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26 Québec Scope Magazine - juin <strong>2018</strong><br />
Entrevue<br />
Guillaume Champoux<br />
et Amélie Grenier<br />
La pièce Je préfère qu’on reste<br />
amis est originalement une pièce<br />
française. La pièce du Théâtre<br />
Beaumont est une adaptation<br />
quelque peu différente?<br />
Oui ! Le metteur scène Reynald Robinson a<br />
adapté la pièce, non seulement en « québécois<br />
» mais en version « ville de Québec ».<br />
Les références françaises ont été transposées<br />
pour la région de Québec. L’histoire<br />
et les personnages demeurent les mêmes.<br />
Mais plutôt que d’avoir un humour français<br />
et plus cérébral, on y trouve un côté plus<br />
instinctif et spontané. On parle même des<br />
Nordiques ! Ha ha ! C’est amusant pour nous<br />
aussi, de pouvoir joindre le public encore<br />
plus personnellement.<br />
Pour vous, en quoi le théâtre d’été<br />
diverge-t-il du théâtre traditionnel?<br />
D’abord, le théâtre d’été a tendance à avoir<br />
une mauvaise réputation, celle d’être un<br />
théâtre plus cabotin et clownesque, qui ne<br />
présente aucune moralité. Par contre, cette<br />
adaptation de la pièce Je préfère qu’on<br />
reste amis est loin d’être comme ça, elle<br />
possède du contenu, un beau message. Les<br />
gens pourront s’identifier à la pièce car c’est<br />
du vrai, et le Théâtre Beaumont-Saint-Michel<br />
est fort.<br />
«<br />
Il aime la bière et s’habille<br />
en mou, c’est un gars<br />
qui ne s’en fait pas et qui vit<br />
le moment présent.<br />
«