SAINT-LO - Centre Oecuménique de Rencontres Européennes

The morning is quiet. People come to assure us
that the Americans are 2km away from here,
but we don’t hear anything. We wait anxiously.
Mr Perier, mayor of St-Lô, arrives saying “the
Americans are in the field behind the house!”
Shouts of joy, panic. Dad goes to see and when
he gets back from going to get some cider, he
announces that the American vanguards are
here. They are in small groups and are
spreading out in the fields, following the hedges.
Some jeeps with radio sets are there. None of
them speak French. Soldiers are still arriving,
but the German artillery is active and we can
hardly leave the house. The shells start falling
quite near.
Mercredi Mercredi 2 2 août août 1944 : Jour Jour Jour de de la la LIBERATION
LIBERATION
La matinée est calme. Des personnes nous
certifient que les Américains seraient à 2 km
d’ici, mais nous n’entendons rien. Nous
attendons anxieux.
Midi et demi : Monsieur Perier, maire de St-
Lô, arrive en disant : « les Américains sont
dans le champ derrière la maison ! » Cris de
joie, affolement. Papa va voir et en revenant
de chercher du cidre nous annonce que les
avant-gardes américains sont là. Ils sont par
petits groupes et s’éparpillent dans les
champs, suivant les haies. Quelques jeeps
sont déjà là, avec des postes de radio. Aucun
ne parle français. Il arrive toujours des
soldats, mais l’artillerie allemande est active
et nous ne pouvons presque pas sortir. Les
obus commencent à tomber assez près.
Der Vormittag ist ruhig. Leute versichern uns,
dass die Amerikaner 2 km von hier sind, aber
wir hören nichts. Wir warten ängstlich.
Monsieur Perier, Bürgermeister von St-Lô
kommt an und sagt: „die Amerikaner sind in
dem Feld hinter dem Haus!“ Aufschrei der
Freude. Wir sind durcheinander. Papa geht
nachschauen, und kommt zurück mit Cidre und
verkündet uns, dass die amerikanischen
Vorposten da sind. Sie sind kleine Gruppen und
zerstreuen sich in den Feldern, die Hecken
entlang. Einige Jeeps sind schon mit
Fernmeldesendern da. Keiner spricht
Französisch. Es kommen immer neue Soldaten,
aber die deutsche Artillerie ist aktiv, und wir
können fast nicht hinaus. Die Granaten
beginnen, ziemlich nahe zu fallen.
Journal – Diary – Tagebuch Jacques BRALEY 1944 32/45