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Cluster II - Global Public Policy institute

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434.7 Partenariat et cohérence66 L’approche <strong>Cluster</strong> visait également à renforcer la réponse humanitaire en soutenant letravail des acteurs humanitaires au titre de partenaires égaux (comme défini dans lesPrincipes du Partenariat), 82 en renforçant la cohérence de leurs directives stratégiqueset en assurant la réalisation des standards minimums. Les <strong>Cluster</strong>s ont été créés pouraméliorer le partenariat et la cohérence à la fois au sein des <strong>Cluster</strong>s et entre eux.67 En RDC, les personnes interrogées voient largement l’approche <strong>Cluster</strong> capablesd’améliorer les partenariats. Les participants voient les réunions <strong>Cluster</strong> comme des forumsde réseautage où les relations sont approfondies, par exemple entre ONG nationales etinternationales. L’approche a étendu l’influence des ONG internationales, en particuliergrâce à l’accord sur le co-facilitateur. Dans le même temps, le cas de la RDC démontreclairement que l’amélioration des partenariats n’est pas automatique et qu’elle dépendlourdement de la performance des agences des Nations unies en termes de facilitationde réunions et de préservation de leur impartialité. Elle dépend aussi de la capacité desONG et de leur aptitude à remplir leur rôle de co-facilitateur. 83Le partenariat s’amélioremais ce n’est pasautomatiquePrincipaux progrès et réussites68 Le Coordinateur humanitaire, OCHA et de nombreuses ONG internationales ont pousséavec succès pour un rôle accru des acteurs non Nations unies dans l’approche <strong>Cluster</strong>.Par exemple, en 2008, le Coordinateur humanitaire a décidé que les agences chef de filedevaient nommer une ONG co-facilitatrice au niveau national après la mise en œuvreréussie du concept de co-facilitateur au niveau provincial (par exemple dans les <strong>Cluster</strong>sanimés par l’UNICEF depuis 2006). Le but était d’assurer une meilleure participation desONG dans la coordination <strong>Cluster</strong>, un meilleur accès aux ONG internationales et localesau Pooled Fund et un partage de la charge de travail au niveau des tâches de coordination.Dans le même temps, cela a renforcé l’approche <strong>Cluster</strong> dans des zones où les ONG sontactives mais où les agences des Nations unies n’ont pas d’accès. Dans de nombreux cas,les accords entre chef de file et co-facilitateur de <strong>Cluster</strong>s fonctionnent sans problème :les <strong>Cluster</strong>s Santé, Education, WASH et Biens non alimentaires à Bunia ont trouvé unmodus operandi qui s’avère une réussite. L’accord a donné à certaines ONG un accès auxformations de coordination <strong>Cluster</strong> (par exemple : Santé, Education et Protection). Dansle même temps, l’accord sur le co-facilitateur a un certain nombre d’inconvénients. Lesco-facilitateurs sont souvent poussés à ce poste sans avoir les compétences et capacitésnécessaires. 84 De ce fait, le Service d’Aide Humanitaire de la Commission européenneLa co-facilitation des clusters82 Ceux ci sont, selon la Plateforme Humanitaire <strong>Global</strong>e (2006), l’égalité, la transparence, l’approchebasée sur les résultats, la responsabilité et la complémentarité. Pour plus de détails, voir: http://www.globalhumanitarianplatform.org/pop.html#pop, accès le 29/12/200983 Interviews au Nord Kivu; groupes de discussion, y compris avec des ONG locales au Nord Kivu84 Les évaluateurs ont pris connaissance d’un cas où le co-facilitateur a été nommé en son absence et n’arrivaitpas, plus tard, à se décharger de cette fonction.Résumé exécutif Introduction Méthodologie Contexte Résultats Conclusions Recommandations

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