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Essentiel Prepas 26 avril 2019

Essentiel Prépas, édité par HEADway Advisory. Premier magazine entièrement dédié aux classes préparatoires EC. Sous la direction d'Olivier Rollot headway-advisory.com

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l’essentiel du sup prépas dossier <strong>avril</strong> <strong>2019</strong> N° <strong>26</strong><br />

Selon le lycée…<br />

Les chances d’admission en CPGE dès le<br />

premier vœu sont beaucoup plus fortes<br />

pour les élèves inscrits en terminale<br />

dans le lycée accueillant la CPGE. Ainsi à<br />

niveau scolaire égal, un élève de terminale<br />

S fréquentant un lycée accueillant une<br />

CPGE a une probabilité d’admission dans<br />

cette CPGE supérieure de 7,8 points d’être<br />

admis dans cette CPGE. Les lycéens issus<br />

d’un lycée privé ont moins de chances<br />

ont également moins de chance de voir<br />

leur candidature en CPGE retenue.<br />

Surtout à niveau scolaire identique, un<br />

élève scolarisé dans un lycée à « niveau<br />

faible » aura plus de chances d’être admis<br />

en CPGE que celui inscrits dans un<br />

« bon » lycée. Les élèves de terminale S<br />

inscrits dans un lycée dont la moyenne<br />

au baccalauréat est inférieure à 12 ont<br />

une probabilité supérieure de 4,5 points<br />

d’être admis à leur premier vœu en CPGE<br />

que les élèves évoluant dans un lycée<br />

dont la moyenne au bac se situe entre<br />

12 et 13. Selon la DEPP « ce résultat, à<br />

première vue étonnant, s’explique sans<br />

doute par le fait que si les notes sont<br />

importantes dans le choix des jurys, les<br />

appréciations portées sur les bulletins<br />

le sont également ». Ainsi un élève avec<br />

une moyenne de 12 peut avoir un dossier<br />

élogieux dans un lycée de niveau faible<br />

alors que ce même élève peut être mal<br />

classé et avec des avis moins favorables<br />

dans un lycée de bon niveau.<br />

Sébastien Gémon<br />

La baisse des inscriptions<br />

en 2018<br />

On le pressentait. Les hésitations des<br />

bacheliers face au financement erratique<br />

de Parcoursup ont bien conduit à une<br />

baisse du nombre d’élèves en classes<br />

préparatoires : -1,6 % par rapport à 2017<br />

selon la note de la DEPP soit en tout<br />

85100 étudiants. En première année, on<br />

compte en tout 760 inscriptions de moins.<br />

<strong>Essentiel</strong>lement dans la filière EC.<br />

Femmes et hommes inégalement<br />

touchés. Une baisse qui touche<br />

essentiellement les femmes : leur nombre<br />

diminue de 3,5 % pour atteindre environ<br />

18 700 inscrites, représentant ainsi 88 %<br />

des baisses d’effectifs en première année.<br />

Un repli des inscriptions est également<br />

observé en deuxième année (-590) et<br />

touche essentiellement les hommes, avec<br />

une diminution de 480 élèves. Ce recul<br />

est entièrement attribuable au nombre<br />

nettement inférieur de redoublants par<br />

rapport à l’année précédente (-8,8 %<br />

soit 660 étudiants de moins).<br />

La filière économique est la plus<br />

concernée. Avec près de 1000 étudiants<br />

en moins en 2018-<strong>2019</strong> (-5,4 %), la<br />

baisse des effectifs est particulièrement<br />

marquée dans les classes préparatoires<br />

économiques et commerciales. Elle<br />

représente même 80 % de la baisse.<br />

Les effectifs des nouveaux entrants en<br />

CPGE baissent de 1,3 %; ils sont environ<br />

42 100 inscrits à la rentrée 2018. Seule la<br />

filière scientifique est épargnée (+0,2 %).<br />

Les filières économiques et littéraires<br />

voient leur nombre de nouveaux inscrits<br />

diminuer respectivement de 3,8 % et 3,4 %.<br />

C’est à Paris et en Ile-de-France que<br />

la diminution des effectifs en CPGE est<br />

la plus marquée, avec 1250 étudiants<br />

en moins cette année. Cette baisse se<br />

concentre à 70 % sur Paris qui perd<br />

870 étudiants. L’ensemble des autres<br />

capitales régionales métropolitaines<br />

gagne à l’inverse près de 300 étudiants.<br />

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