74 _ GUIDE ANGLETERRE Angleterre Big Two, Big Four, Big Five, Big Six… Et peut-être bientôt un Big Seven avec l’émergence d’Everton. Bref, encore plus de chocs pour le championnat le plus riche et médiatisé de la planète. Pour encore plus de buts? Rien n’est moins sûr au regard du dernier mercato très orienté vers l’arrière. Bientôt la fin des portes ouvertes dans le plus grand parc d’attractions du monde? Par Kevin Charnay et Mathias Edwards / Photos: Panoramic et Iconsport Dele Alli et Christian Eriksen. Benjamin Mendy incognito.
Le nouveau logo Manpower. Ménage à trois ANALYSE Stades pleins, temps morts inexistants, stars en pagaille, matchs à midi pour que le public asiatique puisse aussi croquer: cette année encore, le feuilleton de la Premier League proposera un spectacle fait de tous les clichés que le genre impose, à la plus grande joie de son audience –la plus large au monde. Mais il y a un particularisme que le blockbuster le plus cher du football tente peu à peu d’éradiquer: ses bourdes défensives, qui ont longtemps fait le bonheur des bêtisiers (voire la tendance mercato). Outre l’importation de gardiens de but et d’entraîneurs étrangers, gages de rigueur, c’est aujourd’hui sur le plan tactique que la Premier League fait sa révolution. Et c’est évidemment un technicien italien qui a initié le mouvement. Ce sont en effet des valises bien pleines qu’Antonio Conte a posées à Londres l’été dernier, en prenant en main la destinée de Chelsea. Conte, ce sont des costards Dolce & Gabbana, des Berluti, des implants capillaires et un autobronzant, mais pas que. L’excédent de bagages de l’ancien Mister de la Juve contenait un 3-4-3 aussi commun en Serie A qu’inhabituel en Premier League. Dans un championnat où la routine de toutes les grosses écuries était rythmée par le 4-2-3-1, le concept a intrigué, avant de semer la terreur chez les adversaires des Blues et de permettre à son dépositaire transalpin d’être élu manager de l’année par ses pairs. Un an plus tard, la formule a fait école et s’est répandue comme une traînée de poudre. D’Arsenal à Crystal Palace, en passant par Everton ou encore l’archaïque Stoke City (pourtant pas le club le plus progressiste en matière de jeu), ce sont pas moins de sept équipes qui se sont présentées avec trois défenseurs centraux sur les deux premières journées de la saison qui vient de débuter. Des formations essentiellement managées par des entraîneurs non-britanniques, ceci expliquant peut-être cela. Si bon nombre d’équipes ont revu leur plan de jeu, c’est également pour cesser d’être ridicules when wednesday comes. Depuis le sacre du Chelsea de Di Matteo en 2012, aucun club anglais n’est parvenu à se hisser en finale de la ligue des champions. Pire, ils ne sont que deux –à nouveau Chelsea en 2014, et Manchester City en 2016– à avoir atteint le stade des demi-finales. Un ratio risible au regard des sommes investies, qui pousse à plus de sérieux dans la construction d’effectifs en mal d’équilibre, les joutes européennes n’étant malheureusement pas compatibles avec l’insouciance offensive dont se délectent chaque week-end les fans du championnat anglais. À ce jour, Chelsea mis à part, l’équipe qui semble le mieux maîtriser ce nouveau système se nomme Tottenham. Ça tombe bien, c’est un vrai prétendant au titre. Cinquièmes en 2014-2015, troisièmes en 2015-2016, dauphins des Blues la saison passée: la logique voudrait que la courbe ascendante des Spurs mène les coéquipiers d’Hugo Lloris sur la plus haute marche du podium en fin de saison. Avouons-le, un triomphe des Spurs serait jouissif. Et pas seulement parce que Tottenham n’a plus été sacré depuis 1961. Pour son coach, d’abord. Disciple revendiqué de Marcelo Bielsa, Mauricio Pochettino n’a cessé de faire progresser l’équipe depuis son arrivée en 2014. Adepte d’un pressing haut, l’homme n’est prisonnier d’aucun schéma, seul compte l’épanouissement de ses trois pépites (Eriksen, Alli, Kane). Et puis, Tottenham, c’est également une direction sportive cohérente, plus intelligente que clinquante. Quand il s’agit d’acheter, tout du moins. Car pour ce qui est de vendre, le club sait faire, on l’a encore vu cet été. Malgré tout, les bookmakers placent le club du nord de Londres derrière les deux Manchester et Chelsea. Car il y a un paramètre que les vice-champions en titre vont devoir gérer: jouer toute leur saison à domicile à Wembley, le temps que leur nouvelle enceinte sorte de terre. C’est loin d’être gagné: l’an passé, c’est ce qui a saccagé leur campagne en C1. •
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