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Henri Sérandour - Comité National Olympique et Sportif Français

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1997-2001 Deuxième mandatVivre avec l’ÉtatQuelles évolutions des relations ?Comme dans tout couple, de tout temps, ces deux entités ont été, durant chaque mandat,sources de friction ou au contraire tremplin d'actions selon les suj<strong>et</strong>s. Entre subtilités,diplomatie, voire bras de fer, les rapports de force ont toujours été guidés par la recherchede compromis, au profit de l’intérêt général <strong>et</strong> des objectifs de toutes les parties.Au cœur des échanges, les grands dossiers de société liés au mouvement sportif <strong>et</strong> auxpréoccupations de l’État (aménagement du territoire, emploi, équipements, environnement,santé <strong>et</strong>c.) en appui sur les dispositions légales, l’apport de la signature de contratsd’objectifs <strong>et</strong> de partenariat, la mise à disposition de personnels <strong>et</strong>c.Si les élus, groupes de travail <strong>et</strong> permanents du CNOSF ont renforcé les débats <strong>et</strong> lesrapports avec les pouvoirs politiques, <strong>Henri</strong> Sérandour s’y est aussi engagé pleinement,en initié <strong>et</strong> pas seulement dans les relations avec l’État : « j’avais déjà été vice-président<strong>et</strong> président de la Fédération Française de natation <strong>et</strong> j’avais eu à me confronter avec lesprésidents des régions, des départements, les maires, les députés, les sénateurs. Il en aété de même avec les groupes Sport de l’Assemblée nationale <strong>et</strong> du Sénat ».2003, Guy Drut, Jean-Claude Killy, <strong>Henri</strong>Sérandour <strong>et</strong> Jacques Rogge, avec le présidentJacques Chirac sur le perron de l'Elysée.Jacques Grospeill<strong>et</strong>, directeur des Sports de la ministre Edwige Avice (gouvernementMauroy) narre notamment : « Lorsque j’ai été nommé directeur des sports en 1981, laministre devait faire un voyage en Égypte pour signer un accord avec le ministre desSports égyptien. Elle souhaitait partir avec un dirigeant du sport. J’ai proposé <strong>Henri</strong>,alors président de la Fédération Française de natation. À c<strong>et</strong>te époque, je me souciaispeu des couleurs politiques <strong>et</strong>, à son r<strong>et</strong>our, Edwige Avice m’a dit : « vous avez oubliezde me dire que votre président de fédération était un peu de droite ! ». Cela m’avaitéchappé. Nous en avons beaucoup ri <strong>et</strong> ça n’a pas empêché une très bonne entente entreeux deux. <strong>Henri</strong> a toujours eu des opinions politiques assez tranchées, mais il ne lesa jamais mises en avant dans ses fonctions officielles. » Edwige Avice confirme aujourd’hui :« <strong>Henri</strong> Sérandour représente une famille qui, j’espère, jamais ne se dispersera. Pour moic’est un grand frère. J’ai envie de lui dire « Merci Monsieur le président ». »De fait, pour le président du CNOSF, la relation avec l’État aura d’abord été constituée par« des rapports directs avec les ministres, en particulier en charge des Sports, leur cabin<strong>et</strong>,direction <strong>et</strong> services, parce que cela implique des contacts permanents. Je dis toujours56

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