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Henri Sérandour - Comité National Olympique et Sportif Français

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« Le sport, c’est bien mieux dans un club »Pour avoir connu tous les arcanes associatifs, <strong>Henri</strong> Sérandour a eu pour préoccupation,dans ce second mandat, d’en fortifier les architectures, jusque dans les clubs. « Le sport,les fédérations, ne peuvent vivre, exister, se faire connaître, sans la vitalité des clubs »,a-t-il toujours dit. Selon sa vision, « avant de s’appeler Michel Platini, avant de s’appelerZinédine Zidane, Alain Bernard ou Laure Manaudou, chacun a fait les premiers pas ausein d’un club. Le mouvement associatif constitue une grande chaine de solidarité. Le jouroù on la cassera, on cassera l’outil ».C’est ainsi que le CNOSF a pris en 1997 l’initiative de lancer une grande campagne annuelleavec ce slogan « Le sport c’est bien mieux dans un club ». Renouvelée pendant dix ans, elledevient dans ses dernières éditions « Mon club, c’est bien plus que du sport », insistantpar là sur la dimension sociale <strong>et</strong> éducative, mais d’abord humaine, du sport associatif.En 1998, les Assises de la vie associative ont insufflé sur ce thème une doctrine forgéedans l’unité <strong>et</strong> la solidarité. À ce stade des travaux, un langage de communication <strong>et</strong> demodernité s’est réaffirmé.Aux côtés des fédérationsPour les dirigeants du CNOSF, dans le sillon des initiatives prises au plan national, il importaitd’en faire partager les décisions à la centaine de fédérations affiliées au CNOSF.L’extrait du chapitre VII du Livre Blanc « Acteurs du futur », résume l’engagement officielde l’institution olympique <strong>et</strong> sportive française : « La dimension fédératrice est incontournablecar l’unité du mouvement sportif est la clé de son rayonnement <strong>et</strong> de ses succèsfuturs. Elle aussi au cœur du développement du sport, quelle que soit sa nature <strong>et</strong> sonniveau ».Ainsi sous l’impulsion d’<strong>Henri</strong> Sérandour, le CNOSF s’est engagé avec l’État pour obtenir,au profit des structures fédérales, des aménagements sociaux <strong>et</strong> fiscaux, notammentl’assouplissement du régime fiscal du mécénat <strong>et</strong> l’exonération des rec<strong>et</strong>tes commercialesdes associations, à hauteur à l’époque de 250 000 francs (environ 40 000 euros). Parceque les financements constituaient le nerf de la guerre, le CNOSF a, inlassablement,négocié l’augmentation du taux de prélèvement sur les revenus de La Française des Jeux.Campagnes « Club », éditions 2002 <strong>et</strong> 2004.Par nécessités d’arbitrage, des dossiers qualifiés de « délicats » ont été directement prisen compte par le CNOSF, comme par exemple pour la Fédération Française d’haltérophilie,en difficultés financières au milieu des années 1990.Dans un tout autre domaine, les réformes liées aux statuts types des fédérations (décr<strong>et</strong>du 27 octobre 1997) ont engagé des groupes de travail composés essentiellement dejuristes. Parallèlement à ces suj<strong>et</strong>s fédéraux, essentiellement administratifs, la question desassurances a fait l’obj<strong>et</strong> de multiples débats, interminables, qui se perpétueront jusquedans les mandats suivants.53

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