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Henri Sérandour - Comité National Olympique et Sportif Français

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2005-2009 Quatrième mandatLe nouvel élanLa société bouge. Le monde est en effervescence. De nouvelles puissances émergent, ycompris sportives. Des crises se succèdent aux quatre coins du monde, telles des tsunamis,incontrôlées. L’économie panique les Nations <strong>et</strong> les entreprises, y compris dans le sport.Le sport en subit les eff<strong>et</strong>s, agité, tourmenté, perturbé par l’argent dans certains secteursd’activité. La professionnalisation grandit. Le dopage reste un grand chantier de société.Pour la France, des échecs consécutifs à la candidature à l’organisation des Jeux <strong>Olympique</strong>stourmentent l’esprit des dirigeants du sport.L’eff<strong>et</strong> SingapourLa décision de Singapour, une profondedéception pour <strong>Henri</strong> Sérandour.Tout s’est arrêté le 6 juill<strong>et</strong> 2005 ? La déception a été immense en France. Tout un chacuncroyait à la candidature de Paris 2012. Les dossiers avaient été peaufinés par des équipesaguerries, notamment sur les questions d’aménagement <strong>et</strong> d’hébergement. La constructiond’un village <strong>Olympique</strong> était prévue dans le quartier des Batignolles, à deux pas du cœurde la capitale <strong>et</strong> d’un réseau de transport en commun à portée de mains. Les pistes, lesstades, les piscines, à quelques sites près, étaient déjà opérationnels.Outre <strong>Henri</strong> Sérandour, l’équipe dirigeante engageait un collectif uni de personnalités :Bertrand Delanoë, maire de Paris ; Jean-François Lamour, ministre des Sports, représentantl’État ; Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile de France… Arnaud Lagardèreprésidait le club des entreprises Paris 2012. Philippe Baudillon assurait la direction dece proj<strong>et</strong>.Tous avaient la foi, pour ne pas dire la « niaque ». Celle-ci s’était notamment manifestéele 5 juin 2005, avec des Champs Élysées devenus stade à ciel ouvert, « fête nationale dusport ».Mais ni Marseillaise, ni drapeaux tricolores ne sont venus corroborer ces sentiments.C’est Londres qui a enlevé le morceau. On a beaucoup épilogué sur les raisons de c<strong>et</strong>échec, qui venait après ceux de Paris 2008 <strong>et</strong> de Lille 2004. Mais ces échecs ont aussiconstitué un choc salutaire. Aux lendemains de Singapour, une prise de conscience s’estforgée au sein de toutes les composantes du mouvement sportif, « sur la nécessité d’accentuerla professionnalisation du sport français <strong>et</strong> d’en réorganiser la gouvernance ».Comme l’a indiqué <strong>Henri</strong> Sérandour : « c<strong>et</strong>te gouvernance doit être partagée ».98

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