THE COMMUTER #2

SUSTAINABLE DEVELOPMENT / DEVELOPPEMENT DURABLE
ADDITIONAL INFORMATION
email : sargassesproject@gmail.com
https://sargasseproject.com/
PLUS D’INFORMATIONS
Mail : sargassesproject@gmail.com
https://sargasseproject.com/
for packaging.» Guibout contacted the
laboratory at the Algae Technology &
Innovation Center (CEVA) to get his product
certified. The process is protected
by a registered patent.
A Constantly Renewable Source
After its first round of innovations, the
Sargasse Project was a laureate at the
Overseas Innovation Competition, one
of 22 finalists out of 130 candidates.
«Ever since, we have made a lot of
contacts and attracted the curiosity of
clients, investors…» And it seems as if
the concept has a sustainable future:
«We are looking at scientific trends that
indicate there will be more and more
sargassum; at least for the next ten
years,» conjectures Guibout.
What is needed to motivate the staff,
which wants to expand to the industrial
level, is the creation of a pilot manufacturing
plant. A space of approximately
1,600 square meters for drying, storing,
and transforming seaweed, the
future production facility should have
the capacity to transform 3,000 tons
of washed-up algae. The facility could
potentially treat other types of vegetal
debris as well—sugarcane bagasse for
example—in order to guarantee the
economic longevity of the project and
allow it to function year-round. The infrastructure
and its techniques could
then be duplicated on other islands.
«Reconciling economics and
ecology»
«We are working on this project with
several environmental partners. We
hope that will create a circular economy,»
explains Guibout. «The raw
material will be delivered to manufacturers
interested in the fabrication
of products that respect the environment.»
They have set their sights on the paper
industry and that of molded cellulose
(egg cartons, containers, fastfood
packaging…), there are untold
examples, especially when facing
increasingly strict regulations concerning
the use of plastic. If the project
becomes reality, «trash collectors will
be thrilled,» says Guibout, with a smile.
From collecting the seaweed to the
final product: creation of jobs and a
new perspective for the future.
Guibout se rapproche alors du laboratoire
du Centre d’étude et de valorisation des
algues (CEVA) pour faire certifier sa création.
Le process fait l’objet d’un brevet déposé.
Une source en constant
renouvellement
Suite à ces premières découvertes, Sargasse
Project est retenu comme lauréat
du Concours Innovation Outremer faisant
partie des 22 finalistes sur 130 candidatures.
« Depuis, nous avons eu beaucoup
de relais et avons attiré la curiosité des
clients, des investisseurs… ». Il faut dire
que le concept semble avoir un avenir durable
: « On s’est projeté sur des tendances
scientifiques qui montrent qu’il y aura de
plus en plus de sargasses ; au moins pendant
les 10 prochaines années », estime
Pierre-Antoine Guibout.
De quoi motiver l’équipe qui souhaite passer
à un niveau industriel en créant une
fabrique « pilote ». D’une surface d’environ
1600 m2 comprenant le séchage, le stockage
et la transformation, la future unité
de production aura la capacité de transformer
3000 tonnes d’algues échouées.
Elle pourrait potentiellement traiter
d’autres types de déchets végétaux - la
bagasse par exemple - afin de garantir
la pérennité économique du projet et de
permettre un fonctionnement à l’année.
L’infrastructure et ses process pourront
être dupliqués dans d’autres îles.
« Réconcilier économie et
écologie »
« Nous travaillons sur ce projet avec plusieurs
acteurs de l’environnement. Nous
tenons à ce qu’il s’inscrive dans l’économie
circulaire, à toute étape de sa réalisation
et de son fonctionnement », explique
Pierre-Antoine Guibout. « La matière première
sera ensuite livrée aux industriels
intéressés par la fabrication de matériaux
respectueux de l’environnement ».
En ligne de mire, l’industrie papetière et
l’industrie de la cellulose moulée (boite
d’œufs, barquettes, packagings de fastfood…
les usages ne manqueront pas et
encore plus dans un contexte où la réglementation
sur les plastiques se fait de plus
en plus drastique. Si le projet se concrétise
: « les acteurs du ramassage vont être emballés
!» se réjouit Pierre-Antoine Guibout.
De la récolte aux usages : création d’emplois
et valeur ajoutée en perspectives.
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