PUBLI REPORTAGE la sécurité : qu’ils soient utilisés ou non à des fins professionnelles, les appareils personnels sont autant de point de connexion vers l’extérieur, augmentant les pesant sur les données : virus, perte de l’appareil, piratage, vol de données… Mais rien de nouveau : le phénomène ne vient qu’accentuer un risque déjà présent. Il convient donc de traiter ce problème à la fois par la protection des données et la sensibilisation du personnel. La collaboration du service informatique est alors cruciale pour accompagner ce phénomène. L’autre point de réticence majeure fréquemment évoqué par les employeurs est le manque de contrôle sur le travail effectué, conjugué à la présence de distractions (jeux, réseaux sociaux). La plupart des études sur le sujet ne montrent pas d’effet significatif dans un sens comme l’autre, toutefois il faut rester vigilant sur l’utilisation abusive de ces appareils (comme tout autre) dans les situations à risque. DE VRAIS ATOUTS À EXPLOITER… Passé les risques et réticences que peut amener le BYOD, cette pratique apporte également de nombreux avantages. C’est en particulier un atout possible au développement de l’implication du personnel, principe majeur du management de la qualité selon la norme ISO 9001. En effet, en utilisant un équipement qu’il a choisi, le salarié sera plus enclin à s’adapter aux outils logiciel et procédures qu’on lui impose. Ce point d’équilibre entre confort et effort permet d’obtenir de très bons résultats dans la conduite du changement. Ensuite, le BYOD présente un certain avantage en matière de productivité. Le salarié, en amenant un terminal qu’il connait et a configuré à son goût, sera naturellement plus à l’aise dans son utilisation quotidienne… à condition bien entendu que l’on s’assure qu’il soit suffisamment puissant et doté des logiciels adéquats. Il peut être intéressant de mettre en place des procédures de validation en ce sens. Enfin, le BYOD présente des avantages en termes de coût. En effet, les ordinateurs, tablettes ou smartphone que le salarié va amener au travail seront autant d’équipements dont l’entreprise ne supportera pas l’investissement ni le remplacement. Certaines entreprises proposent toutefois des compensations qui annulent cet effet. En outre, si l’utilisation de son propre matériel est imposée au salarié (directement ou indirectement), il faut s’attendre à un impact inverse sur la motivation et l’implication de ce dernier. Il faudra également être vigilant sur un second effet négatif : parce que des outils professionnels sont présents sur ces appareils personnels, certains actifs (notifications, e-mails), le salarié peut ressentir une pression supplémentaire conduisant au surmenage si aucune mesure préventive n’est prise. CHOISISSEZ LES BONS OUTILS LOGICIEL POUR MIEUX ACCOMPAGNER LE BYOD Vous l’aurez compris, il sera de plus en plus difficile, en dehors de contextes précis, de dissuader durablement les salariés d’utiliser indifféremment les appareils personnels et professionnels. La meilleure approche qualité restera donc de tâcher d’accompagner au mieux ce changement. Cela passe avant tout par le choix de logiciels offrant naturellement cette souplesse. C’est le cas des logiciels web qui permettent d’accéder aux outils professionnels depuis n’importe quel terminal connecté au réseau de l’entreprise. Bernard Decoster, président de DSDSystem qui édite entre autres le logiciel QHSE Themis, commente : « En tant qu’éditeur de logiciels web et mobile, nous avons dès le départ tenu compte de cette mutation du monde de l’entreprise consécutive à la révolution du numérique. Les limites se brouillent et les habitudes changent, notre rôle est d’apporter la solution juste à chaque situation. Si un utilisateur veut utiliser par exemple son agenda Google ou Outlook pour recevoir son planning parce qu’il en a l’habitude, et si le règlement l’autorise, il doit pouvoir le faire. C’est pourquoi nous développons de nombreux connecteurs pour nos logiciels, qui sont par ailleurs pensés pour être compatible avec la majorité des ordinateurs, smartphones et tablettes. Bien entendu, c’est l’entreprise qui a le dernier mot. Si le service QHSE, le service informatique ou la direction voit la nécessité de contrôler l’accès à notre logiciel et aux données, elle le pourra toujours. Nous avons des clients en site ultrasensibles qui ont un outil parfaitement isolé, utilisé uniquement sur des terminaux propres. D’autres utilisent notre logiciel QHSE en SaaS, aussi bien depuis le PC de l’entreprise que depuis le smartphone personnel… La clé est de permettre ce choix afin de laisser chaque entreprise, chaque service, trouver le meilleur compromis. » Selon Crystal Market Research, le marché représentant le BYOD dans le monde passera de 50 à 270 milliards entre 2012 et 2022 : une mutation qui ne passera inaperçue nulle part. ● 24 IQUALITÉ RÉFÉRENCES • N°75 • Janvier 2018
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