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Siriki Zanga Coulibaly - Afristat

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• L’équation de participation au marché de la location au logement est décrite par la variable latente :Y 1 = X 1 b 1 + U 1On observe seulement l’indicatrice L=1 si Y1>0, L=0 sinon.Les hypothèses :• Par définition, le loyer n’est observé que lorsque le ménage est locataire (L=1).• Pour estimer le modèle sur les loyers observés, il faut donc impérativement utiliser E(Y 2 /L=1) et nonE(Y 2 ). Cette espérance (E(Y 2 /L=1)) fait donc intervenir les perturbations des deux équations U1 et U2.• On fait donc l’hypothèse que ces deux perturbations suivent une loi normale multivariée.• La variance de la perturbation de la première équation est normalisée à 1 sans perte de généralité. Parcontre, on peut estimer le coefficient de corrélation linéaire entre les deux perturbations et la variance dela perturbation de l’équation de loyer.La démarche :Elle se fait en deux étapes :• D’abord une estimation Probit sur le statut d’occupation du logement (locataire=1/Non locataire=0).On régresse donc le statut d’occupation sur les caractéristiques du logement, éventuellement en prenanten compte quelques variables socio-économiques (GSE, secteur institutionnel, etc.) ;• On calcule la correction de Heckman, égale à l’inverse du ratio de Mills. Pour les locataires et les nonlocataires, l’inverse du ratio de Mills est estimé comme suit :-φ(Xγ)θ ( Xγ)φ(Xγ)1 - θ ( Xγ)S’il s’agit des ménages locatairesS’il s’agit des ménages non locatairesAvec φ et θ représentant respectivement les fonction de densité de la loi normale centrée-réduite et safonction de répartition. γ est l’estimation de b 1 .• On régresse ensuite Y 2 sur X 2 et H (inverse du ratio de Mills) et on stocke le résultat de l’estimation.Les pays adoptent généralement l’une des trois approches, mais les ont rarement rapprochés. L’estimation duloyer fictif obtenue par les trois approches donne en général des résultats assez différents. Sous réserve depouvoir la mettre aisément en œuvre, il souhaitable de retenir l’approche préconisée par Heckman pourl’estimation du loyer fictif. La solution de second rang est fournie par le modèle de régression log linéaire.3.3 Traitement des dépenses des fêtes et cérémoniesLes dépenses de fêtes et cérémonies entreprises par le ménage ne sont pas à prendre en compte dans laconsommation du ménage dans le cadre de l’analyse de la pauvreté. Cette position s’explique par le fait que denombreuses personnes extérieures au ménage sont associées au processus de consommation à cette occasion. Laprise en compte de ces dépenses tendrait à surestimer le niveau réel de consommation du ménage.3.4 Traitement des dépenses en transferts en nature et en espèce des ménagesL’optique consommation adoptée pour la mesure du niveau de vie des ménages recommande la prise en comptedes consommations courantes de toute origine. C’est dans ce cadre que les transferts en nature sontgénéralement intégrés dans la consommation des ménages dans toutes les études sur la pauvreté dans les Etatsmembres d’AFRISTAT.Quant aux transferts en espèce, ils sont considérés comme des revenus en attente d’affectation et ne rentrentdonc pas directement dans le champ des consommations des ménages. En effet, rien ne certifie que cesTechniques de mesure et d’analyse de la pauvreté dans les Etats membres d’AFRISTATSupport de cours, ISE 3 – ENSEA, Juin 200712

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