13.07.2015 Views

Spécial Jeunes [4 Mo] - Chêne-Bougeries

Spécial Jeunes [4 Mo] - Chêne-Bougeries

Spécial Jeunes [4 Mo] - Chêne-Bougeries

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

54 juin 2011 – No 483RomansDômeStephen KingEd. Albin Michel – 2 tomes, 629 et 565 p.Oui, c’est invraisemblable. Stephan Kinglui-même conclut par «Et toi, lecteurfidèle, merci de lire cette histoire. Si ellet’amuse autant qu’elle m’a amusé, nousvoilà tous les deux récompensés.»Imaginez… une sorte de soucoupe, dedôme, s’abat sur une petite ville et l’isolecomplètement. Vous êtes allé faire descourses à quelques kilomètres? Vous nepouvez pas revenir. L’armée s’en mêle etreste impuissante.A l’intérieur, sous le dôme, les passionsse déchaînent, les lois ne comptent plus,le goût du pouvoir décuple.Du coup, on ne voit pas passer le temps niles pages.Magnifique.Rossmore AvenueVanessa CaffinEd. Belfond, 135 p.Une Française installée à Los Angelesdepuis dix ans lutte comme elle peutcontre l’inculture ambiante. Sorte de physio– spécialiste du shiatsu –, son métierlui permet de pénétrer chez ses patientsaisés qui ne manquent pas de se confier àelle.Elle vit dans un petit immeuble chic deRossmore Avenue où les autres locatairessont plutôt conviviaux. Ilyaleveuf inconsolable,le peintre en mal d’inspiration,la concierge mélancolique et autoritairedont le rêve est d’émigrer en Norvège,tout un petit monde caché sous le verniscalifornien. Mais certains jours, le verniss’écaille…Une histoire simple et intelligente.Mille feuillesCritiques littérairesUne sélection de Liliane RoussyLe ChênoisGuide?Comment se tuer sans en avoir l’air– Manuel d’élégance à l’usagedes mal partis avec des ruses,des méthodes et des principesexpliqués par l’exempleEd. Gallimard/folio, 169 p.Le suicide vous tente? Pas besoin de vousprendre la tête: consultez ce “petit livreodieux et désinvolte”, c’est l’auteur qui ledit.Evitez d’avaler des boulons, de vous jeterdans un volcan ou dans la gueule de bêtessauvages.Mais consultez attentivement, à défaut dela notice d’emballage, les mille et unemanières d’en finir ou non avec ce cheminsemé de roses qu’est la vie.Le Pont des nuagesEdith HabersaatEd. Slatkine, 140 p.Ecrivain genevois lauréate de nombreuxprix, elle donne une couleur à chaquechose, à chaque sentiment.Julia Berthier vit entre un amour défuntet un amour bien réel et quotidien dontelle ne sait pas très bien profiter. Une filleabsente et une amie compliquée et envahissanteachèvent de lui gâcher la vie.Elle n’a pourtant pas de réels problèmes.Peut-être seulement celui de n’être pasassez égoïste?Edith Habersaat cisèle les phrases, joueavec le vocabulaire. On se laisse bercer.Dans la ville d’or et d’argentKenizé <strong>Mo</strong>uradEd. Robert Laffont, 397 p.L’or et l’argent ne font pas seulementréférence à une ville opulente mais àl’islamisme et à l’hindouisme, culturesqui vivaient côte à côte en bonne intelligence.L’histoire, que dis-je, l’Histoire est bienréelle. C’est celle d’une jeune femme quatrièmeépouse du roi d’Awadh, riche Etatindépendant du Nord de l’Inde.En 1856, la Compagnie anglaise desIndes orientales annexe cette régiongrande comme la moitié de la France – lesBritanniques ont fait main basse sur toutle Nord – et destitue son rajah aimé dupeuple.La begum n o 4 est l’âme de la révolte descipayes, soldats indiens incorporés à l’arméeanglaise et fait montre de davantaged’intelligence et de stratégie qu’on nepouvait s’y attendre. A lire sans aucundoute.Vous avez aimé “De la part de la princessemorte”? Ce livre est du même auteur.NouvellesTam-tam d’EdenAntonin <strong>Mo</strong>eriBernard Campiche Editeur, 232 p.Il observe d’un œil aigu, parfois avec tendresse,parfois avec humour. Parfois, ilimagine.Mais toujours, il regarde autour de lui,reste ouvert, capte. Cela pourrait detemps à autre ressembler à un fait divers,mais ça n’en est pas.Les petits travers propres à notre pays et àses habitants sont décortiqués, analyséssouvent de la table d’un bistrot et chacunpeut s’y reconnaître ou reconnaître sesvoisins.La nouvelle n’est plus à la mode?C’est bien l’un des paradoxes actuels alorsque nous avons de moins en moins detemps. Pour celles-ci, il ne faut pas hésiter.EnfantsIl faut le dire aux abeillesSylvie Neeman – Nicolette HumbertEd. La Joie de Lire – album cartonné, 28 p.«Quand un apiculteur meurt, il faut ledire aux abeilles, elles ont le droit desavoir.» Inutile de leur raconter n’importequoi, seulement la vérité, le reste on n’ensait rien. Elles peuvent comprendre queles choses changent. Il convient d’attendrele soir pour être sûr qu’elles soienttoutes rentrées.Un texte vrai et sensible, des photos merveilleuses.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!