11.07.2015 Views

SOMMAIRE DU CATALOGUE N° 375 - Librairie historique Clavreuil

SOMMAIRE DU CATALOGUE N° 375 - Librairie historique Clavreuil

SOMMAIRE DU CATALOGUE N° 375 - Librairie historique Clavreuil

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

112l e cu r i e u xRÉVOLUTION FRANÇAISEFierro, 926 (mais qui n’indique pas cette édition) : « Homme de lettres et journaliste, élu à la Convention, puis au Conseildes Cinq Cents, Louvet était un des principaux orateurs du parti girondin. Il fut obligé de se cacher à partir du 31 mai 1793et écrivit de sa retraite de Saint-Emilion les Mémoires qui ont survécu à sa brève existence. Ils contiennent essentiellementle récit de l’élimination des Girondins grâce aux journées insurrectionnelles des 31 mai et 2 juin et celui de sa fuite enNormandie, Bretagne puis Bordelais, entre le 31 mai 1793 et février 1794. »Tourneux, IV, 23725.702- [MAISON DES PRINCES] - Recueil de trois textes. S.l.n.d., in-8, bradel papier marbré (rel. de l’époque).(91). 400 €Intéressant recueil sur la suppression des apanages. Se compose de :– Enjubault (M.). Rapport des comités réunis, des finances, des impositions et des domaines, sur les apanages. A Paris, chezBaudouin, s.d. [1790], 26 pp.– Enjubault (M.). Second rapport des comités réunis, des finances, des impositions et des domaines, sur les apanages.A Paris, de l’Imprimerie Nationale, s.d. [1790], 31 pp.– Observations du comité des domaines, sur les apanages des princes. A Paris, de l’Imprimerie Nationale, s.d. [1790], 55 pp.Les deux rapports d’Enjubault manquent à Martin et Walter, Tourneux et Monglond.703- [MAISTRE (Joseph de)]. Considérations sur la France. Londres [Bâle], s.n., 1797, in-8, [2] ff. n. ch.(faux-titre et titre), IV-[246] pp., les dernières mal chiffrées 236-242, broché sous couverture d’attente depapier dominoté, dans double emboîtage cartonné moderne. Manques de papier au dos de la brochure, unemouillure claire sur les derniers feuillets. (B354). 2.500 €Véritable édition originale, de premier tirage, d’une rareté proverbiale, parue en mai 1797, et qui, entre autres coquilleset erreurs typographiques dont elle regorge, se repère surtout par l’erreur de chiffrage finale : correct jusqu’à la page 240inclusivement, le chiffrage rétrograde alors à 236, et cette erreur se répercute jusqu’à la fin, si bien que la page chiffrée242 est en fait la 246ème. Maistre s’était d’ailleurs plaint de la multiplication des fautes de cette édition, dans une longuelettre intégralement publiée par Monglond. Ce point faisant l’accord des bibliographes (en effet, l’édition de 1796 signaléepar Georges Vicaire, n’a certainement jamais existé), signalons le débat qui subsiste entre ceux qui pensent avoir affaire àdeux éditions différentes, entre celle-ci et la suivante datée encore de 1797 (et correctement chiffrée à la fin) - c’est le cas deMonglond -, et ceux qui estiment qu’il s’agit de deux tirages de la même édition, ce qui nous paraît plus vraisemblable, enraison des très faibles différences des deux textes et de la correspondance de Maistre lui-même sur les éditions qu’il autorise.Il n’est guère utile de revenir sur l’importance idéologique du texte, formellement condamné par le Directoire, approuvéaussi formellement par Louis XVIII, et dont la diffusion était souhaitée par l’auteur pour contrebalancer l’influence desidées révolutionnaires. Le titre primitif de l’ouvrage était : « Considérations religieuses sur la France », et Maistre a retirél’adjectif pour ne pas heurter la sensibilité des hommes formés par les Lumières ; mais c’est à ce niveau, celui du regard divinsur les évenements et les Etats, que Maistre se place pour comprendre comment Dieu a pu autoriser le déchaînement dedestructions et de violences des années révolutionnaires. Il inaugure ainsi sa vision providentialiste, qui ne remonte pas auxSoirées de Saint-Pétersbourg, loin de là.Monglond IV, 6-11.704- MALLERAY (Lieutenant-Colonel H. de). Les Cinq Vendées. Précis des opérations militaires sur l’échiquiervendéen de 1793 à 1832. Angers, Siraudeau, Paris, Plon, 1924, gr. in-8, 216 pp., 2 cartes dépl., demi-basaneverte, dos à nerfs, couv. cons. (rel. postérieure). Dos passé. (69). 180 €705- MANSEAU (Abbé). Les Prêtres et Religieux déportés sur les côtes et dans les îles de la CharenteInférieure. Lille, Desclée de Brouwer, s.d., 2 vol. gr. in-8, XIX-453 pp. et [6]-497 pp., carte dépl., broché.Petits manques angulaires à la couv. du tome II. (S245). 200 €Ouvrage extrêmement documenté avec la liste des prêtres et religieux déportés en vertu de la loi du 19 fructidor, an V(5 septembre 1797) détenus dans la citadelle de St-Martin-de-Ré, la liste des prêtres déportés en vertu de la loi du 26 août1792 détenus à Rochefort et sur les vaisseaux de la rade de l’île d’Aix, et détenus à Bordeaux et Blaye et sur les vaisseaux dela rade du Port-des-Barques.706- [MANUSCRIT - COMMERCE DES GRAINS] - Lettre d’un citoyen patriote au peuple sur la nécessitéde la libre circulation des grains dans tout le Royaume. S.l., s.d., (v. 1789), in-folio, [6] ff. n. ch., couvertsd’une écriture moyenne et assez lisible (environ 30 lignes par page), avec de nombreuses ratures et biffures,en feuilles. (gc3). 1.000 €Forme le brouillon d’un appel ou d’une plaquette, qui ne semble avoir connu aucune publication. Le contexte semble celuides mois extrêmement troublés de juillet et d’août 1789, où, dans le peuple, les traditionnelles émeutes frumentaires secombinaient à des troubles d’un ordre nouveau pour constituer une agitation meurtrière, dont l’assassinat de Foulon etBertier à Paris avait été le prélude.L’auteur écrit comme un patriote modéré : il cherche à calmer les agitations, dont il dresse un tableau très complet, enreprésentant la nécessité de transporter du grain d’une province à l’autre, sans être accusé d’accaparement. Le reproche,issu des perceptions d’Ancien Régime, courra pendant toute la durée de la Révolution, comme l’on sait : « Le Roi, de concertavec l’Assemblée Nationale, ne cesse de vous défendre de porter le moindre obstacle à la libre circulation des grains dans tout sonroyaume. Ces deffences ne peuvent être ignorées de vous : elles ont été publiées et affichées dans toutes les villes, dans tous les bourgs,dans tous les villages : vos curés dans chaque parroisse vous les ont annoncées, ils vous les ont expliquées : et cependant vous ne cessésde murmurer comme si des précautions aussi salutaires pouvoient vous être suspectes. »

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!