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BATIMAG GUYANE NUMERO 2

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Dossier N°2

Le risque routier en entreprise

Un constat accablant

mais des réponses possibles

Le risque routier est un risque professionnel majeur.

C’est la première cause de décès par accident au travail.

En effet, près de la moitié des accidents mortels du

travail de salariés du régime général sont des accidents

de la route.

De nombreux salariés passent une grande partie de

la journée au volant de leur véhicule dans le cadre

des missions qu’ils effectuent pour leur entreprise et

sont, du fait de leur activité, exposés au risque routier

professionnel.

Il est important de noter que ce risque concerne également

le trajet-travail.

Cet ensemble de risques engendre des coûts directs,

indirects et préjudices immatériels.

Le recueil et l’analyse des données relatives aux accidents

survenus dans l’entreprise permettent de décrire

la sinistralité, d’analyser les causes, les circonstances

et les conséquences des accidents et d’en établir une

typologie.

Dans la pratique, l’étude de la sinistralité, couplée à un

audit de l’entreprise, s’articule sur 4 axes principaux

propres à l’entreprise :

• Le véhicule ;

• Le conducteur ;

• L’environnement ;

• L’organisation de l’entreprise.

Quels objectifs ?

• Respecter la réglementation

La loi impose à tout employeur l’obligation de prendre

toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité

de ses salariés et protéger leur santé physique et

mentale :

- obligation d’élaborer un Document Unique d’Évaluation

des Risques (DUER),

- évaluation des risques professionnels. On y inclut les

Risques Psychosociaux (RPS),

- obligation de mise à jour du Document Unique.

• Travailler les coûts directs et indirects de

l’entreprise

Dans le calcul de la charge liée aux accidents de la

route, il faut comptabiliser :

- les coûts directs : assurances, AT, ITT,

- les coûts indirects : franchises, immobilisation de

véhicules, indisponibilité ou remplacement de salariés,

temps de gestion des dossiers,

- les préjudices immatériels : délais non tenus, mauvais

climat social, perte de clientèle.

Il devient aujourd’hui indispensable, pour prévenir ces

risques, de sensibiliser l’ensemble du personnel au

respect des règles concernant l’alcool au volant, les

limitations de vitesse et plus généralement du Code de

la route, le port de la ceinture de sécurité, l’utilisation

du téléphone, etc.

L’entreprise doit avoir une politique de prévention

applicable aux quatre grands domaines indissociables :

déplacements, véhicules, communications et compétences

(voir encadré).

> Suite page 66

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