sexuel

WHISTLING
AT A GIRL
ON CAMPUS
IS NO
COMPLIMENT.
The law punishes sexual harassment with 2 years of
imprisonment and a fine of €30,000.
04 13 550 550 harcelement-sexuel@univ-amu.fr
Aix-Marseille University’s assistance service
against sexual harassment
12 Certaine affiches de la campagne
« Écouter – Aider – Conseiller. Ensemble
contre le harcèlement sexuel » d’Aix-Marseille
Université sont traduites en anglais.
Les excuses publiques par voie
de communiqué de presse du Président
de l’université de Lille 2, suite aux
propos d’un professeur de droit
en amphi : « De tels comportements
ne peuvent qu’entraîner une condamnation
sans équivoque de la part de
la présidence de l’université ». Le communiqué
indique également qu’une enquête
est en cours et que le professeur va être
convoqué en vue d’une procédure
disciplinaire. En outre, le président de
l’université, Xavier Vandendriessche,
y présente ses excuses à toutes les personnes
« qui auraient pu être choquées
par de tels propos ».
13 La communication est un point sensible
dont les établissements doivent se saisir
rapidement.
question, même s’il n’est pas tout à fait prêt à traiter les situations
qui se présenteraient ; elle peut aussi donner le temps à l’information
de se diffuser largement.
i D’un autre côté, une information diffusée trop longtemps avant
l’existence de réponses concrètes aux besoins des usager·e·s peut
créer des attentes et des frustrations si une situation de harcèlement
reste sans interlocuteur ou interlocutrice. Le facteur « temps » est
ici important : la mise en place des procédures nécessite souvent
un temps long (six mois à un an, voire plus) qu’il faut bien anticiper.
Le temps long est surtout nécessaire pour obtenir le consensus
de la communauté et s’assurer de son indispensable implication.
Toutes ces informations sont également à diffuser auprès des partenaires
internationaux, qui sont inquiets de la prise en charge insuffisante
de ces questions dans les établissements français. Pour cela, les principaux
documents doivent être traduits au minimum en anglais, au mieux
dans les langues des principaux partenaires 12 . (Voir 11 du chapitre 4)
Communiquer sur les situations
pour rompre la loi du silence
Lorsqu’une situation est détectée, dénoncée, traitée, il est également
important de communiquer en interne sur les résultats du traitement
(cf. circulaire du 25 novembre 2015 sur la prévention et le traitement du
harcèlement sexuel dans les établissements publics d’enseignement
supérieur et de recherche relevant du ministère de l’éducation nationale,
de l’enseignement supérieur et de la recherche).
Cette communication permet :
i de manifester aux victimes que l’injustice qu’elles subissent a été
prise en considération par l’institution ;
i de rassurer l’ensemble des usager·e·s de l’établissement sur le
fait que l’impunité et le silence entournant de tels faits, qui ont été
longtemps la règle, ne sont plus tolérés ; 13
i de créer un effet dissuasif.
Aussi, cette communication doit-elle être menée jusqu’au bout dans une
logique de transparence. Lorsqu’une sanction est prononcée par la commission
disciplinaire, il est important que l’affichage des décisions de la
commission soit large et mentionne explicitement les faits à l’origine de
la sanction dans une double perspective de prévention et de transparence.
Il est recommandé également aux établissements de communiquer rapidement
à l’extérieur, y compris dans la presse, sur les décisions prises
par leur commission disciplinaire. À défaut, l’une des parties pourrait
transmettre elle-même à la presse les informations dont elle dispose,
avec le risque que la communication échappe à l’établissement.
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3 — Communiquer
pour prévenir
et traiter
le harcèlement
sexuel