 eurospour un jeu de 30 et 40 minutes d'expérience«joueur». Aujourd'hui, avec les outils auteurs,on peut commencer à développer <strong>des</strong> SeriousGame à partir de 5.000 euros et obtenir unentretien entre deux personnes, en 3D, avecun arbre décisionnel, sur une durée de jeud'environ 10 minutes. Cela donne une idée dugap entre il y a quelques mois et aujourd'huiet cette évolution qui n'est pas anecdotique"(Xavier Van Dieren, Now.be).Retrouvez l’article complet sur le portail <strong>des</strong> Technologiesde l’Information et de la Communication: www.awt.be<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .49