Sami HAMZA Analyse probabiliste de la vulnérabilité sismique - CSTB
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essorts en torsion non linéaire<br />
élément <strong>de</strong> jonction<br />
élément linéaire sans masse<br />
Fig. 1.18 – Modélisation <strong>de</strong> rotules p<strong>la</strong>stiques selon Fajfar [39]<br />
M<br />
Fig. 1.19 – Loi moment-rotation <strong>de</strong>s ressort modélisant les rotules p<strong>la</strong>stiques selon Fajfar [39]<br />
proposé par le <strong>CSTB</strong> [29].<br />
Les modèles utilisant une seule diagonale équivalente sont évi<strong>de</strong>mment insuffisants pour reproduire<br />
le comportement <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> maçonnerie sous chargement cyclique, les sollicitations<br />
hors-p<strong>la</strong>n du mur et les défauts <strong>de</strong> liaison portique/panneau. Des modèles ont été proposés qui<br />
adoptent <strong>de</strong>ux ou plusieurs diagonales équivalentes avec <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> comportement non-linéaires.<br />
Ainsi, Klinger et Bertero [56] ont proposé le premier modèle <strong>de</strong> diagonales équivalentes avec<br />
<strong>de</strong>s régles hystérétiques. Le modèle comporte <strong>de</strong>ux diagonales équivalentes reliant les joints<br />
poteau/poutre et permet <strong>de</strong> simuler l’adoucissement dans le panneau <strong>de</strong> maçonnerie et <strong>la</strong><br />
dégradation <strong>de</strong> rigidité observée sous chargement cyclique (cf. fig. 1.20). Le modèle <strong>de</strong> Doudoumis<br />
et al [21] a permis <strong>de</strong> simuler <strong>la</strong> perte <strong>de</strong> résistance due au chargement cyclique. La<br />
diagonale équivalente ne résiste qu’en compression et sa loi <strong>de</strong> comportement présente un palier<br />
à <strong>la</strong> résistance maximale du mur, suivi d’un adoucissement jusqu’à <strong>la</strong> ruine (cf. fig. 1.21).<br />
D’autres auteurs ([93], ...) proposent <strong>de</strong>s modèles globaux <strong>de</strong> maçonnerie contenant plus <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux diagonales équivalentes afin d’estimer <strong>la</strong> contribution d’une zone <strong>de</strong> compression plus <strong>la</strong>rge<br />
dans le panneau (cf. fig. 1.22).<br />
D’une façon générale, il est difficile d’extrapoler les modèles <strong>de</strong> ”bielles équivalentes”. La formation<br />
<strong>de</strong> ces bielles dépend fortement du type <strong>de</strong> matériau et <strong>de</strong> <strong>la</strong> géométrie.<br />
23<br />
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