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Compte-rendu détaillé - Bagneux

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43/54Je pense que cela demande une formation spécifique et Mme David l'a rappelé, il faut défendre laformation à la fois des assistantes maternelles et des professionnels en place et ne pas dévaloriserles diplômes de ces professionnels qui ont passé du temps sur la connaissance de l'enfant, de sesbesoins, de ses mécanismes.Les crèches, ainsi que tous les accueils en péri-scolaire, on peut élargir sur la question de l'enfanceen général et de la jeunesse, ce n'est pas de la garderie. On n'est pas en train d'augmenter laproductivité par personne. Je ne pense pas que cela aille dans l'intérêt de l'enfant ni dans celui desfamilles.En revanche, se battre pour l'augmentation des subventions, pour la création de crèches, aussi bienau niveau des entreprises, mais aussi au Conseil général parce qu'on a quand même un Conseilgénéral avec un budget conséquent qui pourrait peut-être nous aider là-dessus..., je pense que ledébat se situe plutôt là parce que toute les communes avec les réformes en cours n'ont pas lesmoyens de développer un nombre de places illimitées qui correspondraient aux besoins de lapopulation.Je pense que, là, vous vous adressez un peu aux mauvais interlocuteurs. Je vous invite à aller voirdu côté de votre groupe politique.Mme NUNES. - Je suis tout à fait d'accord avec ce que vient de dire ma collègue, Nadia Seisen. Jepense que ce n’est pas une anecdote que vous nous avez livrée sur le terrible accident de Clamart. Jetrouve particulièrement choquant l'amalgame qui est fait. Je crois que cet éclairage n'apporte rien etne retire rien à l'horreur de l'accident.M. IBAZATENE. - C'est vous qui en faites un amalgame... c'est un fait.Mme NUNES. - Je trouve cela inopportun de votre part.M. IBAZATENE. - Mettez-vous à la place des parents à ce moment-là...Mme NUNES. – Je me mets à la place des parents. Simplement, la peine des parents n'est pasconsécutive et relative aux papiers que cette dame avait ou n'avait pas. Je vous l'assure.Par ailleurs...M. IBAZATENE. - Aujourd'hui, ils se sentent responsables.Mme NUNES. - Je ne vais pas en rajouter sur la nécessité de faire appel à des professionnels. Jevoulais simplement ajouter que je trouve particulièrement navrant que des élus, des membres d'ungroupe politique, et j'allais dire aussi que des personnes de votre génération tiennent de tels propos.Considérer que parce qu'il faut s'occuper d'enfants, parce qu'il s'agit d'enfant, il est possible de faireappel à des mères de famille...M. IBAZATENE. - A des pères aussi...Mme NUNES. - Ce n'est pas ce que vous avez dit, Monsieur.M. IBAZATENE. - Je reprends ce que vous avez dit dans votre vœu.Mme NUNES. - Ce n'est pas ce que vous avez dit. Dans les professionnels de la petite enfance,figurez-vous qu'il y a des hommes également. Et donc, penser que c'est parce qu'il s'agit de changerdes couches, car c'est cette conception-là que vous défendez. ..M. IBAZATENE. - Là, vous faites un faux procès...Mme NUNES. - Quand vous dites qu'il vaut mieux avoir des mères de famille douées de bon sensque des professionnels formés, c'est affligeant.C’est affligeant de voir combien la conception que vous avez du rôle des femmes, du rôle desMAIRIE DE BAGNEUX - GONSEIL MUNICIPAL - NSEIAI 2010

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