AUTOINSIDE Édition 7/8 – Juillet/Août 2021

ÉDITION 7/8 – JUILLET – AOÛT 2021
Union professionelle suisse de l’automobile (UPSA)
AUTO
INSIDE
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses
Lavage et entretien
Des voitures étincelantes ou
comment les garagistes génèrent
des affaires supplémentaires
Pages 8 à 28
Batteries et coronavirus
Les garagistes ont bénéficié
de la hausse de la demande
en batteries de voitures.
Pages 32 et 33
Bien commencer son apprentissage
Des apprentis donnent des
conseils et soulignent l’importance
de l’école professionnelle.
Pages 50 et 51
Une opportunité unique
Sandro Piffaretti évoque
l’évolution des canaux
d’exploitation.
Pages 76 et 77

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SOMMAIRE
Juillet – Août 2021
AUTOINSIDE | Édition 7/8
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Sommaire
5 Éditorial
6 En bref
Focus : lavage et entretien
8 Danz Autofinish nettoie chez les
garagistes
11 Nouveau portique d’Otto Christ
12 Visite de l’usine Aquarama en Italie
15 Les stations de lavage de Max Lehner AG
16 Les membres de l’UPSA se fient aux
brosses latérales intelligentes
19 Nouvelle station de lavage de KSU
20 Le nettoyage comme activité
complémentaire
22 Une station de lavage : c’est rentable
25 Éclairage idéal pour les compartiments
de lavage
26 Produits pour peintures mates
Focus : batteries / éclairage /
accessoires
30 Batteries EFB vs AGM
32 Batteries de voitures plus demandées
que jamais
34 Alimentation intelligente
AUTO
ÉDITION 7/8 – JUILLET – AOÛT 2021
INSIDE
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses
Union professionelle suisse de l’automobile (UPSA)
Lavage et entretien
Des voitures étincelantes ou
comment les garagistes génèrent
des affaires supplémentaires
Pages 8 à 28
Batteries et coronavirus
Les garagistes ont bénéficié
de la hausse de la demande
en batteries de voitures.
Pages 32 et 33
Bien commencer son apprentissage
Des apprentis donnent des
conseils et soulignent l’importance
de l’école professionnelle.
Pages 50 et 51
Une opportunité unique
Sandro Piffaretti évoque
l’évolution des canaux
d’exploitation.
Pages 76 et 77
En couverture : Voici comment tirer le
meilleur des stations de lavage. Photo : Istock
AUTOINSIDE | Juillet – Août 2021
36 Leclanché, spécialiste des batteries,
réduit le temps de charge
39 Les tendances de la technologie
d’éclairage
Politique et droit
42 La contribution de la Suisse
à la protection du climat
44 Numéros U : du bon pour les garagistes
Focus : technique
48 Actualités sur la technologie de la
direction
Formation
50 Bien commencer son apprentissage
52 Comment Jasin Ferati concilie sport et
carrière
55 Devenez un pro de la vente
56 Économistes d’entreprise diplômés
58 Début du projet « Employé de commerce
2022 » reporté à 2023
59 Professionnel(le)s de la carrosserie :
nouveaux cours
60 Business Academy
62 Événements régionaux à venir
Commerce et service après-vente
66 Le portail en ligne : opportunité pour les
garagistes
68 Enquête sur les risques du modèle d’agence
Association et sections
71 Procédure de confirmation des
réparations
72 L’UPSA vous invite à son AD
Produits et prestations
76 Entretien avec le président du CA de SAG
78 Les salons de l’automne
88 Garages
90 Aperçu et mentions légales
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nouvelles constructions ou les
transformations de concessions
automobiles et de garages
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ÉDITORIAL
Loi sur le stoppée CO 2 : le débat climatique continue
diesel, et qu’il faudra encore plus de dix
ans avant de voir la part des véhicules
électriques devenir majoritaire – si elle le
devient un jour.
Chère lectrice, cher lecteur,
Le rejet de la loi sur le CO 2
le 13 juin
2021 a été un coup de théâtre dans
la politique suisse qui aime tant les
consensus. Contre toute attente, le
comité économique et l’UDC ont réussi
à stopper cette législation excessive.
Grâce au soutien de ses membres et de
ses organisations partenaires, l’UPSA a
largement contribué à ce grand succès
politique. Au nom de mes collègues du
comité central, je remercie tous ceux
qui se sont battus pour faire échec à ce
projet dans les urnes.
Ce coup d’arrêt doit à présent être utilisé
pour élaborer un projet de loi raisonnable.
Un projet qui promeut l’utilisation
de technologies efficaces en énergie
sans continuer de pousser les coûts à la
hausse. Avec ses organisations partenaires,
l’UPSA se battra pour cela, car
contribuer à la protection de l’environnement
en sélectionnant, en utilisant et en
entretenant les véhicules de la manière
la plus judicieuse possible fait partie de
l’ADN de notre association.
Avec ses membres, l’UPSA en fournit
la preuve depuis des générations. Elle l’a
fait il y a quelques années avec le test antipollution
et, depuis 2013, par son engagement
commun avec l’Office fédéral de
l’énergie sous la forme du CheckEnergie-
Auto. À lui seul, ce dernier a permis à
200 garagistes et à leurs clients d’économiser
plus de 115 000 tonnes de CO 2
.
Par ailleurs, nous avons intégré à la
formation professionnelle différentes
compétences qui se concentrent sur la
gestion efficace de l’énergie. La branche
automobile fournit ainsi une contribution
considérable à la protection du climat.
Dans l’engouement suscité par les
voitures électriques ou semi-électriques,
on oublie aisément que plus de 95 %
des voitures de tourisme et des camions
continuent de carburer à l’essence ou au
Autour de la nouvelle loi sur le CO 2
, le
débat est vif dans l’arène politique, et
c’est logique. Une augmentation du
nombre des véhicules électriques entraînera
inévitablement une hausse massive
de la consommation d’électricité. Les
spécialistes prévoient déjà des pénuries
en hiver et lors des pics quotidiens d’utilisation.
La transition vers les énergies
renouvelables se heurte à ses limites en
raison des capacités de stockage. Les
carburants synthétiques et l’hydrogène
se prêtent idéalement au stockage et
sont distribuables par le réseau d’approvisionnement
existant. Leur production
est encore très chère, et donc peu
concurrentielle. L’inventivité et la volonté
de sortir du dilemme du climat accoucheront
de nouvelles solutions pour une
exploitation du trafic individuel motorisé
respectueuse du climat. La mobilité est
un facteur de succès trop important pour
l’économie et la société pour que l’on n’y
trouve pas des solutions en temps utile.
Cela dit, l’État doit faire preuve de retenue
avec ses injonctions, ses interdictions
et ses taxes incitatives inutiles.
Meilleures salutations,
Urs Wernli
Président central
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EN BREF
Plus d’informations sur :
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Carrosserie Suisse : Armin
Haymoz 3 ème vice-président
L’AD de Carrosserie Suisse a élu
Armin Haymoz à l’unanimité nouveau
vice-président. L’association
confère ainsi davantage de poids à
la Suisse romande au sein de son
organe directeur. Troisième vice-président,
Armin Haymoz rejoindra
Andi Stalder et Marco Flückiger au
sein du comité, et pourra désormais
y faire entendre directement les
demandes de la Suisse romande.
De g. à dr. : Carlo Ledermann, Urs Honegger, Steven Ledermann et Carlo Deza.
Passage de relais réussi chez Abt AG à Brüttisellen
Une période de plus de 48 ans s’est achevée chez Abt AG. « Pendant
quatre décennies, j’ai eu le privilège, en tant que coactionnaire, CEO et
président du CA, de marquer de mon sceau le développement réjouissant
d’Abt AG sur le marché pour en faire le principal fournisseur d’équipements
de remplacement de pneus sur le marché suisse du pneu », déclare
Carlo Ledermann. Il est fi er de passer les commandes de l’entreprise à la
nouvelle équipe de direction compétente, composée d’Urs Honegger, de
Steven Ledermann et de Carlo Deza, qui garantit au mieux la pérennité
d’Abt.
Nouveau patron pour Ferrari
Benedetto Vigna prendra ses
fonctions de CEO de Ferrari
en septembre. Il dirige jusqu’à
présent la division Puces et
capteurs analogiques du fabricant
de semi-conducteurs ST Microelectronics.
À son nouveau poste,
il sera chargé de faire avancer
la mutation technologique.
Benedetto Vigna déclare qu’il
sent l’excitation monter, mais
qu’il est également conscient de
sa lourde tâche. « Une responsabilité
vis-à-vis des performances
extraordinaires des collaborateurs
et de tous ceux pour qui Ferrari
représente une passion unique. »
Armin Haymoz.
Retour du calendrier Pirelli
Bryan Adams, musicien et photographe,
réalisera les clichés du
calendrier Pirelli 2022. L’artiste
canadien a annoncé la nouvelle
sur ses réseaux sociaux. « La
combinaison de la photographie
et de la musique est stimulante
et le calendrier comportera
certainement des individus extraordinaires.
Les prises de vue
commenceront dans quelques
semaines. Je suis captivé »,
déclare-t-il. L’annonce signale le
retour du calendrier Pirelli dont
la parution a été interrompue à
cause de la pandémie. « The Cal »
a connu d’autres interruptions en
1967, 1975 et 1983.
De g. à dr. : Roger Huber, directeur de l’ACC de Wettswil, Reto Gut, responsable
Business Unit Carrosserie, Mathias Gabler, Managing Director Amag Automobiles
et Moteurs SA, Frank Böhmerle, CTO Automobiles et Moteurs SA.
Amag : nouveau centre pour la carrosserie et la peinture
Le nouvel Amag Carrosserie Center (ACC) a été inauguré à Wettswil am
Albis (ZH). Il manifeste le développement à long terme de l’activité carrosserie
et peinture au sein d’Amag. Mis sur pied conformément à des
principes modernes, le nouveau centre de compétences tient compte du
développement durable, notamment grâce à une installation photovoltaïque
qui fournit l’énergie nécessaire à l’exploitation et aux véhicules
électriques de remplacement. « La mobilité va évoluer. À l’avenir, les
véhicules seront en partie autonomes. Cette mutation technologique
sollicite énormément le personnel technique et l’infrastructure nécessaires
pour réparer les véhicules de la dernière génération ainsi que des
générations futures », affirme Reto Gut, responsable Business Unit Carrosserie.
« Chez Amag Retail, nous sommes parés pour cette mutation. »
Benedetto Vigna.
Changement à la tête d’Hedin
Jens Sickendieck dirige désormais
les deux sites d’Hedin Automotive
à Samstagern et à Wohlen. Il
succède ainsi à Ruedi Wöll qui
quitte la direction au terme de
15 ans de bons et loyaux services.
M. Sickendieck est passé par Sixt
Leasing Suisse et par autoricardo.
ch et s’est acquitté de mandats de
conseil pour divers clients automobiles
de la région DACH.
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EN BREF
Plus d’informations sur :
agvs-upsa.ch
Nouveaux membres
L’UPSA a eu le plaisir d’accueillir
11 membres au cours du mois
de mai 2021. Ces entreprises
emploient 41 personnes au total.
Nous souhaitons la bienvenue aux
nouveaux arrivants.
Section Fribourg
– Automobiles Rossier Sàrl, Granges
– Garage Auto-Camper, Grolley
– AHG-Cars Kerzers AG, Chiètres
Section Grisons
– Garage Fratschöl GmbH, Scuol
Section Soleure
– Ueberland-Garage M. Meyer
GmbH, Selzach
– Garage Beat Marbet, Neuendorf
– Dorfgarage Bellach Ajvazi, Bellach
– Ambofi x AG, Biberist
– Garage Castellani, Däniken SO
– Fahrdynamic Automobile AG,
Däniken SO
Section Valais
– Garage Landbrücke AG, Visp
Le Romand Nicolas Leuba.
Leuba désormais membre de
la direction de l’ACS
L’Automobile Club Suisse a accueilli
Nicolas Leuba, membre du comité
central de l’UPSA, au sein de sa direction,
reprenant ainsi un siège vacant.
Son mandat actuel prendra fi n
en 2022 au moment de la première
assemblée des délégués de l’ACS
à l’occasion de laquelle il pourra
briguer un nouveau mandat de trois
ans. Nicolas Leuba, qui s’occupe
des œuvres sociales à l’UPSA, fait
désormais partie de l’exécutif de
l’ACS. Avec ses collègues de la
direction, il est notamment chargé
de la coordination des prestations,
des activités et des offres commerciales,
mais aussi de la publicité de
l’ACS dans tout le pays ainsi que
de l’adoption de directives pour
l’organisation et de la gestion de
l’administration centrale.
Claudia Meyer dirige
Renault Suisse SA
Claudia Meyer, 52 ans, a été
désignée nouveau Country
Operations Director de Renault
Suisse SA. Elle succède à Uwe
Hochgeschurzt, qui occupait le
poste par intérim depuis le 1 er
février 2021 et qui continuera de
piloter la région de distribution
DACH et Renault Deutschland
AG. Dans ses nouvelles fonctions,
Claudia Meyer est chargée du
pilotage de l’activité opérationnelle
du groupe Renault et de la
distribution des marques Renault,
Dacia et Alpine en Suisse. Elle est
membre du comité exécutif DACH.
La Suissesse quitte Nissan, partenaire
de l’alliance Nissan-Renault,
pour rejoindre le groupe Renault.
Claudia Meyer prend les commandes.
De g. à dr. : Thomas Nussbaum, directeur d’Axalta Suisse, Jan Spathelf, Partner
Manager au TCS, Enzo Santarsiero, CEO d’André Koch AG.
Le TCS collabore avec Five Star et Repanet Suisse
Depuis le mois de juin, le TCS coopère avec Five Star et Repanet
Suisse, les réseaux de réparation des marques de peintures Cromax,
Spies Hecker et Standox en Suisse. Les membres du club profitent
d’une remise s’ils font réparer leur véhicule dans des entreprises adhérentes
des deux réseaux. Thomas Nussbaum, directeur d’Axalta Suisse,
et Enzo Santarsiero, CEO d’André Koch AG, sont particulièrement ravis
de la signature de la coopération avec le TCS, qu’ils considèrent comme
une confirmation de plus du succès des réseaux. La nouvelle collaboration
prouve que le modèle de réseaux fonctionne très bien dans le
secteur de la carrosserie et qu’il porte ses fruits à égale mesure pour
les clients, les partenaires et les entreprises adhérentes.
Thomas Hurter nouveau président de « routesuisse »
Thomas Hurter, président central de l’ACS et président désigné de
l’UPSA, a été élu successeur de Daniel Hofer pour 2021/2022, le
mandant de ce dernier en qualité de président de l’association faîtière
« routesuisse » arrivant à échéance. Thomas Hurter est conseiller
national et membre de la commission des transports depuis 2007.
Gian-Luca Lardi (président central de la SSE) et le conseiller aux États
Thierry Burkart (président central de l’ASTAG) officient respectivement
en qualité de premier et de deuxième vice-président de « routesuisse ».
La 76 e assemblée des membres s’est tenue par visioconférence.
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FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Une constance impressionnante : la société Danz Autofinish AG
peut compter sur ses employés qui travaillent ici depuis plus de
10 ans, certains depuis 20 ans. Photos : Danz Autofinish
Spécialistes en préparation esthétique des véhicules
Faire disparaître la suie et
les odeurs de poisson
Daet Grâce à l’équipe de Danz Autofinish AG, les occasions se refont une beauté et les véhicules neufs
brillent de mille feux. De nombreux garagistes ont recours à cette prestation, qui, outre un sens aigu du
nettoyage, exige l’amour du détail. Mike Gadient
La pire odeur que Fabian Danz a eu l’occasion
de sentir dans une voiture était un mélange de
soupe de poisson et de désodorisant Febreze.
Cinq litres de soupe de poisson s’étaient renversés
dans le coffre de la voiture d’un cuisinier,
la tentative de sauvetage effectuée à l’aide d’un
neutraliseur d’odeurs a échoué. « On a réussi à
éliminer les odeurs et les taches », déclare non
sans fierté le propriétaire de Danz Autofinish
AG. Le dirigeant et ses collaborateurs se sont
spécialisés dans la préparation esthétique des
véhicules. Lustrage, nettoyage de l’intérieur ou
encore polissage de la peinture : depuis 35 ans,
ces prestations sont offertes aux particuliers,
aux gestionnaires de flottes, aux importateurs
et aux garagistes. « Nous nettoyons les véhicules
directement chez les garagistes, ou bien
ils nous les amènent ici », explique Danz. En cas
de forte demande, des postes de travail fixes
peuvent être aménagés dans ou devant le garage
afin d’absorber tout le volume à traiter.
La liste des membres de l’UPSA ayant recours
aux services de Danz Autofinish ne cesse de
s’allonger depuis plusieurs années, avec des
prospects venus de toute la Suisse. Pour Fabian
Danz, cet engouement va de pair avec les attentes
des clients toujours plus fortes. Il ajoute,
en caricaturant : « Si le client découvre une
goutte de cire sur la charnière de la portière,
ce sont des discussions sans fin. » Les garages
n’auraient ni le personnel ni l’infrastructure nécessaires
pour répondre à toutes les exigences
en matière de nettoyage. « La seule chose que
le client remarque, c’est si la voiture est propre.
Que le filtre à huile ait été changé ou non, cela
ne se voit pas au premier coup d’œil. »
D’après les retours de la clientèle, Danz Autofinish
se distingue par ses tarifs forfaitaires et
sa fiabilité. « Nous privilégions les solutions de
nettoyage simples. Nous voulons remplacer le
moins de choses possible, car un nouveau tapis
ou une housse de siège font vite grimper la
facture. Une approche également appréciée des
assureurs », affirme le dirigeant. Il garantit à ses
clients une grande souplesse, même si le planning
de son personnel reste un défi majeur. Il
a l’impression d’être dans un jeu d’échecs, lorsqu’il
doit, le lundi, ajuster sans arrêt le planning
des interventions. « Des voitures se vendent
durant le week-end, il faut les préparer en deux
ou trois jours. Une bonne chose pour notre activité,
mais qui complique le planning. »
Fabian Danz a acquis le goût des véhicules bien
nettoyés dès son plus jeune âge. L’entreprise
a été créée en 1986 par son père, aujourd’hui
président du conseil d’administration. Robert
Danz a détecté cette niche du marché et a offert
ses services aux garages en sillonnant toute la
région avec son véhicule de livraison. « L’assurance-qualité
n’en était encore qu’à ses débuts.
Les véhicules tout juste sortis de l’atelier pré-
8
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Sur les sites de Danz Autofinish, on effectue le nettoyage et le polissage depuis 35 ans. Fabian Danz (au milieu) a repris les rênes de l’entreprise depuis 5 ans, succédant à son père.
sentaient en général une peinture en mauvais
état », raconte Fabian Danz. Le premier gros
client a été Amag Import SA, à Lupfig (AG). Aujourd’hui,
Cotra Autotransport AG compte sur
les prestations de Danz, et livre les deux sites
principaux, à Studen (BE) sur l’ancien site de
General Motors, et à Rümlang (ZH) à l’aéroport.
« À Studen, nous nettoyons les véhicules dans
une halle de la surface d’un terrain de football,
et à Rümlang, nous offrons les mêmes prestations
sur une surface plus petite. Nous préparons
également les voitures de location retirées
de l’activité pour les vendre au détail », explique
Fabian Danz. Le chef d’entreprise a commencé
sa carrière dans le domaine commercial avant
de se consacrer au nettoyage des véhicules en
2009 au sein de l’entreprise familiale. Il a pris
peu à peu plus de responsabilités, a décroché
un diplôme en gestion d’entreprise, puis dirigé
le site de Studen.
Depuis cinq ans, il est désormais à la tête de l’entreprise,
avec sept sites et un effectif de 30 collaborateurs.
Quelque 50 000 véhicules ont été
traités l’année dernière. Cela inclut également
de brèves tâches de nettoyage d’une dizaine de
minutes, et des changements de pneus. Normalement,
il aurait dû y avoir beaucoup plus
de commandes, mais la crise sanitaire a eu un
impact sur le volume des commandes. Fabian
Danz décrit la situation en prenant l’exemple
des voitures de location : « Actuellement, nous
préparons 10 à 20 véhicules par semaine, polissage
et nettoyage intérieur inclus. Avant la
crise, on en faisait 150. » Non seulement l’activité
location piétine, mais aussi le secteur des
véhicules neufs. Les problèmes de livraison
concernant les semi-conducteurs entraînent
des arrêts de production chez les constructeurs.
Malgré cela, depuis la réouverture des
showrooms, les commandes ont nettement
augmenté du côté des garagistes, et les particuliers
dépensent plus pour le nettoyage, parce
qu’ils veulent s’accorder exceptionnellement un
polissage de la peinture.
Suite en page 10
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FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Un événement a mis l’équipe de Danz Autofinish
à rude épreuve pendant le deuxième confinement
: le nettoyage après un incendie dans
une halle de stationnement. Six voitures de collection
bien entretenues se sont retrouvées couvertes
de particules de suie et de poussière. Lors
du nettoyage du moteur, une attention particulière
a été prêtée à l’électronique, élément sensible.
La projection d’eau du nettoyeur vapeur
risquait en effet d’endommager rapidement
les éléments électriques. C’est pour cette raison
que les pièces sensibles sont toujours bien
protégées. Pour prévenir toute humidité, le système
d’allumage a été séché avec de l’air comprimé.
« Nous sommes venus à bout des odeurs
de brûlé de l’habitacle. Nous avons également
éliminé les traces de suie sur la peinture, dans
le moteur et à l’intérieur du véhicule », précise
Fabian Danz, avant d’ajouter qu’il avait fallu éliminer
tous les résidus. « Sinon, des odeurs désagréables
ressurgissent tôt ou tard. Pour éliminer
les odeurs, nous utilisons un générateur
d’ozone, capable d’aider contre les odeurs de fumée,
ou les odeurs de chiens. »
Le générateur d’ozone est l’un des nombreux
appareils qui nécessitent de former le personnel
à leur usage au quotidien. Les employés
sont régulièrement exposés aux matières dangereuses,
comme pour les travaux de l’atelier,
et à de grandes quantités de poussières dues
aux appareils de polissage. Afin de respecter
les directives de la sécurité au travail et de la
protection de la santé, Danz Autofinish AG a
rejoint la solution de branche SAD (voir encadré).
« L’adhésion à la SAD ainsi que les formations
et la documentation reçues nous aident
à passer sans problème les contrôles aléatoires
des différents organes de contrôle », explique
Fabian Danz. Une certification interne indique
quels sont les employés formés aux machines
et aux produits chimiques en question.
L’entreprise familiale prépare également l’avenir,
et s’est intéressée aux systèmes robotisés
de polissage des surfaces. « Mais un robot n’est
rentable que si l’on nettoie 10 000 fois le même
modèle avec la même prestation de service.
Pour nos mandats individuels, cette technologie
n’est pas pertinente financièrement, elle ne
nous convient pas encore », analyse l’entrepreneur.
En fin de compte, le robot utiliserait la
même machine que lui... Un traitement en série
ne correspondrait pas non plus aux valeurs de
l’entreprise, qui privilégient notamment les processus
minutieux. Choisir les bons appareils est
une étape cruciale, car cela dépend largement
des rayures, de l’âge et de l’état de la peinture.
La technique de polissage joue un rôle tout aussi
important. « En cas de rayures et de peinture
abimée, il faut toujours traiter une petite partie.
Ce n’est qu’ainsi que les problèmes peuvent être
réparés avec précision », conseille Fabien Danz.
Le caoutchouc des portières et les éléments en
plastique à proximité doivent être systématiquement
protégés. L’angle est également décisif
: le pad de l’appareil à polir rotatif doit être
entièrement appliqué. « Effectuer des mouvements
réguliers, pas trop rapides, permet d’atteindre
de meilleurs résultats. » Avec le sens du
détail poussé à ce point, pas étonnant que le
nom de Danz rime avec brillance. <
Sous le châssis d’une voiture de collection victime
d’un incendie.
« Avec une adhésion à la SAD, le risque de l’entreprise est réduit au maximum. »
Daniel Fürst, membre de l’équipe SAD pour
la sécurité au travail et la protection de la
santé au sein de l’UPSA.
Monsieur Fürst, pourquoi est-il important
d’adhérer à la SAD ?
Daniel Fürst : Grâce à l’adhésion, le risque pour
l’entreprise et pour son propriétaire est réduit
au maximum, pour un coût minimal. Une PME
ne peut répondre elle seule aux directives
légales, et donc de sécurité au travail et de
protection de la santé des employés, qu’avec
un investissement financier massif, et en y
consacrant beaucoup de temps. Chez SAD,
nous nous occupons de la majeure partie des
contraintes administratives qui en découlent,
de manière centralisée.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
Cela veut dire que nous organisons par
exemple la formation prévue pour les PERCO
internes à l’entreprise (personnes de contact
pour la sécurité au travail). Les coûts sont compris
dans l’adhésion. Nous offrons en outre l’outil
en ligne « asa-control », qui présente les dix
éléments d’appréciation du risque du concept
ASA demandé, y compris les listes de contrôle
spécifiques à la branche, fournis par le Secrétariat
d’État à l’économie (SECO). Pour chacun
des points demandés, nous avons les modèles
correspondants. Les tâches organisationnelles de
l’entreprise sont réduites à un minimum, grâce aux
modèles enregistrés. Parallèlement, l’obligation
de documentation est remplie. L’adhésion permet
aussi de garantir la contribution obligatoire des
médecins du travail et d’autres spécialistes de la
sécurité au travail.
Pour les membres de la SAD, dans quel domaine
y a-t-il le plus de points à éclaircir ?
Concernant les compétences des organes de
contrôle. De nombreuses entreprises pensent
qu’une visite de la SUVA constitue un contrôle
complet. Mais la SUVA ne contrôle pas, dans notre
branche, si les efforts demandés aux employeurs
dans la directive CFST 6508 sont réalisés. C’est
l’inspecteur du travail cantonal qui est responsable
de ce point précis. La SUVA vérifie les
éventuels changements de processus concernant
un risque possible de survenue de maladie professionnelle,
également les directives sur les portes,
portails et les techniques de levage.
La solution de branche SAD est-elle satisfaite
de ses membres et de leur approche de
la sécurité ?
Les entrepreneurs conscients du risque
financier d’un accident au sein de leur société
utilisent activement l’outil en ligne « asacontrol
» et veillent à ce que les PERCO soient
constamment informés. Certaines entreprises
ont bien entendu encore un vaste potentiel.
Avec le soutien d’asa-control, on aborde plus
sereinement une visite éventuelle de l’inspecteur
du travail. Par ailleurs, lorsque les PERCO
et les chefs d’entreprise sont bien préparés
et montrent une attitude exemplaire, cela fait
bonne impression.
Adhésion facile à la SAD
Les garagistes ne doivent pas négliger la sécurité
au travail et la protection de la santé, et peuvent
s’inscrire sur safetyweb.ch. Les membres de
l’UPSA bénéficient d’un rabais de 25 %.
Plus d’informations sur :
safetyweb.ch
10
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Nouveau portique
L’« Alpha » vise juste
C’est avec une belle régularité qu’Otto Christ lance de nouvelles installations de lavage de voitures. Le portique
« Alpha » fait désormais ses débuts, après le « Cadis » en 2018, et le « Vega » en 2020. Sandro Compagno
Markus Tschuran, responsable de succursale et du
service chez Otto Christ AG Suisse.
Pour Markus Tschuran, responsable de succursale
et du service chez Otto Christ AG
Suisse, la nouvelle installation « complète logiquement
» le portefeuille existant : le « Cadis
» était le premier portique d’une nouvelle
génération du segment de base. Le « Vega »
l’a suivi en tant que solution pour le segment
premium. Otto Christ positionne clairement
son nouvel « Alpha » dans le haut de gamme.
Markus Tschuran : « L’Alpha est la réinterprétation
du Varius, notre modèle à succès. Il
se distingue par le rouleau de toit disposé à
l’avant et par son nouveau design assorti de
lames qui incarne l’ADN Christ. »
Ces performances sont dues à la « Vitesse
Power », une mousse active diffusée par des
buses avancées et un système haute pression
latéral oscillant. Le lavage de la carrosserie
par les rouleaux et le lavage des roues sont
réalisés simultanément. Otto Christ promet
une hausse de 20 % des recettes. Pour répondre
à une diversité sans cesse croissante
de tailles de roues et de jantes, Otto Christ a
développé un système de lavage de roues intelligent
(« Wheel Master 2.0 ») qui détecte la
position et le diamètre des roues grâce à des
capteurs et sélectionne automatiquement le
programme de lavage adapté.
Les jantes ne sont toutefois pas les seuls composants
dont la taille augmente constamment.
Les véhicules ne sont pas en reste.
Alors qu’un véhicule immatriculé en Suisse
pesait en moyenne près de 1450 kg en 2010,
cette valeur est passée à 1700 kg en 2019.
C’est pourquoi Otto Christ a spécialement
conçu le système de séchage de l’« Alpha »
pour les SUV et les utilitaires. Markus Tschuran
: « La largeur plus généreuse facilite également
l’accès au portique pour les conducteurs
de petites voitures. » L’optimisation de
la soufflerie tient compte de la largeur accrue
de l’installation et satisfait « notre prétention
à construire des installations de lavage
de voitures plus efficaces, plus écologiques
et plus silencieuses ». Avec les installations
de conditionnement, Otto Christ cherche à
adopter une approche plus écologique.
Modulaire, l’« Alpha » s’adapte individuellement
au site et aux besoins de l’exploitant.
Avec son nouveau portique, Otto Christ AG
cible surtout les centres de lavage et les stations-service.
Markus Tschuran : « Grâce
à notre design moderne et intemporel,
nous leur proposons un véritable aimant à
clients. » <
Plus d’informations sur :
christ-ag.com
Dans la conception de portiques de lavage,
le design constitue un important facteur de
réussite auprès des automobilistes et donc
aussi auprès des exploitants d’installations
de lavage. Les ingénieurs Christ ont également
réfléchi à de nombreuses améliorations
techniques. « L’installation est plus silencieuse
et plus agréable, et ses cycles de lavage
sont plus courts », déclare M. Tschuran.
Le client et le garagiste en profitent à égale
mesure. Le client gagne du temps et l’exploitant
augmente le débit et donc son chiffre
d’affaires.
Dans le segment premium : le nouveau portique « Alpha » d’Otto Christ AG. Photo : Otto Christ
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202111

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Samuele Bosio, le patron d’Auquarama, dans le
showroom de Novello. Photos : médias de l’UPSA
Visite de l’usine Aquarama à Novello (Italie)
« Nous voulons attirer l’attention »
Une entreprise familiale italienne a décidé de défier les fabricants établis d’installations de lavage de
voitures. Une dizaine d’années après sa création, Aquarama exporte ses installations de lavage dans
50 pays. Visite du siège de l’entreprise à Novello. Sandro Compagno
En Suisse, quand on pense au Piémont, on
pense sans doute en premier lieu aux fantastiques
vins rouges des Langhe, aux truffes
blanches d’Alba, aux villes pittoresques et
peut-être aussi au football et à la Juventus de
Turin. On oublie souvent que le nord de l’Italie
est le moteur économique d’un pays qui reste
la deuxième plus grande nation industrialisée
d’Europe et qui exporte nettement plus de
biens industriels qu’il n’en importe.
« 90 % des composants de nos installations
de lavage de voitures proviennent d’Italie »,
explique Samuele Bosio lors d’une visite de
l’usine d’Aquarama, en guise de confirmation.
Avec son frère Davide, Samuele Bosio est CEO
de l’entreprise familiale fondée par son père
Roberto, à Novello. Cette commune de 1000
habitants, située à quelques pas de Barolo, est
un exemple typique de l’économie piémontaise.
La jolie petite ville avec son château du
XIXe siècle trône sur la colline, tandis que la
Zona industriale », un peu moins pittoresque,
et ses quelques centaines de postes de travail
se trouvent dans la vallée.
Depuis novembre 2010, elle abrite le siège social
et l’usine d’Aquarama. L’entreprise familiale
est la nouvelle venue parmi les fabricants
d’installations de lavage de voitures.
Tout d’abord producteur de nettoyeurs haute
pression, Aquarama reprend la représentation
d’Otto Christ en Italie en 2000. Le premier
portique est lancé en 2008. Aujourd’hui,
Aquarama emploie 160 personnes et réalise
un chiffre d’affaires de près de 25 millions
d’euros. « En 2020, nous avons réalisé 50 % de
notre chiffre d’affaires en Italie et 50 % à l’exportation
», précise Samuele Bosio. Cette part
ne cesse d’augmenter et Aquarama vise une
part d’exportations de 60 % cette année.
Même le coronavirus n’a pas réussi à interrompre
cette croissance. Bien que l’usine de
Novello ait été fermée pendant sept semaines
au printemps 2020, lorsque le gouvernement
de Giuseppe Conte a imposé un confinement
sévère à l’ensemble du pays, Aquarama s’en
12
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
ne connaissait la marque Aquarama. Mais
nous avons été récompensés pour notre persévérance
», explique Samuele Bosio. « Grinta
» est le nom de cette détermination et de
ce courage dont les Italiens font preuve, non
seulement dans le football, mais aussi dans le
monde des affaires. Selon Samuele Bosio, la
Suisse n’est en effet pas un marché facile pour
Aquarama : « Les produits allemands jouissent
d’une bonne position sur le marché en Suisse
alémanique notamment. » Aquarama vise
cette part de marché de 15 à 20 % sur tous les
marchés d’exportation, « sinon cela n’en vaut
pas la peine ».
mercial, le marketing et la vente, ce mécanicien
d’automobiles de formation est directeur
d’Aquarama Swiss AG depuis 2016. À Novello,
la direction de l’entreprise, la R&D, le marketing
et la vente ainsi que la production sont
regroupés dans le même bâtiment. C’est avec
une fierté manifeste que Samuele Bosio nous
guide dans les locaux en présentant d’abord
l’installation photovoltaïque sur le toit, puis la
salle de sport de l’entreprise comprenant un
nombre impressionnant d’appareils de fitness :
« Nos collaborateurs plus jeunes étaient particulièrement
ravis de pouvoir s’entraîner ici. »
Les salles de musculation italiennes ont fermé
pendant des mois en raison de la pandémie.
Deux collaborateurs ont pu s’entraîner en
L’usine Aquarama. La petite ville médiévale trône sur
la colline à l’arrière-plan.
même temps dans le strict respect des règles
de distanciation. Les installations Aquarama
sont fabriquées de A à Z à Novello. Même
les tôles d’acier sont découpées, pliées, rivetées
et vissées à l’usine. Selon Samuele Bosio,
l’usine peut produire 1,7 installation par jour :
« Nous souhaitons augmenter la production à
2,5 installations chaque jour. » À cet effet, un
nouvel entrepôt commandé par ordinateur a
été construit en juin pour les pièces achetées.
« Cela crée plus d’espace pour la production, ce
qui nous permet d’être plus efficaces. »
Frank Müller, directeur d’Aquarama Swiss (à g.), et Samuele Bosio, CEO.
est étonnamment bien sortie. Samuele Bosio
: « Nous avons dû revoir notre objectif de
chiffre d’affaires de 23,5 à 20 millions d’euros.
À la fin de l’année, nous avions atteint
23 millions, soit autant qu’en 2019. » La Suisse
joue un rôle non négligeable dans la stratégie
d’Aquarama. Samuele Bosio et Frank Müller,
directeur d’Aquarama Swiss AG, estiment la
part de marché en Suisse à 15 à 20 %. « Nous
nous comparons à des concurrents nettement
plus grands que nous et sommes arrivés sur
le marché après des sociétés telles qu’Otto
Christ, Washtec, Kärcher ou Istobal. Personne
Samuele Bosio explique que la situation initiale
de la nouvelle venue a aussi ses avantages
: « Nous sommes très flexibles et pouvons
réagir rapidement aux besoins du
marché. » Exemple actuel de cette flexibilité :
un grand distributeur en Suisse cherche une
solution pour nettoyer les conteneurs frigorifiques
encrassés par le transport ferroviaire
avant d’être chargés sur des camions. « Nous
avons trouvé une solution simple et intelligente
pour nettoyer ces conteneurs de tous les
côtés », explique Frank Müller. Après diverses
formations continues dans le domaine com-
Grâce à l’installation photovoltaïque de
9000 m 2 installée sur le toit de l’usine, Aquarama
produit une grande partie de l’énergie
nécessaire à la production. Leur puissance est
d’environ 1 MW : « Pas ce matin lorsqu’il a plu
des cordes », précise Samuele Bosio. Malgré
l’investissement dans le photovoltaïque subventionné
par le gouvernement, l’usine n’est
pas autosuffisante. « Mais les beaux jours
d’été, les dimanches et les jours fériés, lorsqu’il
n’y a pas de production, nous alimentons
le réseau. »
Suite en page 14
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202113

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Très appréciée surtout par les jeunes collaborateurs : un
coup d’œil dans la salle de musculation de l’entreprise.
Probablement la voiture la plus lavée d’Italie : chaque
installation est testée au bout de la ligne de production.
Un ouvrier monte la commande d’un portique
Stargate.
Le développement durable est un thème important
dans l’ensemble de la branche automobile.
L’électricité durable vient du toit, mais
une installation de lavage de voitures a également
besoin d’eau et de produits chimiques.
Quelle est l’évolution dans ce domaine ? « Non
molto lontano : plutôt lente ! », dit Samuele
Bosio en souriant. « L’eau et les produits
chimiques sont des éléments fondamentaux
de notre activité, nous ne pouvons pas tout
remettre à zéro même avec la meilleure volonté
du monde. » Mais le traitement et le recyclage
de l’eau sont très avancés et la tendance
actuelle favorise clairement les produits
chimiques biodégradables.
Plusieurs portiques « Stargate » entièrement
montés attendent d’être acheminés jusqu’aux
clients finaux, les garagistes, au bout de la ligne
de production. Les portiques représentent environ
50 % de la production d’Aquarama, les
installations en libre-service 40 % et les tunnels
de lavage seulement 10 %. Sur les principaux
marchés, les portiques constituent la
solution privilégiée, explique Samuele Bosio,
qui les énumère : Italie, Espagne, France, Europe
de l’Est, mais aussi Afrique du Nord. Ces
portiques sont situés à l’extérieur et doivent
être attrayants pour les clients. La conception
des installations est donc d’autant plus importante.
« En tant que plus jeune concurrent sur
ce marché, nous devons attirer l’attention et
le design est certainement l’un de nos points
forts, car nous sommes italiens », explique Samuele
Bosio, avant d’ajouter : « Bien sûr, cela
ne doit pas se faire aux dépens de la technologie
et de la fiabilité. »
200 et 300 tracteurs à sellettes. Tous les véhicules
sont identiques. En Suisse, il en va tout
autrement. Il y a d’énormes différences entre
les véhicules, ce qui est un défi pour le logiciel.
» Ce logiciel est programmé par une société
près de Turin dont Aquarama détient 35 %
des parts. « Une implication stratégique très
importante », précise Samuele Bosio.
En effet, les installations de lavage ne se résument
pas à de simples brosses, beaucoup
d’eau et des produits chimiques. Samuele Bosio
se tient devant le terminal d’un portail
« Stargate ». Le programme est sélectionné
sur l’écran tactile et le paiement s’effectue par
carte de crédit, en espèces, avec un jeton ou
Beaucoup de travail manuel : montage d’un portique de lavage Stargate S9.
par Bluetooth et grâce à une application sur
smartphone. Afin de tester de nouveaux développements,
Aquarama exploite ses propres
centres de lavage sur 40 sites avec sa propre filiale
en Italie. Pour 2022, le patron d’Aquarama
promet toute une série de nouveaux produits.
Il n’en révèle pas les détails, mais les installations
de lavage de voitures du futur seront
« intelligentes », affirme le directeur de l’entreprise.
Une nouvelle ligne de produits établira
des normes en matière de personnalisation.
On peut se réjouir de la « novità » issue
du Piémont. <
Plus d’informations sur :
aquarama.it/fr
La commercialisation depuis 2009 de la
gamme Stargate témoigne de sa grande fiabilité,
d’autant plus qu’elle ne cesse d’évoluer.
Depuis 2018, Aquarama produit également
un portail de lavage pour camions, le
« Startruck ». La Suisse est un marché très important
à cet égard. « En France ou en Italie, il
existe des transporteurs qui exploitent entre
9000 m 2 de panneaux solaires sur le toit de l’usine produisent de l’électricité écologique.
14
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Le portique de lavage extérieur Maxolen
Rollover Diamand-Fly en acier chromé.
Photo : Max Lehner AG
Produits chimiques de lavage et installation de lavage auprès d’un seul fournisseur
Lavage raffiné sans fioritures
Max Lehner AG et Degama Srl (Italie) distribuent conjointement des installations de lavage en Suisse.
Cette collaboration a aussi vu le jour grâce aux retours des clients des garagistes. Mike Gadient
Deux entreprises traditionnelles se sont trouvées. Max Lehner AG
(Maxolen), implantée à Birmensdorf (ZH), fabrique depuis 1960 des
produits écologiques et efficaces pour le nettoyage, la conservation et
la protection de surfaces. Autoequip Lavaggi, une marque italienne appartenant
à Degama Srl, est réputée pour la fabrication de systèmes de
lavage haut de gamme. Au terme d’une phase d’essai d’un an durant
laquelle les deux sociétés ont mis en œuvre dix projets avec succès, le
partenariat a été prolongé à long terme. « Nous possédons les droits
de distribution exclusifs du portefeuille de produits de Degama Srl en
Suisse », explique Dersim Stein, CEO de Max Lehner AG.
L’offre comprend des portiques, des tunnels, des installations en
libre-service et des jets pour voitures de tourisme et véhicules utilitaires.
Les garagistes suisses peuvent désormais aussi opter pour des
systèmes de lavage en acier chromé. « Nous avons trouvé une niche sur
le marché avec les installations en acier chromé, un matériau élégant
et inoxydable. Les systèmes de lavage de Degama Srl sont en général
robustes et dépourvus de fioritures. »
Pour résumer, il s’agit d’installations dotées d’une technique durable,
conçues sur mesure pour répondre aux besoins des garagistes. La coopération
s’est également appuyée sur les retours des clients. Outre les
produits chimiques de lavage Maxolen éprouvés, Max Lehner AG propose
désormais des installations de lavage, un service complet d’un
seul tenant. « Nous desservons le marché des tunnels de lavage en
Suisse de manière complémentaire. Nos clients peuvent ainsi compter
sur la qualité et la tradition des deux entreprises », explique Dersim
Stein. Nous disposons également de connaissances spécialisées en matière
de traitement de l’eau. Pour l’Italie, la collaboration entre Alessandro
Del Rosso, CEO de Degama, se résume comme suit : « Les deux entreprises
sont établies avec succès et disposent de leurs compétences
clés de pointe. Ensemble, nous réalisons avec passion d’excellentes
installations de lavage pour les voitures et les véhicules utilitaires. »
L’expérience de Max Lehner AG montre que la plupart des garagistes
possèdent déjà une ancienne installation qui peut être remise en état
à l’entrepôt avec des produits chimiques écologiques et des pièces de
rechange. Quiconque décide d’acheter une nouvelle installation de lavage
est pris en charge de l’obtention de l’autorisation jusqu’à la livraison
d’un système sur mesure. <
Plus d’informations sur :
maxolen.ch
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202115

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN FOCUS
Yves Allemann (à g.), garagiste membre de l’UPSA, et Michael
Hagen, chef de projet/vente technique d’équipement chez Kärcher,
dans le nouveau tunnel de lavage. Photos : médias de l’UPSA
Petit-déjeuner des garagistes chez Allemann Performance à Aadorf
Un burger après le lavage ?
Avec « Cars & Grill » et un tout nouveau tunnel de lavage entièrement automatique ainsi qu’un box de
lavage à lance de Kärcher, le garagiste Yves Allemann, membre de l’UPSA, met tout en œuvre pour que
les clients de son garage d’Aadorf en aient pour leur argent. « Agir plutôt que bavasser » : telle est la
devise de ce spécialiste en tuning, et elle semble payer. Jürg A. Stettler
Le garagiste peut également choisir un programme plus rapide pour l’usage interne.
« Je souhaite que mon entreprise devienne un lieu de rencontre », explique
le garagiste thurgovien Yves Allemann, membre de l’UPSA et
spécialiste en tuning. C’est qu’il est de plus en plus difficile pour les
propriétaires de véhicules personnalisés et tunés de se réunir. Les
frimeurs motorisés qui vrombissent la nuit toutes vitres baissées à
travers les quartiers résidentiels sont désormais, et c’est tant mieux,
dans le viseur de la police. Avec leurs « spectacles », ils compliquent
néanmoins la vie de tous ceux qui mettent du cœur dans la personnalisation
de leur véhicule et souhaitent échanger avec d’autres
amateurs. « Chez moi, les fans de tuning peuvent se retrouver sans
préjugés. » Yves Allemann considère qu’il s’agit là d’une grande opportunité
pour son garage, situé dans un quartier industriel à moins
de trois kilomètres de la sortie d’autoroute de Matzingen. Depuis
2007, cet entrepreneur avisé, qui est aussi père de famille, conçoit
des produits de tuning pour les modèles du groupe VW et d’autres
marques allemandes. Il le fait si bien qu’Allemann Performance est
devenu un nom connu dans l’univers du tuning. « Je n’aurais jamais
imaginé qu’un jour, les gens achèteraient des autocollants à mon nom
pour les coller sur leur véhicule », déclare-t-il avec satisfaction. La
réussite n’est cependant pas aussi simple qu’il paraît : « Il faut avoir
des idées et en faire quelque chose », explique le garagiste derrière
son comptoir, en montrant la plate-forme en bois prête à accueillir
des tables et des chaises, qui occupe désormais un côté de son grand
show-room de près de 1000 m 2 . C’est là qu’il réalisera sa toute dernière
idée : « Cars & Grill ». Yves Allemann va en effet intégrer un
restaurant de burgers à son garage, pour inviter les clients à y passer
un peu de temps. Ce cuisinier amateur n’a pas l’intention de préparer
n’importe quels burgers : il n’utilisera que de la viande régionale de
première qualité et proposera des créations spéciales aux noms évocateurs.
Il y aura, par exemple, le burger Ferrari-Scuderia, le burger
Mercedes-AMG ou encore le burger Toyota-Supra, ce dernier accompagné
comme il se doit d’une mayonnaise au wasabi. L’AP Café proposera
aussi un burger végan, judicieusement baptisé « burger Tesla
». « La pandémie de coronavirus nous a donné suffisamment de
temps pour tester les différentes recettes », explique Yves Allemann.
Les noms des burgers révèlent aussi que le garagiste et son équipe
aiment les véhicules rapides et puissants, tout comme ils aiment
en construire et en développer. Leur dernière création est une Audi
nommée « Angry Hulk », et elle arbore le même vert Kyalami et les
mêmes muscles que le célèbre héros de fiction. Dans l’habitacle, le
vert pétant recouvre certains éléments des poignées et des portières
au capitonnage alvéolé, la console centrale, les tapis de sol et les
16
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Les brosses latérales intelligentes sont divisées en cinq à sept segments et...
... s’adaptent aussi parfaitement à la lunette arrière pour un nettoyage impeccable.
sièges. Des jantes spéciales en aluminium de 22 pouces, un surbaissement
de 40 mm et des étriers de frein en céramique vernis font de
cette Audi RSQ3 de 500 ch un modèle absolument unique. D’autres
créations sont visibles dans le show-room, et aussi des modèles exclusifs
plus anciens, tous issus de la manufacture Allemann Performance.
La paroi, quant à elle, est recouverte d’un assortiment impressionnant
de jantes sportives. Un étage plus bas, onze collaborateurs
travaillent sur les véhicules des clients, dont deux apprentis qui passeront
bientôt leur procédure de qualification. « Nous sommes aussi
une entreprise formatrice et proposons une vaste gamme de service,
allant de la personnalisation à l’augmentation de la performance, en
passant par les adaptations pour la course automobile, le rembourrage
du volant, l’application de films sur la carrosserie, sans oublier
les services ordinaires et les changements de pneus », explique le garagiste
de 44 ans. « Il n’est pas facile de trouver de bons professionnels
dans notre secteur, c’est pourquoi il vaut mieux les former soimême.
Je suis très heureux, car mes deux apprentis continueront à
travailler chez moi après leur diplôme. »
Le garage au bâtiment plat, à peine visible dans ce quartier industriel
du sud du canton de Thurgovie, n’est qu’une des entreprises d’Yves
Allemann, qui possède également des filiales aux États-Unis et à
Dubaï, où il vend ses propres logiciels. Fait curieux pour qui aime le
tuning : la clientèle du Proche-Orient apprécie tout particulièrement
une application logicielle d’Allemann Performance qui permet de réduire
la puissance de son véhicule au moyen de son smartphone.
« Grâce au mode Kids ou Valet Parking, on s’assure que personne ne
joue avec le véhicule quand on n’est pas soi-même assis au volant »,
explique l’entrepreneur. Naturellement, il existe aussi une fonction
pour accélérer la réaction de la pédale des gaz d’une pression d’un
bouton : après tout, Yves Allemann connaît les désirs de ses clients
mieux que personne et complète en souriant qu’il n’est lui-même pas
un ange... Pas un ange, peut-être, mais certainement un homme d’affaires
habile : il est en effet déjà en train d’installer deux bornes de
recharge pour les véhicules électriques, et a identifié très tôt le potentiel
d’une bonne installation de lavage, destinée à devenir un lieu
de rencontre pour sa clientèle. Yves Allemann a opté pour le portique
« Klean !Star iQ » de Kärcher qui, grâce à son système spécial de lavage
des roues et ses brosses latérales uniques en leur genre, permet
un résultat impeccable même sur les voitures aux contours particuliers.
Les jantes ne sont pas nettoyées par un disque, mais par un mécanisme
similaire à celui d’une brosse à dents électrique, avec trois
brosses rotatives changeant de sens de rotation et atteignant ainsi
jusqu’aux plus petits recoins des roues. Le résultat est parfait même
pour les jantes de grande taille ou celles des grands véhicules, qui
ne peuvent pas toujours être atteintes par les installations usuelles.
Michael Hagen, chef de projet/vente technique d’équipement chez
Kärcher, décrit une autre particularité du portique : « Actuellement, il
produit beaucoup de mousse, ce qui répond à un souhait des clients.
Depuis près de 20 ans, nous tentons de réduire le volume de mousse
pour un résultat de lavage optimal. À présent, nous avons les deux :
un nettoyage parfait et beaucoup de mousse, comme le client le désire.
» Tandis que les brosses tourneront en rythme, on entendra
bientôt le son correspondant sur le système audio. Car, tout comme
le garage, le restaurant de burgers et la boutique vendant des t-shirts
publicitaires, le portique de lavage choisi par Allemann Performance
possède du style et du design. « Et comme l’eau est très calcaire à
Aadorf, nous avons installé une machine spéciale de décalcification »,
explique le garagiste, satisfait que la plupart de ses clients optent
jusqu’ici pour le programme de luxe. À peine plus d’un mois après son
ouverture, le bouche-à-oreille a commencé à fonctionner pour vanter
les mérites d’un certain portique de lavage thurgovien prenant grand
soin des véhicules tunés et livrant d’excellents résultats. Et pour les
personnes qui, malgré tout, ne font pas immédiatement confiance au
portique de lavage de Kärcher, le garage s’est aussi doté d’un box dans
lequel on peut nettoyer son petit bijou à quatre roues soi-même, armé
d’une lance et d’une brosse. À Aadorf, le système de lavage du châssis
est doté d’une particularité : il a été rabaissé de quelques centimètres
pour ne prendre aucun risque inutile avec les spoilers ou les véhicules
particulièrement surbaissés. Le portique de lavage premium de
Kärcher possède de surcroît des buses latérales à haute pression, qui
chassent la saleté incrustée même dans les reliefs spéciaux, ainsi que
des brosses latérales intelligentes. Celles-ci sont divisées en cinq à
Dans le showroom, un assortiment de jantes varié et des modèles puissants. Suite en page 18
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202117

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN FOCUS
sept segments qui s’adaptent parfaitement aux contours du véhicule,
ce qui débouche également sur de meilleurs résultats de lavage. Tout
aussi impressionnant : l’angle que les deux brosses arrière forment
pour nettoyer les endroits d’ordinaire difficilement accessibles de la
lunette arrière et les ailerons placés sur le toit.
« Ce qui est pratique, c’est que nous avons un programme de lavage
sur mesure pour nos propres véhicules, qui sont rarement très sales.
Il est plus rapide, et nous perdons ainsi moins de temps », relate Yves
Allemann, sourire aux lèvres. Le paiement s’effectue avec toutes les
cartes usuelles ou avec la carte VIP d’Allemann Performance, dotée
d’un code QR. Le portique de lavage convient-il aussi aux carrosseries
mates... ou les fait-il briller à la sortie ? Michael Hagen et Yves
Allemann éclatent de rire, et le garagiste de répondre : « Non, rassurez-vous.
Les résultats sont parfaits même pour les peintures mates.
Tout comme, du reste, pour les véhicules recouverts d’un film. » Le
spécialiste de Kärcher complète : « Pour les véhicules mats, ce sont
les produits de séchage qui comptent, car ils contiennent tous une
certaine quantité de cire qui fait briller le véhicule à la fin. Mais tout
a été réfléchi ici, comme à côté dans le box de lavage à lance, qui utilise
de l’eau spéciale d’osmose afin de ne pas laisser de vilaines taches
de calcaire après le séchage. » Et, tandis que le garagiste s’approche
des deux aspirateurs Kärcher SB-VC-1 prévus pour un nettoyage approfondi
de l’habitacle, il conclut l’entretien par ces mots éloquents :
« Je pense que dans dix ans, il y aura encore les concessionnaires de
marques, les garagistes plutôt spécialisés dans les véhicules anciens
et ceux qui s’occupent de tuning. Mais probablement que ceux qui ne
changent rien et n’osent rien disparaîtront... » <
Au sous-sol du grand showroom, jusqu’à onze collaborateurs s’occupent des ...
... véhicules des clients d’Allemann Performance GmbH. Photos : médias de l’UPSA

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
« Stützliwösch »
KSU A-Technik AG mise sur
le « Swiss Made »
Il y a deux ans, KSU A-Technik AG rachetait la branche « Car Wash » de Moog Cleaning Systems SA à Worb (BE).
Une solution développée à l’interne et lancée à l’automne 2020 sera prochainement mise en œuvre pour la première
fois à la « Stützliwösch » de Bremgarten (AG). Sandro Compagno
Sergio Lian, chef du département stations de lavage
chez KSU A-Technik AG.
« Le nouveau concept de station de lavage en
libre-service repose sur le perfectionnement
des stations en libre-service éprouvées de
Moog et est 100 % ‹ Swiss Made › », explique
Sergio Lian, chef du département stations
de lavage chez KSU A-Technik AG. Cette solution
revêtirait des « atouts incontestables
propres à la Suisse, tels que la qualité, la durabilité,
l’innovation, la fonctionnalité et un
design exceptionnel ».
Les stations de lavage constituent un complément
d’activité intéressant pour les garagistes.
Avec ce nouveau concept, KSU a mis
l’accent sur une approche à la fois intuitive
et attrayante. Le guidage utilisateur a été encore
simplifié à l’aide d’un tout nouveau terminal
de programmation. Selon Sergio Lian,
« il en résulte une solution encore meilleure,
innovante et intuitive pour tous les exploitants
qui veulent investir dans l’avenir et gagner
de l’argent grâce à des stations de lavage
publiques. L’objectif est aussi que les exploitants
et leur clientèle apprécient la technologie
suisse. »
Le concept de station de lavage complet est
modulaire, ce qui offre une flexibilité maximale
à l’exploitant et à sa clientèle. Tous les
systèmes autonomes des stations de lavage
ont été repensés sous forme de modules compacts.
Ces derniers sont toujours centralisés
et peuvent être entièrement exploités et entretenus
au niveau de la station de lavage. Le
système de contrôle a lui aussi été complètement
revu. Grâce à sa structure moderne, il
dispose désormais de toutes les interfaces nécessaires,
y compris l’accès à distance via Internet,
qui seront également indispensables
pour l’exploitation de demain. Enfin, pour en
venir à ce qui compte le plus pour la clientèle,
outre un design exceptionnel et une utilisation
intuitive : Sergio Lian promet « une
propreté maximale et un lavage à la fois efficace
et sans effort ». À partir d’août 2021, la
clientèle de la « Stützliwösch » de Bremgarten
(AG) pourra apprécier d’elle-même la qualité
et de la performance « Swiss Made ». <
Plus d’informations sur :
ksu.ch
Ces atouts sont garantis par un contrôle de
qualité complet « de chaque composant et
de chaque vis ». En outre, le prémontage et
le montage final sont réalisés dans l’usine de
KSU à Wohlen (AG), et non sur site. Avant
d’être livrée, chaque installation est minutieusement
contrôlée dans une salle de montage
et de test spécialement aménagée. La réception
est effectuée par la clientèle, ce qui réduit
la durée de la mise en service sur place.
La nouvelle station de lavage en libre-service de KSU A-Technik promet une expérience agréable pour la clientèle
grâce à un guidage utilisateur intuitif, et une activité intéressante pour les exploitants grâce à un niveau de qualité
élevé. Photo : KSU A-Technik
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202119

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Entretien avec Beat Baumgartner, Eurotraining GmbH
« Le client décide si son
véhicule doit être propre »
Il est de bon ton de nettoyer gratuitement un véhicule après la réparation ou l’entretien, mais cette
prestation des garagistes ne doit pas être gratuite, estime Beat Baumgartner. Sandro Compagno
Monsieur Baumgartner, pourquoi critiquez-vous
le fait que les garagistes rendent la voiture
lavée à leurs clients après un service ou
une réparation ?
Beat Baumgartner, Eurotraining
GmbH : Je ne critique pas le nettoyage
en tant que tel, mes préoccupations
sont d’ordre économique.
J’étais moi-même
mécanicien. À mon époque, le
service durait une demi-journée,
sans compter une demi-heure
pour le lavage. Aujourd’hui,
un véhicule ne passe
guère plus de 90 minutes à l’atelier
dans un segment à grands volumes.
La tendance est fortement
à la baisse et la baisse se poursuivra
avec l’électromobilité. Le nettoyage
dure encore une demi-heure. Le ratio ne
passe plus. Récemment, nous avons calculé
pour un garage les coûts occasionnés par le nettoyage
d’une voiture sur deux. En supposant que ce temps de
travail aurait pu être vendu ailleurs, la perte de chiffre d’affaires s’est
élevée à près de 300 000 francs !
Comment en êtes-vous arrivé à ce chiffre et quelle était la taille de
l’entreprise ?
Nous nous sommes basés sur un garage moyen employant 4,3 mécaniciens.
Les quelque 300 000 francs ont été calculés à partir du
temps de travail non facturé et de la perte de chiffre d’affaires sur
les pièces.
« Pourquoi ne pas proposer un nettoyage professionnel
comme activité complémentaire ? » Beat Baumgartner
conseille les garagistes suisses. Photo : médias de l’UPSA
En tant que garagiste, comment facturer une prestation
qui était jusqu’à présent
gratuite pour mes clients ?
C’est en effet un défi. Je pense que
ce n’est pas un problème avec les
nouveaux clients. C’est facile à
communiquer. C’est également
possible avec les clients existants,
nous en avons déjà fait
l’expérience. Je connais plusieurs
entreprises qui ont
commencé à apposer une étiquette
de prix au nettoyage.
Un nettoyage complet peut
et doit continuer à être compris
dans le service. En même
temps, il est possible d’offrir au
client, moyennant un supplément,
différentes prestations de nettoyage :
un nettoyage intérieur complet avec nettoyage
des vitres, du tableau de bord et des
pièces en plastique, l’aspirateur de l’habitacle et
du coffre à bagages, un lavage à la main pour les connaisseurs,
le nettoyage et l’entretien des sièges et des revêtements en
cuir, un polissage pour rafraîchir la peinture. Le client peut choisir
ces services en plus et décider lui-même de ce que vaut une
voiture propre à ses yeux. Il importe de l’expliquer au client avant
qu’il n’arrive à l’atelier. Vous pouvez par exemple vous préparer à
l’aide d’un dépliant joint à un mailing ou à la facture et énumérer
les programmes de nettoyage.
Que se passe-t-il si les clients se tournent vers la concurrence ?
Si c’est juste à cause du nettoyage, c’est qu’on a fait une bêtise. Et d’ailleurs,
pourquoi si peu de garages proposent-ils le nettoyage des véhicules
en tant que prestation ? Je connais quelques centres de lavage,
mais peu de garages qui proposent le nettoyage en tant que prestation
indépendante...
Plus d’informations sur :
eurotraining.ch
20
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

Pourquoi ?
De nombreux garagistes me disent qu’ils n’ont pas les capacités et le
temps d’effectuer d’autres nettoyages. C’est un luxe. Un garage dispose
de l’infrastructure, du personnel et de l’équipement nécessaires.
Le nettoyage peut être proposé aux clients en tant qu’activité complémentaire,
indépendamment de l’entretien ou de la réparation ! Je
connais des garages qui ont engagé un collaborateur pour l’entretien
du véhicule qui peut aussi prêter main-forte à des collègues si le temps
le permet. La pratique montre toutefois que cela ne se produit pratiquement
jamais.
Venons-en à un tout autre sujet : à l’automne, vous participerez à un
exposé sur la gestion du personnel lors du séminaire des femmes de
l’UPSA. Quelles tendances discernez-vous ici ?
D’après les déclarations de différents garagistes, il y a de plus en
plus de candidatures de personnes non qualifiées. Pour moi, cela
signifie que l’image de la branche automobile en tant qu’employeur
est encore trop mauvaise. C’est un problème car, face aux défis qui
nous attendent, nous avons besoin de personnel extrêmement qualifié.
Et comme beaucoup de professionnels sont très bien formés, ils
sont souvent débauchés par d’autres secteurs qui entretiennent des
groupes techniques.
Aurez-vous des réponses sur la manière dont les garagistes peuvent
l’empêcher lors du séminaire des femmes ?
Entre autres choses, oui. On me demande souvent ce que l’on peut
faire pour que les collaborateurs viennent et restent. Je réponds toujours
par une question en retour : pourquoi devrais-je venir chez vous
pour y travailler ? Celui qui a une réponse concrète à cette question a
généralement moins de problèmes.
Qu’est-ce qui est important ?
L’estime, l’organisation du travail comme élément de la vie, faire en
sorte que les gens se réjouissent de venir travailler. Bref, laissons la
carotte et le bâton à la maison et plaçons l’être humain au centre de
nos préoccupations.
Vous écrivez sur votre site Internet que les « styles de management traditionnels
» ont fait leur temps. Qu’entendez-vous concrètement par là ?
Les styles de management « laissez-faire », « autoritaires », « caritatifs
» ou « coopératifs » ont fait leur temps, tout comme la carotte et le
bâton que nous venons d’évoquer. Dans mes séminaires, je demande
souvent à l’assistance si un manager doit devenir un « coach de vie ».
La question centrale est la suivante : combien de temps le manager
veut-il consacrer au développement et à la qualification de ses collaborateurs
? Ici aussi, il y a différents aspects. Chaque individu réagit différemment
au leadership. Certains souhaitent être guidés plus étroitement
et recevoir des instructions plus détaillées. Du coup, ils savent
exactement ce qu’ils doivent faire par la suite. D’autres délimitent la
zone dans laquelle ils veulent évoluer le plus librement possible. La
difficulté pour le manager consiste à identifier ces différents besoins
et à les classer de manière à ce qu’ils s’appliquent à tous. Les managers
sont plus mis à contribution que jamais. <
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LA QUALITÉ PRÉVAUT.
La sécurité maximale se trouve dans les détails.
KSU A-Technik AG est l‘un des principaux fournisseurs Suisses
d‘équipements d‘atelier, de station de lavage et d‘outillage.
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d‘une triple sécurité. Ceci est assuré par l‘ensemble
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système unique de détection de casse d‘écrou „Girafe“ et le
frein moteur intégrés en standard.
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AUTOINSIDE | Juillet – Août 2021

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN FOKUS
De brillantes perspectives
« Disposer de sa propre station de
lavage est presque toujours rentable »
Les stations de lavage constituent un complément d’activité lucratif pour les garagistes et sont presque
toujours rentables, estime Carmelo Battaglia, Category Manager Biens d’investissement chez ESA. Mais
lors de l’achat, l’aventure ne fait que commencer. Sandro Compagno
Carmelo Battaglia, Category Manager Biens
d’investissement ESA.
Monsieur Battaglia, les stations de lavage représentent un complément
d’activité intéressant pour de nombreux garagistes. Quel
modèle faut-il choisir selon la taille de son exploitation ? Existe-t-il
des règles empiriques ?
Carmelo Battaglia, Category Manager Biens d’investissement ESA :
Oui, mais toutes les entreprises disposant de sites adaptés ne
l’ont pas encore admis. Choisir une installation sur la base de règles
empiriques n’est pas conseillé. Il existe pour cela des instruments
beaucoup plus précis, notamment l’analyse de potentiel. Associée au
savoir-faire d’un fournisseur de stations de lavage, cette dernière permet
d’identifier très exactement l’installation la plus adaptée. Au fond,
la taille d’une exploitation n’est pas le seul critère. Quelques autres facteurs,
tels que l’utilisation prévue ou la zone de chalandise, doivent
être pris en compte.
Dans quel cas est-il pertinent d’acheter sa propre station de lavage ?
Presque dans tous les cas. Un portique de lavage ou une installation
de libre-service de bonne dimension et doté des options adéquates
génère une activité lucrative. L’emplacement n’est pas le facteur principal.
L’important est que l’installation soit attrayante au premier coup
d’œil, de la signalétique du bâtiment à l’entretien impeccable, à l’extérieur
comme à l’intérieur. La propreté étant la finalité du lavage de voiture,
l’environnement de la station doit en toute logique être agréable.
Le thème du marketing est également essentiel : un site Internet bien
conçu et des actions régulières de fidélisation de la clientèle sont des
exemples à suivre. La présentation d’un parc de lavage sur les réseaux
sociaux peut par ailleurs faire des miracles. Une fois que la station s’est
fait une réputation, certains automobilistes n’hésitent pas, si le temps
s’y prête, à faire un petit détour pour aller laver leur voiture.
Quid des installations exclusivement
utilisées en interne ?
Pour ces dernières, l’achat d’un portique de lavage est intéressant à partir
d’une douzaine de lavages par jour. Après une réparation ou un entretien,
les automobilistes s’attendent à récupérer une voiture propre.
Un déplacement jusqu’à la station de lavage la plus proche ou un lavage
manuel n’est pas rentable pour le garagiste. Il est plus simple et plus
économique d’installer ce type de machine.
Vous est-il arrivé de déconseiller l’achat d’une installation à un
garagiste ?
Hormis les aspects financiers, clairement non. Au contraire. Les garagistes
qui se lancent sans expérience dans une activité de lavage sont
souvent réticents. Lors de l’entretien de conseil, toutes les possibilités et
les différents scénarios leur sont présentés. Parallèlement au modèle de
machine et à ses dimensions, des options supplémentaires permettent
d’axer l’installation sur un aspect particulier : confort d’utilisation, vitesse,
ou encore design. Une caractéristique a priori secondaire peut
ainsi beaucoup améliorer le rendement de l’exploitation. Outre la station
de lavage, il convient aussi de tenir compte des surfaces résiduelles,
idéales pour les aspirateurs en libre-service et les grilles tape-tapis.
Quelles erreurs observez-vous souvent lorsque vous utilisez un
tunnel de lavage ?
Chez nous, les tunnels de lavage ne sont généralement pas en libre-service.
L’amabilité du personnel est par conséquent très importante. Souvent,
les employés se contentent d’encaisser l’argent, de prélaver la voiture
et de donner les instructions. Une prestation supplémentaire, qui
générerait une augmentation du chiffre d’affaires pour l’exploitant, pourrait
être proposée pendant cette phase. La simple fixation d’une housse
de protection sur l’essuie-glace arrière est souvent oubliée. On peut, par
exemple, profiter du passage du véhicule dans le tunnel de lavage pour
effectuer une vérification globale. Des murs et des sols sales, des équipements
non entretenus, des buses bouchées, des ampoules cassées, des
bidons qui traînent, des tuyaux par terre, etc. sont autant d’interdits qui
freinent les automobilistes. Les portiques de lavage sont bien plus répandus
chez nous que les tunnels. Leur entretien est également essentiel. Ces
installations fonctionnant généralement en libre-service, la facilité d’utilisation
et de paiement sont des priorités supplémentaires, car les clients
doivent s’en charger eux-mêmes. Les terminaux complexes surchargés
de touches et de fentes qui ne permettent pas un paiement sans espèces
sont aujourd’hui dépassés et limitent fortement le nombre de clients.
22
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Quelle est l’importance du design d’une station de lavage pour
son succès auprès du client final, par exemple grâce à des effets
de lumière et de couleur ?
Ces dernières années, le design moderne, la finition haut de gamme et
les effets visuels se sont clairement imposés dans les installations publiques.
Ces aspects permettent à l’exploitant de renforcer l’attrait de sa
station de lavage et d’augmenter la fréquentation des visiteurs.
Depuis 42 ans, Washtec est le partenaire exclusif d’ESA pour les stations de lavage.
Photo : ESA
ESA commercialise depuis 40 ans les tunnels de lavage, portails,
installations en libre-service et systèmes de lavage d’utilitaires du
fabricant allemand Washtec. Vos commentaires et ceux des garagistes
sont-ils également pris en compte dans le développement ?
Washtec est le partenaire exclusif d’ESA depuis 42 ans. Toutes les innovations
sont développées en fonction des besoins des exploitants. Le
marché suisse est très attaché aux solutions modernes. Nos commentaires
sont par conséquent reçus avec beaucoup d’intérêt. <
Plus d’informations sur :
esa.ch
Quel soutien ESA apporte-t-elle à ses clients pour la construction
et l’exploitation d’une station de lavage ?
ESA apporte un soutien optimal dans tous les domaines, de la première
prise de contact d’un prospect à la mise en service. L’installation adéquate
est définie lors d’un dialogue avec les clients. Les spécialistes expérimentés
disposent alors de différents outils performants. Les nombreuses
installations de référence visibles dans toutes les régions du
pays offrent notamment un précieux soutien. Autre aspect unique : le
bureau de planification dédié d’ESA qui, en concertation avec les architectes,
peut dessiner avec précision tous les composants sur les plans
de construction. Avec ESA, le prospect sait précisément dès la phase
de planification à quels coûts il doit s’attendre. Le service technique
clientèle d’ESA effectue ensuite le montage et veille au bon fonctionnement.
Plusieurs techniciens de service basés dans toute la Suisse et
exclusivement en charge de la technique de lavage automobile sont en
outre toujours disponibles très rapidement.
Quel est le rôle des produits chimiques ? Ou plutôt, toutes les
stations de lavage sont-elles compatibles avec n’importe quel
fabricant de produit de lavage ?
Le rôle des produits chimiques de nettoyage et d’entretien est essentiel.
Les produits fonctionnent plus ou moins tous, mais il convient de faire
très attention. Les résultats de nettoyage brillants sont souvent dus à
des produits trop agressifs qui, à terme, endommagent les véhicules,
mais aussi les équipements et la halle. Il est par ailleurs recommandé
d’éviter les produits à très bas prix, car ils sont très dilués et sont par
conséquent utilisés en plus grandes quantités. Dans ce domaine, ESA
fait confiance aux produits innovants de Sonax et Auwa. Le partenariat
avec Sonax remonte à 1993. Ses produits de nettoyage et de conservation
performants destinés aux portiques et aux tunnels de lavage ainsi
qu’aux stations de lavage en libre-service sont régulièrement récompensés
par la presse spécialisée.
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AUTOINSIDE | Juillet – Août 2021 23

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embrayage modernes contribuent en grande
partie à notre mobilité. C’est pourquoi nous
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FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Une lumière fiable pour les compartiments de lavage et les garages
Pleins feux sur la saleté
Les compartiments de lavage et les installations de lavage des garages ont besoin d’un bon éclairage pour
détecter les endroits encrassés sur les véhicules. Tamlux, une entreprise de Brugg (AG), produit à cet effet des
luminaires tubulaires pouvant être utilisés partout où une lumière, une robustesse et une imperméabilité
optimales sont de mise. Mike Gadient
Carplanet Galliker utilise des lampes Tamlux Kemi HI sur différents sites ; ici à Aarburg. Photo : Carplanet Galliker
« Les lampes doivent être parfaitement étanches
et pouvoir résister à un coup de lance de nettoyeur
haute pression », explique Marco Zemp,
responsable de filiale suppléant du Garage
Galliker à Aarburg (AG), au sujet de ses exigences
en matière d’éclairage dans les compartiments
et installations de lavage. En outre,
elles doivent pouvoir être nettoyées à haute
pression et offrir un bon éclairage régulier du
lieu de travail pendant de nombreuses années.
Marco Zemp fait confiance aux lampes Kemi
HI de Tamlux. Les tubes fluorescents ont cédé
la place aux modules LED, dont la fiabilité et le
rendement lumineux sont meilleurs.
Tamlux élabore des solutions d’éclairage personnalisées
pour les installations de lavage
neuves ou existantes. Les luminaires tubulaires
de fabrication suisse sont constitués de
verre acrylique résistant. Ils sont étanches et
équipés de modules LED de dernière génération,
garantissant ainsi un rendement lumineux
maximal en toute situation. « Grâce à un
entretien minimal, nos lampes conviennent
en particulier aux endroits difficiles d’accès
et représentent un investissement sûr », souligne
Peter Eichenberger, directeur de Tamlux.
Parmi ses clients, il compte notamment Carplanet
Galliker, l’entreprise de véhicules utilitaires
Alfag à Egerkingen (SO), Hugelshofer
Recycling à Frauenfeld (TG) et d’autres garages.
Les influences environnementales, les exigences
mécaniques et le recours aux produits
chimiques exigent une robustesse possible uniquement
grâce à l’utilisation de matériaux de
qualité. La fiabilité et la durée de vie élevée
sont dues à l’emploi de composantes de haute
qualité et à une fabrication minutieuse. Une
fermeture à vis dotée d’un joint d’étanchéité intérieur
rend le luminaire imperméable, même
en cas d’utilisation d’un nettoyeur haute pression
(IP68/IP69K). Lorsque Marco Zemp compare
les produits Tamlux employés aujourd’hui
avec les modèles utilisés auparavant, il vante
surtout leur robustesse : « Les luminaires pour
locaux humides classiques sont certes plus
avantageux à l’achat, mais ils perdent vite leur
étanchéité et se remplissent d’eau après peu de
temps. » Les luminaires tubulaires bon marché
sont généralement en polycarbonate et leur
état se dégrade rapidement.
Les luminaires tubulaires standard de Tamlux
sont disponibles en différents modèles et longueurs.
L’adaptation des lampes aux niches
existantes est possible moyennant une petite
surcharge de travail. Les garagistes peuvent
profiter de solutions sur mesure. Peter
Eichenberger explique : « Grâce à notre structure
simple, nous sommes en mesure de répondre
aux demandes des clients les plus
inhabituelles. » Des lampes standard sont
installées sur les sites de Galliker de Kriens
(LU) et Aarburg, alors que celui de Schönbühl
(BE) est, lui, équipé d’une installation personnalisée.
« Un adaptateur spécial a été fabriqué
pour fixer les lampes sur les supports existants
des anciens tubes fluorescents », déclare
Marco Zemp, qui voit désormais clairement la
moindre saleté. <
Plus d’informations sur :
tamlux.com
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202125

FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Réussir sans briller
À quoi faut-il prêter
attention lors de l’entretien
d’une peinture mate ?
On voit de plus en plus souvent sur nos routes des voitures mates. Cette
tendance présente des avantages qui dépassent l’aspect cool, mais pose
quelques problèmes d’entretien. Sandro Compagno
L’effet mat
est obtenu
par l’ajout d’un
agent matifiant au
vernis transparent, également
utilisé sur les voitures brillantes.
La peinture s’émousse et
l’apparence se matérialise. En raison
de la charge de travail supplémentaire
liée à la fabrication et à la mise en œuvre,
ces peintures de carrosserie très tendance
n’étaient jusqu’à présent disponibles que
moyennant un supplément de prix. Sur la
Mercedes CL par exemple, une peinture
mate coûte plus du double d’une peinture
métallisée. Et elle a un autre inconvénient :
en cas de petits dommages sur la carrosserie,
le Spot Repair ne fonctionne pas. Pour
les propriétaires de véhicules, la peinture
mate présente des avantages. Les voitures
mates sont moins sensibles à la poussière
et à la saleté que les modèles brillants. Et
elles n’ont pas besoin d’être polies (mais
c’est possible !). Les experts de la branche
expliquent ce à quoi les professionnels des
ateliers et des carrosseries doivent se préparer
pour l’entretien de véhicules mats.
Photo : Brabus
1. À quoi faut-il faire attention lors de l’entretien
de véhicules mats ?
2. Comment éliminer les salissures plus tenaces (par exemple
les insectes ou le goudron) sans abîmer la peinture ?
3. Quels produits conviennent pour l’entretien et le nettoyage
de peintures mates ?
26 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

Plus d’informations sur :
andrekoch.ch
Volker Wistorf, responsable de la technique
d’application chez André Koch AG
1. Nous déconseillons de laver le véhicule
au nettoyeur haute pression ou au jet de vapeur.
Vous pouvez faire nettoyer votre véhicule
dans une installation de lavage automatique.
Les systèmes fonctionnant en douceur
sans brossage sont privilégiés. En général, les
installations de lavage équipées d’un système
de brossage ne devraient toutefois pas affecter
négativement la surface de la peinture ni
être sensibles aux rayures. Renoncez absolument
aux programmes de lavage qui se terminent
par un traitement à la cire chaude.
2. Débarrassez-vous le plus rapidement
possible des insectes et des déjections
d’oiseaux qui adhèrent en les trempant
dans de l’eau et en vaporisant un dissolvant
d’insectes avant le lavage de la voiture.
Les résidus ne doivent pas être éliminés
par un frottement intensif. Vous pouvez
éliminer les éclaboussures ou les taches
de goudron sur la surface de la peinture à
l’aide d’un dissolvant de goudron disponible
dans le commerce.
3. Pour l’entretien de la peinture, n’utilisez
pas de nettoyants courants pour la peinture,
de produits de ponçage et de polissage, ni
de conservateurs de brillance (cire) qui risqueraient
d’endommager la peinture.
ment les insectes ou le goudron : Clean Clay
Cloth (pâte nettoyante pour éliminer sans
effort les dépôts indésirables), Bitum Clean
(éliminer le goudron), Insect Clean (détachant
d’insectes)
3. Les produits suivants de la gamme Riwax
ont été spécialement conçus pour les véhicules
mats : Mat Clean pour le nettoyage et
Mat Protect pour le scellement.
Plus d’informations sur :
thommen-furler.ch
Detlef Eichholz, responsable de la technique
d’application chez Thommen-Furler
1. En raison de la structure de la peinture
mate, il importe de laver la voiture en douceur.
Les peintures mates ne doivent donc pas
être polies, car une telle opération détruirait la
structure de leur surface. Aux endroits polis,
la peinture n’est plus mate, mais brillante.
L’utilisation de cires, de polish, d’éponges
rayantes ainsi que de produits agressifs (nettoyants,
huiles, graisses, etc.) doit être évitée.
Il ne faut pas utiliser d’installation de lavage.
2. En principe, tous les détachants d’insectes
peuvent être utilisés, car ils ne dépassent
généralement pas un pH de 11 et
ne sont donc pas fortement alcalins. Pour
éliminer les salissures à base d’huile minérale,
comme le goudron et le bitume, il
convient d’utiliser des solvants spéciaux qui
conviennent sur des peintures mates, par
exemple Eulex M de Koch-Chemie.
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Plus d’informations sur :
riwax.ch
Marco Gorisek, Product Management &
Export Activities chez Riwax AG
1. Il importe de ne pas utiliser de polisseuses.
Nous déconseillons également l’utilisation
d’installations de lavage et recommandons
le lavage à la main des véhicules mats.
2. Il importe de veiller à ce que les véhicules
soient entretenus à la main. Les produits
suivants permettent d’éliminer facile-
AUTOINSIDE | Juillet – Août 2021
3. Thommen-Furler mise sur les produits
de Koch-Chemie, qui divise ses produits en
deux séries. La série blanche, c’est-à-dire
les bouteilles et bidons blancs, est destinée
aux clients commerciaux. Tous les produits
sont donc en principe adaptés aux peintures
mates. Les produits de scellement (à l’exception
du shampooing NanoMagic), les solvants
(à l’exception d’Eulex M) et les produits de polissage
sont exclus. La série bleue, composée
de 10 produits pour les particuliers, convient
parfaitement aux peintures mates. Le polish
ShineSpeedPolish et le spray de finition
AllroundQuickShine, qui ne sont pas adaptés
aux peintures mates, font exception. <
La nouvelle génération des systèmes
de lavage
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sans miroir divers, spoiler,
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FOCUS : LAVAGE ET ENTRETIEN
Carbesa
carbesa.ch
Le polissage automobiles : facile, efficace et professionnel
pd. Le polissage professionnel des automobiles consiste à éliminer
les marques d’abrasion, les micro-rayures et les inclusions de poussière
aussi efficacement que possible. Grâce à la technologie innovante
iPT (intelligent Powder Technology) de Scholl Concepts, cela
est possible en utilisant seulement deux produits. Grâce à l’énorme
performance d’abrasion du polish S2 Black qui forme un minimum
de poussière, ainsi qu’à ses excellentes propriétés de brillance, les
rayures de peinture extrêmement profondes peuvent être éliminées
en quelques secondes. Cette pâte à polir haute performance peut
être mise en œuvre au moyen des polisseuses rotatives et excentriques.
Pour des résultats optimaux, il est recommandé d’utiliser
la mousse Spider Pad innovante et brevetée.
pulvériser « Neo » sur le véhicule mouillé, laisser agir, rincer, sécher
et c’est tout.
Vous trouverez tous les produits sur le lien shop.carbesa.ch. <
La pâte de finition E3000 est la garantie d’un résultat parfait sur
les peintures automobiles foncées. Les hologrammes et les voiles
provenant des processus de polissage précédents peuvent être
éliminés sans effort et de manière durable en une seule étape. Pour
pallier un réencrassement, Scholl propose une cire de protection
brillante « Neo » à base de polymère, extrêmement durable et à effet
soyeux, qui convient à la peinture, au chrome, au caoutchouc et aux
pièces en plastique non peintes. Ce large éventail d’applications
permet de réaliser d’énormes gains de temps. En plus de la qualité
de protection, l’application rapide est également convaincante :
Un polissage efficace grâce aux produits de polissage et à la mousse Spider Pad
breveté de Scholl Concepts. Photo : Carbesa
Mewa Service AG
mewa.ch
Il est possible de réutiliser le tissu Mewa absorbant jusqu’à 50 fois après le lavage.
Photo : Mewa
Le tissu de nettoyage réutilisable : écologiquement propre,
économiquement utile
pd. En fournissant des tissus réutilisables hygiéniquement impeccables,
Mewa contribue, en tant que prestataire de services
externe, à garantir que les exploitations industrielles et artisanales
puissent faire leur travail, que les machines continuent de fonctionner
et que les véhicules soient entretenus et nettoyés. Pour les
petites et grandes entreprises, l’utilisation de tissus industriels réutilisables
signifie une économie de temps et de frais, qui va de pair
avec les exigences accrues relatives à la technique de production et
avec une gouvernance d’entreprise écologique. Mewa est recom-
mandée pour une prestation de services qui contribue particulièrement
à la réduction des déchets : le tissu réutilisable dans le système
de location. L’assortiment de ltissus adapté à différentes utilisations
offre une large gamme d’utilisation pour l’industrie, les garages et
les entreprises artisanales. Le conteneur SaCon, adéquat pour le
stockage et le transport des tissus, est maintenant mis à disposition.
Dans celui-ci, les tissus sont conservés, jusqu’à l’enlèvement, de façon
compacte, sûre et légale. Les tissus propres sont livrés dans un
conteneur SaCon fermé, tandis que les tissus sales sont rapportés
par le chauffeur dans les usines de Mewa et sont lavés, avant d’être
de nouveau mis à la disposition des clients.
« Les entreprises qui optent pour Mewa peuvent compter sur un système
de services complet qui leur permet d’avoir toujours la bonne
quantité de tissus propres à disposition. De ce fait, elles produisent
bien moins de déchets et économisent des ressources précieuses.
Le prix attractif par rapport aux matériaux à usage unique constitue
un autre atout non négligeable, comme le résume George Lazar de
Mewa, directeur commercial auprès de Mewa Service, Wynau. <
28
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

Nous fêtons 75 ans.
Célébrez avec nous!
Depuis 75 ans, nous sommes engagés pour vous en tant que fournisseur
dans le secteur des pièces et accessoires automobiles. Profitez
chaque mois pendant l’année jubilaire 2021 de notre promotion
anniversaire*.
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FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Désormais, dans un véhicule, une
batterie sur trois est une batterie
start-stop. Photo : Banner
Technologie EFB ou AGM : quelle batterie pour quel usage ?
De plus grandes exigences pour
les batteries de démarrage
Sur les véhicules équipés du système automatique start-stop, deux technologies de batterie différentes
sont principalement utilisées en fonction de la consommation en énergie et de la résistance au cyclage et
aux vibrations exigée. Jürgen Leibinn, Directeur général régional chez Banner Batterien Suisse SA, explique
ce qui doit attirer l’attention des garagistes. Mike Gadient
Quelles sont les différences entre une batterie
de démarrage conventionnelle et une
batterie start-stop ?
Jürgen Leibinn : Une batterie de démarrage
conventionnelle est conçue pour fournir un
bref apport énergétique élevé. Dès que le moteur
démarre, le système de recharge du véhicule
assure que l’énergie tirée de la batterie
est de nouveau chargée et alimente tous
les consommateurs électriques. Une batterie
start-stop déclenche bien d’autres choses que
le simple démarrage du moteur : elle fournit
tous les consommateurs électriques en énergie
lorsque le moteur est à l’arrêt mais que le
chargement complet des réseaux de bord et le
démarrage suivant doivent être assurés. C’est
en cela que la technologie et les composants
d’une batterie start-stop se distinguent d’une
batterie de démarrage conventionnelle.
Jürgen Leibinn, directeur des ventes chez
Banner Batterien Suisse SA.
Si, dans un véhicule à technologie startstop,
on monte par erreur une batterie
humide, que se passe-t-il ?
Les véhicules équipés de la fonction startstop
poseront de gros défis à la batterie de
démarrage. C’est vrai pour les systèmes startstop
assez simples, avec une batterie EFB,
ainsi que pour les systèmes sophistiqués avec
batterie AGM et récupération. Si une batterie
humide conventionnelle est montée, cela
peut entrainer toutes sortes de dysfonctionnements
: panne totale de la batterie, panne
du système start-stop et/ou de plusieurs fonctions
comme la climatisation ou le chauffage
des sièges.
À quoi faut-il veiller si l’on passe d’une
batterie EFB à une batterie AGM ?
À l’emplacement et à la température ambiante
qui en résulte. Les batteries EFB sont
en général directement montées dans le compartiment
moteur, à quelques exceptions
près qui confirment la règle. Les batteries
AGM sont installées le plus souvent dans le
coffre ou dans l’habitacle. Depuis peu, certains
constructeurs montent de plus en plus
souvent les batteries dans le compartiment
moteur, à l’écart du bloc moteur et généralement
équipées d’une protection thermique.
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FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Pour la batterie AGM, il faut à tout prix éviter
les variations de la charge thermique du fait
de températures ambiantes élevées. La température
ne doit pas excéder 55 °C. Dans le
compartiment moteur, il n’est pas rare qu’elle
atteigne 85 °C ou plus, surtout en été. Cette
valeur reste inoffensive pendant trois heures
maximum. Au-delà, une panne totale de la
batterie AGM peut survenir, car le séparateur
dessèche, et les grilles peuvent subir une très
forte corrosion.
Ce qui veut dire ?
Directement à côté du bloc moteur, c’est-àdire
du moteur à combustion, il faut privilégier
la batterie EFB qui n’est que peu sensible
à la chaleur avec sa protection thermique, si
celle-ci était déjà montée d’origine en usine.
Quel est l’avenir des batteries selon vous ?
Le recul du moteur conventionnel est l’un
des paramètres sur lesquels le groupe Banner
travaille actuellement et devra continuer
à se pencher. Du côté des constructeurs automobiles,
j’observe une nette tendance en
faveur de l’électromobilité. Néanmoins, les
nouveaux moteurs à combustion commercialisés
représentent toujours la plus grande
part du marché global. Avec une durée d’utilisation
moyenne des véhicules de 10 à 15
ans, il en résulte que le marché de deuxième
monte comprendra toujours de nombreux
moteurs à combustion. Dans le domaine des
poids lourds longue distance, il n’y a pas
réellement d’alternative à ce type de moteur,
aussi le groupe Banner prévoit-il à l’avenir de
bonnes perspectives de croissance pour les
batteries de démarrage. <
Plus d’informations sur :
bannerbatterien.com
Batterie EFB
La technologie EFB (Enhanced Flooded
Battery) est utilisée notamment pour
les systèmes start-stop simples, et plus
généralement pour les véhicules à forte
consommation énergétique. Elle est
privilégiée pour les voitures compactes
et la catégorie intermédiaire supérieure.
La batterie EFB est une évolution de la
batterie humide, elle permet jusqu’à 270 000
démarrages. Grâce à de la masse additionnelle
spécifique et l’emploi d’un treillis en
polyester (Plate Scrims), la masse active
bénéficie d’un appui supplémentaire.
Cette batterie est utilisée également dans
les véhicules utilitaires. Elle atteint une
résistance aux vibrations satisfaisante et
une durée de vie deux fois plus longue que
les batteries de démarrage conventionnelles.
Si la récupération est actionnée
dans le véhicule, la batterie EFB travaille
artificiellement à un niveau de chargement
faible (état de charge env. 70 %). Selon le
profil de conduite, une batterie humide
conventionnelle serait défectueuse en
quelques mois pour ce type d’utilisation, du
fait de la forte charge cyclique.
Si un véhicule est équipé de série d’une
batterie EFB, lors du changement de
batterie ou dans certaines circonstances,
il sera possible de remplacer la batterie
EFB par une batterie AGM, dans un boitier
identique et pour la même classe de
performance. Pour une mise à jour technologique
(passage de l’EFB à l’AGM), dans
certains systèmes start-stop avec système
de gestion de la batterie, un paramétrage
de la nouvelle batterie sera nécessaire.
Batterie AGM
La technologie AGM (Absorbent Glass Mat)
est utilisée notamment sur les systèmes
start-stop présentant une forte consommation
énergétique et une récupération de
l’énergie de freinage. Elle est privilégiée
sur les segments de catégorie intermédiaire
et supérieure, et sur la gamme
exclusive. La technologie AGM désigne
une batterie à recombinaison, capable
d’assurer jusqu’à 360 000 démarrages du
moteur.
Le principe est simple : un séparateur
en fibre de verre absorbe les acides et
laisse suffisamment de pores libres pour
permettre une diffusion d’oxygène de la
plaque négative vers la plaque positive.
Sur la plaque négative, l’oxygène s’associe
au plomb et forme du dioxyde de plomb.
Ensuite, ce dioxyde de plomb réagit avec
l’acide sulfurique et produit du sulfate de
plomb, l’eau agit alors comme produit réactif.
Sous l’effet du chargement, le sulfate
de plomb est de nouveau transformé en
plomb métallique. Conséquence : aucune
perte en eau.
Si la récupération est actionnée dans le
véhicule, la batterie AGM travaille artificiellement
à un niveau de chargement
faible (état de charge env. 70 %). Selon
le profil de conduite, une batterie humide
conventionnelle serait défectueuse en
quelques mois pour ce type d’utilisation,
du fait de la forte charge cyclique.
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FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
La demande de batteries de voitures a clairement augmenté ces 15 derniers mois. Photo : Istock
Crise de l’énergie ?
Les batteries, championnes des
ventes grâce au télétravail
Travailler à domicile limite fortement les déplacements. Au lieu de se rendre tous les jours en ville
depuis la campagne, il suffit de marcher de la chambre à coucher à la cuisine en passant par la cafetière.
L’impact sur la branche automobile est perceptible. Sandro Compagno
Les grands fournisseurs suisses ont annoncé
à l’unisson une forte hausse des ventes de batteries
de voitures ces 15 derniers mois. « Une
belle augmentation à deux chiffres », constate
Sébastien Moix, directeur marketing de Swiss
Automotive Group (SAG). « La demande a
clairement progressé », affirme Matthias
Krummen, responsable Management Services
et communication d’ESA. Marcel Stocker, responsable
Automotive d’Hostettler Autotechnik
AG, évoque même une hausse de « 40 % à
50 % » du volume de batteries vendues.
« Heureusement, nos stocks étaient pleins
l’année dernière. Nous avons donc pu honorer
toutes les commandes des garagistes », indique
Marcel Stocker, tout en précisant que
chaque type de chaque marque Hostettler
n’était pas toujours disponible. « Par moment,
la demande était tout simplement trop forte. »
ESA a rencontré des problèmes de livraison
sur quelques types de batteries en début d’année.
Matthias Krummen : « Grâce à notre large
gamme et à nos performances d’achat et de
logistique, nos clients ont néanmoins toujours
trouvé une solution. » SAG a également
dû improviser. Sébastien Moix : « Mais nous
avons toujours réussi à assurer les livraisons
pour nos marques premium Exide et Varta. »
La batterie est peut-être la seule pièce de rechange
qui a profité de la pandémie, déclare
Sébastien Moix dans un clin d’œil.
Les Suisses ont fortement réduit leurs déplacements
individuels pendant le confinement du
printemps 2020 (voir l’encadré). Cela ne signifie
pas pour autant que le nombre de trajets a baissé
dans les mêmes proportions que le kilométrage
parcouru. Sébastien Moix : « Les gens ont
aussi roulé pendant le confinement, mais leurs
trajets étaient plus courts. » Les anciennes batteries
n’ont pas pu se recharger suffisamment à
faible vitesse sur le chemin du centre commercial,
par exemple. Elles ont donc parfois faibli.
Outre le comportement de mobilité pendant la
pandémie, la météo de l’hiver 2020/21 a également
affecté le marché des batteries, ajoute
Matthias Krummen, qui fait allusion aux deux
vagues de froid de la mi-janvier et de la mi-février
qui étaient certes courtes, mais mordantes.
Les grands fournisseurs ne sont pas les seuls experts
des batteries. Le TCS en est aussi un. Les
pannes de batteries caracolent en tête des statistiques
du TCS depuis des années. Elles représentent
en effet 40 % de toutes les pannes. « En
2020, nous avons constaté une part bien plus
élevée de pannes de batteries en avril et en mai,
après le confinement », déclare Sarah Wahlen, la
porte-parole. Cette proportion est passée à 53,1 %
en avril 2020 contre 39,2 % un an plus tôt. Elle
était encore de 43,6 % en mai contre 34,8 % en mai
2019. Le TCS ne se prononce ni sur les chiffres absolus
ni sur le nombre de batteries que leurs dépanneurs
remplacent chaque année. Le nombre
de pannes dues à des batteries défectueuses ou
déchargées s’est à nouveau stabilisé depuis, poursuit
Sarah Wahlen : « Normalement, il y a des
pics en hiver et pendant les grosses chaleurs. »
Le comportement de mobilité
pendant la pandémie
Le cabinet d’étude de marché Intervista
analyse le comportement de mobilité des
Suisses depuis le début de la pandémie
de COVID-19. Il n’est pas surprenant que
le confinement du mois de mars 2020 ait
gravement réduit la circulation routière. La
distance journalière moyenne parcourue
est passée d’environ 45 km à la mi-février
2020 à largement moins de 20 km entre la
mi-mars et la mi-avril 2020. En été, elle a
de nouveau recouvré son niveau antérieur
avant de chuter fin octobre du fait des
mesures décrétées par le Conseil fédéral.
L’évolution des différents moyens de transport
est intéressante. Tandis que la distance
parcourue en voiture et en moto est
même plus élevée qu’avant la pandémie,
celle couverte dans les transports publics
a pratiquement été divisée par deux. C’est
ce qui ressort du Mobilitäts-Monitoring
Covid-19 publié le 1er juin 2021.
L’OFROU publie également une évaluation
de l’évolution de la circulation depuis le début
de la pandémie à dix postes de comptage
sélectionnés du comptage suisse
automatique de la circulation routière
(CSACR). Ces comptages corroborent les
statistiques du Mobilitäts-Monitoring Covid-19.
La circulation routière a chuté avec
le confinement de la mi-mars 2020. Cette
chute a été particulièrement prononcée
sur l’axe nord-sud. Le nombre de véhicules
a en effet baissé de 80 % au Saint-Gotthard
et de 88 % au Saint-Bernard, mais aussi à
Renens/Lausanne (-59 %), à Berne (-40 %)
et à Würenlos (-40 %).
32 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
D’après elle, une batterie tombe en panne à cause
de son âge et non pas du fait de son type. « Les
véhicules dotés d’une fonction Start-Stop nécessitent
des batteries AGM ou EFB qui peuvent
être plus sensibles aux décharges profondes. »
Les décharges profondes résultent souvent d’une
période d’immobilisation prolongée du véhicule,
comme pendant le confinement. La batterie doit
alors souvent être remplacée prématurément.
Il est par ailleurs déconseillé d’utiliser longuement
des consommateurs électriques, tels que
l’éclairage, le chauffage ou la radio, lorsque le
moteur est éteint. La durée de fonctionnement
du chauffage ou des sièges chauffants doit être
réduite au strict minimum.
Un défaut d’attention de l’automobiliste peut également
entraîner une décharge profonde. Il est
en effet si facile d’oublier d’éteindre la lumière à
bord, voire de mal fermer ou verrouiller les
portes, si bien que divers appareils de commande
restent allumés pendant une période prolongée
et prélèvent du courant dans la batterie. Peu d’automobilistes
connaissent ce phénomène. <
Distances journalières par moyen de transport
Annonce du confinement Mesures prises par le Conseil fédéral Durcissement des mesures
Werte 7-Tage-Schnitt
Distances journalières en km
Auto et moto TP (train, tramway, bus) À pied Autre (vélo, train à crémaillère, bateau, etc.)
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FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE FOCUS / ACCESSOIRES
Le démantèlement d’une batterie en ses constituants est une opération
chronophage qui nécessite des mesures de protection spécifiques. Photo : Renault
Réparation et recyclage de batteries dans la branche automobile
Démarrage laborieux de la seconde vie
Les batteries de véhicules électriques et hybrides recèlent de précieuses matières premières. La fonte ou
la décharge publique sont des méthodes du passé. De plus en plus de constructeurs tentent de recycler les
matières premières précieuses, telles que le cobalt, le nickel, le manganèse et le lithium, ou recherchent
de nouvelles finalités pour les cellules des batteries pour leur offrir une seconde vie en dehors des voitures.
Jürg A. Stettler
De plus en plus de constructeurs visent une approche globale concernant
le cycle de vie des précieuses batteries automobiles. La manière
d’y parvenir n’est toutefois pas encore bien connue. Les batteries d’origine
font, d’une part, l’objet de réparations pour améliorer leur durée
de vie dans la voiture et diverses marques développent, d’autre
part, des applications de seconde vie pour le stockage d’énergie. Les
puissantes batteries automobiles constituent en effet d’importants
éléments qui permettent de pérenniser l’économie de l’énergie. Elles
servent essentiellement de gros accumulateurs dans les réseaux électriques.
Lorsque l’offre d’énergie est excédentaire, l’électricité peut être
stockée dans les batteries usagées afin de soutenir le réseau.
Herbert Diess, le patron du groupe VW : « Même au terme d’une vie de
voiture normale de 200 000 à 300 000 km, la batterie restera de loin
son composant le plus précieux, qui pourra probablement être utilisé
pendant plusieurs années dans des accumulateurs stationnaires une
fois la voiture démantelée. » Les batteries de voitures électriques et
hybrides rechargeables peuvent ensuite servir de gisement durable de
matières premières de batteries stratégiques, ce qui est moins cher et
plus durable qu’extraire des matériaux frais du sous-sol.
Il y a deux ans, Renault avait déjà présenté une méthode de valorisation
des batteries de voitures électriques en plus de la réparation
en Suisse (voir l’encadré). Les Français utilisent en effet les batteries
usagées sur des bateaux motorisés électriques naviguant sur la
Seine pour leur offrir une seconde vie. Les anciennes batteries des Zoe
peuvent également servir d’accumulateurs stationnaires d’énergie. Le
dernier projet en date se focalise en outre sur la troisième vie. Renault
fournit en effet les batteries à Veolia, le spécialiste du recyclage, qui
les démonte. Les matériaux sont triés et envoyés à des entreprises
chimiques pour y être nettoyés. Les matières premières onéreuses
sont ensuite valorisées.
Dans son usine allemande de Salzgitter, le groupe VW a construit un
système de recyclage à côté d’une installation de fabrication de cellules
de batteries. L’utilisation multiple des quatre matières premières,
le nickel, le manganèse, le cobalt et le lithium, représente un aspect
décisif du bilan en CO 2
d’une entreprise. VW cherche à récupérer à
l’échelle industrielle les matières premières précieuses pour un taux
de valorisation de plus de 90 %.
34 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : BATTERIES FOCUS / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Audi, une filiale de VW, souhaite quant à elle installer les batteries
lithium-ion usagées dans ses stations de recharge rapide réservables
assorties d’un espace de détente, les fameux Audi Charging Hubs,
pour leur offrir une nouvelle finalité. Provenant de véhicules de développement
démantelés, les batteries forment un gros accumulateur
d’électricité d’environ 2,45 MWh. Comme elles peuvent aussi servir
d’accumulateurs tampons pour le courant continu, elles rendent superflue
une infrastructure complexe comprenant des câbles haute
tension et de coûteux transformateurs. Plutôt que d’être valorisées
prématurément, les batteries des Audi électriques sont également utilisées
sur des projets de développement en Inde où elles constituent
un nanoréseau solaire. Le prototype permet actuellement à quelque
50 commerçants et artisans de travailler après le coucher du soleil.
En revanche, Skoda propose aux concessionnaires européens sous
contrat un accumulateur d’énergie innovant au terme d’un projet pilote
couronné de succès à Prague. Il comprend jusqu’à 20 batteries issues
de voitures hybrides rechargeables de 13 kWh chacune ou de cinq
batteries de 82 kWh issues de l’Enyaq entièrement électrique. L’accumulateur
est individuellement extensible, les batteries pouvant être
facilement remplacées au besoin. Les batteries permettent d’alimenter
des stations de recharge rapide ou de stocker l’électricité excédentaire
provenant par exemple de l’installation photovoltaïque du garage. Le
garagiste peut en outre utiliser l’électricité pour éclairer ou climatiser
son showroom ou son atelier. Plus de 4000 de ces stations électriques
durables composées de vieilles batteries pourraient voir le jour ces
prochaines années d’après Skoda.
Grâce à une autre innovation, il pourrait même être plus facile de recycler
les batteries de voitures à l’avenir. Des experts d’IAV, une société
d’ingénierie, proposent d’envelopper les batteries dans un logement
en aluminium et non pas en acier. L’aluminium se sépare mieux
des autres matériaux et une dépense d’énergie modérée permet de le
transformer. Pour faciliter le démontage de la batterie, il serait utile
d’utiliser des liaisons à enclipser et à emmancher plutôt que des vis.
Qu’il s’agisse de méthodes capables de conférer une deuxième ou une
troisième vie à une batterie ou de la recycler, le secteur des batteries
a le vent en poupe, tout comme l’électromobilité elle-même. Les garagistes
devraient bientôt y trouver d’autres opportunités captivantes. <
Andreas Salewsky (dr.), directeur de l’usine Volkswagen Group Components de
Salzgitter, a mis en service l’installation pilote de recyclage de batteries avec Dirk
Windmüller, le président du comité d’entreprise. Photo : VW
Des nanoréseaux solaires composés de modules de batteries de l’Audi e-tron sortent
de terre en Inde. Photo : Audi
Atelier de réparation de batteries en Suisse
La Suisse compte également un atelier de réparation de batteries
performant depuis plus d’un an. Le partenaire de préparation et de
transport Galliker Transport AG l’a construite à Nebikon (LU) pour
Renault. Soixante batteries y ont déjà été réparées en 2020. Il suffit
généralement de remplacer les cellules ou modules de batteries
défectueux qui ne fonctionnent plus de manière optimale pour remettre
sur pied un bolide électrique. Le centre de réparations de Nebikon
s’occupe aussi du remplacement des fusibles, des relais et des joints,
et vérifie les points de liaison des batteries. Il peut également changer
les appareils de commande du gestionnaire de batterie. Hyundai
s’appuie désormais également sur le savoir-faire des spécialistes.
La marque coréenne collabore en effet avec Galliker Transport AG
sur la réparation de batteries.
Un système sophistiqué d’accumulation d’énergie fabriqué à partir de batteries usagées provenant de modèles Skoda stocke durablement l’électricité produite pour que les
garages Skoda puissent charger rapidement et aisément des véhicules électriques, mais aussi éclairer et climatiser leurs showrooms et leurs ateliers. Photo : Škoda
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202135

FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Depuis 21 ans, Pierre Blanc a occupé divers postes chez Leclanché.
Sa passion pour le changement technologique est intacte.
Photo : médias de l’UPSA
Leclanché SA, spécialiste des batteries, augmente l’autonomie et réduit le temps de charge
Un élément de la révolution énergétique
Au cours de l’histoire de Leclanché SA, d’Yverdon-les-Bains (VD), le fabricant de batteries traditionnel est
devenu un spécialiste des cellules lithium-ion et des accumulateurs d’énergie complets dans toute l’Europe.
La ligne de fabrication automatisée pour modules de batteries lithium-ion, mise en service il y a quelques
semaines, l’illustre clairement : cette entreprise traditionnelle romande marque de son sceau l’évolution
actuelle des batteries. Mike Gadient
Une plus grande autonomie et des temps de
charge plus courts sans pour autant augmenter
la taille et le poids, c’est ce que recherche
la société Leclanché dans la fabrication de
batteries. « Et être moins cher que la concurrence.
Les clients se renseignent toujours
d’abord sur le prix », explique Pierre Blanc
en souriant. En avril dernier, le responsable
Technologie et industrie a communiqué des
informations sur la nouvelle cellule lithiumion
à poche de 65 Ah. Elle est particulièrement
adaptée aux poids lourds ainsi qu’aux
bus électriques et hybrides et doit servir de
base aux futures cellules automobiles (voir
encadré).
Il y a quelques semaines, Pierre Blanc et son
équipe ont mis en service une installation de
production ultramoderne de modules de batteries
lithium-ion sur le site du parc scientifique
et technologique Y-Parc à Yverdon.
Cet investissement témoigne d’un engagement
en faveur des transports électriques qui
connaissent une croissance rapide. D’une superficie
de 400 m2, l’installation choisie par
Leclanché est en mesure d’automatiser l’ensemble
du processus de fabrication des batteries
pour les navires, les trains, les autobus
et les poids lourds, de l’empilage et du
soudage des cellules de poche à l’assemblage
final. « Dans un premier temps, les cellules
énergétiques fabriquées sur notre site en Allemagne
sont examinées à la recherche d’un
défaut. Les tabs sont ensuite découpés avec
précision pour éviter la sensibilité aux vibrations
», explique Pierre Blanc. Un choc vibratoire
pourrait endommager cette structure
cellulaire sensible composée d’électrodes, de
plaques de cuivre et de feuilles d’aluminium.
Les travaux sont notamment réalisés par plusieurs
robots Comau, une filiale du constructeur
automobile Fiat Chrysler. « Nous misons
sur le savoir-faire de l’industrie automobile »,
confirme le cadre de 51 ans.
Pierre Blanc assure que le développement durable
est pris en compte dans le processus de
recherche et de production. Les cellules énergétiques
GL-65 et GL-60 sont fabriquées selon
le procédé de production propre à l’entreprise
à Willstätt (Allemagne). Les électrodes
sont produites selon un procédé sophistiqué
à base d’eau, sans recours à des solvants organiques.
« Mais lorsque nous parlons de recyclage
des batteries, les possibilités ne sont
pas encore épuisées. Il manque la masse critique
nécessaire pour développer un format
36
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
de recyclage idéal pour de grands volumes. »
Cette installation représente sans aucun
doute un nouveau jalon dans l’histoire du fabricant
de batteries fondé en 1909. Jusqu’en
1997, l’entreprise fabriquait différents types
de piles et d’accumulateurs avant de se diversifier.
Depuis 16 ans, Leclanché est un développeur
et un fabricant de cellules lithiumion
incontournable. Il s’agit d’une entreprise
de stockage d’énergie qui se compose de trois
unités commerciales : solutions de stockage
stationnaires, solutions de transport électrique
et systèmes de batteries spécifiques.
Pierre Blanc y travaille depuis 2000. Il a
contribué de manière décisive à sa transformation
: « Au début, nous nous concentrions
encore sur les batteries au plomb. Six ans
plus tard, la technologie lithium-ion a été entièrement
implémentée. » Les changements
n’ont pas seulement touché les composantes
technologiques, mais aussi les collaborateurs
qui ont dû réviser leur mentalité et se former
en permanence. Leclanché a conquis de
nouveaux marchés avec de nouveaux partenaires.
« La transition a pris du temps, mais
il est toujours passionnant de faire partie de
cette révolution énergétique. Grâce à cette opportunité,
nous pouvons notamment compter
sur quelques collaborateurs de longue date. »
Pierre Blanc lui-même se surprend parfois à
penser que les progrès sont lents. « Mais si
j’examine ce qui a changé sur la seule technologie
cellulaire au cours des dix dernières années,
j’en conclus que tout va très vite. »
Le progrès exige une infrastructure adéquate,
raison pour laquelle Pierre Blanc participe
déjà à son troisième déménagement
dans sa carrière chez Leclanché. En 2008, Leclanché
a quitté son site historique d’origine
de l’Avenue de Grandsons pour emménager
dans une installation de production moderne
pour l’époque, sur l’Avenue des Sports à Yverdon.
La dernière pièce maîtresse se trouve
maintenant sur l’Avenue des Découvertes au
Y-Parc Swiss Technopole d’Yverdon. Depuis
quelques années, celui-ci connaît une croissance
fulgurante. Fin 2020, 200 entreprises
proposaient 1800 emplois sur le site. « Le
cœur de l’entreprise se trouve à Yverdon »,
explique Pierre Blanc. C’est ici que 150 collaborateurs
se consacrent à la recherche portant
sur des cellules de batterie plus performantes
pour l’électromobilité. Leclanché se
focalise sur le transport lourd. « Nous fabriquons
des solutions qui auront une durée de
vie élevée. Une voiture de tourisme est utilisée
en moyenne une heure par jour alors que
nos batteries destinées à des applications industrielles
doivent être prêtes à l’emploi 18
heures par jour. » La recherche porte sur des
solutions permettant d’augmenter la densité
énergétique afin d’aider l’industrie automobile
à réduire ses émissions de CO 2
. « En
théorie, tout est possible », dit Pierre Blanc.
La mise en œuvre jusqu’à la production en
série demande toutefois de la patience. Cet
ingénieur chimiste de formation cite comme
exemple la collaboration avec Bombardier,
dont l’objectif est de remplacer les locomotives
diesel et de stimuler ainsi l’électrification
du trafic ferroviaire. Après la phase de
test avec les premiers systèmes de batteries
pilotes, la production pour d’autres projets
ferroviaires débutera dans les mois à venir.
« Nous avons décroché la commande en 2019.
Dans six mois, nous démarrerons la production
en série », précise Pierre Blanc.
Suite en page 38
Cellule de batterie performante
pour l’électromobilité
Avec sa cellule lithium-ion à poche 65 Ah
pour les constructeurs d’autobus et de
camions, Leclanché offre une plus grande
autonomie et une durée de fonctionnement
plus élevée pour les véhicules hybrides
et entièrement électriques. Les nouvelles
cellules GL-65 AH-G/NMC (graphite/
nickel-manganèse-oxyde de cobalt) sont
spécialement conçues pour les applications
énergivores. Elles fournissent 10 %
d’énergie en plus et leur densité énergétique
a gagné 10 % (jusqu’à 515 Wh/l) par
rapport à celle de leur prédécesseur alors
qu’elles sont aussi grosses et aussi lourdes
que les cellules à 60 Ah.
Les cellules énergétiques GL-65 utilisent
des matériaux ultramodernes alliant une
durée de vie plus longue, une résistance
élevée au cyclage et une capacité de
charge rapide. Il en résulte une plus
grande autonomie et une charge à 80 %
en moins de 30 minutes.
L’installation permet d’automatiser l’ensemble du processus de fabrication de la batterie, de l’empilage et du
soudage des cellules de poche au montage final. 13 modules sont fabriqués toutes les heures. La production résultant
de l’automatisation a été multipliée par six par rapport au modèle précédent et devrait atteindre 60 000 modules par
an. Photo : Leclanché
Plus d’informations sur :
leclanche.com/cell
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202137

FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Tous les projets de développement technologique
durent de cinq à sept ans, depuis la
première solution en laboratoire jusqu’à la
commercialisation réussie pour l’industrie.
En outre, le développement de la batterie du
futur requiert des connaissances techniques
en mécanique, en électronique et en chimie.
Selon Pierre Blanc, c’est précisément l’aspect
chimique qui a été négligé dans les universités
européennes, contrairement à ce qui se
fait en Asie. « Il faudra du temps pour trouver
suffisamment de main-d’œuvre qualifiée
sur le marché européen. »
La cellule à poche lithium-ion de 65 Ah a été conçue pour des applications énergivores. Les cellules sont fabriquées
en Allemagne et les modules sont fabriqués et assemblés à Yverdon. Photos : Leclanché
D’ailleurs, le directeur Technologie et Industrie
de Leclanché ne pense pas que les batteries
lithium-ion seront la seule panacée dans
quelques années. Il s’attend à trouver toute
une palette de moteur sur les routes même
après 2030. Enfin, l’électromobilité pure dépend
aussi de l’infrastructure de recharge.
L’espoir repose sur des batteries solides, dans
lesquelles les électrodes et l’électrolyte sont
constitués d’un matériau solide. « Mais on
est encore loin d’une batterie à corps solides
commerciale. Nous verrons plutôt des variantes
qui se complètent bien avec la technologie
lithium-ion sur le marché », explique
Pierre Blanc, évoquant les différentes exigences
posées à la batterie et les progrès réalisés
en matière de propulsion à la pile à combustible
et à l’hydrogène. Les constructeurs
automobiles profiteront-ils davantage de Leclanché
à l’avenir ? Aux États-Unis, un projet
pilote commun portant sur des camions hybrides
est en cours avec la filiale américaine
d’un grand constructeur japonais. « Mais
nous sommes trop petits pour les constructeurs
de voitures de tourisme, qui exigent
une production énorme et un investissement
de plusieurs milliards. » La technologie Leclanché
est toutefois d’un grand intérêt pour
les partenaires de l’industrie automobile et
des discussions sont en cours pour décider
d’éventuels partenariats. Ce ne serait pas la
première réorientation de l’histoire couronnée
de succès de l’entreprise. <
esa.ch
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FOCUS : BATTERIES / ÉCLAIRAGE / ACCESSOIRES
Systèmes d’éclairage pour l’extérieur et l’intérieur
Sécurité ambiante
et active
La technologie des phares matriciels a révolutionné récemment
le secteur de l’éclairage. Avec l’éclairage LED Matrix actif d’Audi
et la Digital Light de Mercedes-Benz, les fournisseurs font un pas
de plus et améliorent significativement la sécurité active avec
leur technologie sophistiquée. L’éclairage intérieur se modernise
lui aussi et promet une lumière atmosphérique associée à de
nombreuses ambiances de bien-être. Andreas Senger
Des miroirs réfléchissants miniaturisés réglables
dans le phare créent des zones d’éclairement
plus claires et plus sombres en fonction de la
situation. Le conducteur de la nouvelle Classe S
de Mercedes-Benz peut désormais visualiser ses
changements de voie. Photo : Mercedes-Benz
Des ordinateurs de plus en plus rapides et des
progrès dans le développement de la technologie
d’éclairage maintiennent l’évolution
dans le domaine de l’éclairage automobile extérieur
et intérieur moderne. Avec le lancement
actuel en série de la technologie d’éclairage
LED Matrix actif ou de la Digital Light,
Audi et Mercedes-Benz introduisent de la variabilité
dans l’éclairage de la chaussée, une
prouesse que leurs concurrents ne maîtrisent
pas (encore).
Un peu de spectacle : l’éclairage LED matriciel actif
permet de projeter des messages de bienvenue sur la
route. Photo : Audi
L’éclairage intérieur assure une excellente variabilité
et peut être réglé individuellement grâce à un choix
variable des couleurs et de l’intensité. Photo : Hella
Ni le laser ni les systèmes de phares matriciels
ne sont capables de proposer les opportunités
de la lumière pixelisée. Mercedes-Benz présentait
les premiers prototypes il y a quatre
ans. Depuis 2020, des clients triés sur le volet
roulent à bord de voitures équipées d’un
système d’éclairage novateur pour le développement
et la validation finaux. Audi propose
également la technologie de phares sur ses
modèles haut de gamme.
L’unité de phare contient des LED de forte
puissance et une puce dotée de plus d’un million
de micromiroirs. Comme les deux phares
sont intégrés au système, celui-ci peut contrôler
plus de deux millions de points lumineux
(pixels) qui peuvent être utilisés pour l’éclairage.
L’angle de ces petits réflecteurs peut être
réglé individuellement (sur deux niveaux/
axes spatiaux) pour que la lumière réfléchie
sur la chaussée puisse y être répartie uniformément
et générer des zones plus lumineuses
au besoin. S’il s’agit, comme dans la photo
principale, de reproduire un changement de
voie pour les autres usagers, plusieurs micromiroirs
individuels peuvent être orientés sur
le même point de la chaussée. Le cumul de
plusieurs rayons lumineux éclaircit le point
(pixel plus lumineux grâce à la superposition
de la lumière).
Pour pouvoir mettre en œuvre cette commande
de la lumière sur la route, l’interconnexion
avec la caméra frontale doit être
assurée par des échanges de données rapides,
et les fonctions de conduite et les modes d’affichages
doivent être appariés. Il en résulte
des fonctions d’assistance intéressantes pour
le conducteur avec la lumière. En présence de
rétrécissements dus à des chantiers, la largeur
du véhicule peut être projetée sur la route
à l’aide de deux bandes lumineuses. Lors
d’un changement de voie, les autres usagers
constatent l’intention du conducteur grâce
au clignotant et au chemin lumineux (photo
principale). La technologie peut aussi être appliquée
à des fins ludiques, telles qu’un éclairage
de bienvenue (photo en bas à gauche).
Les équipementiers et les constructeurs
sortent également des sentiers battus dans le
domaine de l’éclairage intérieur. Le conducteur
peut choisir ou automatiser des profils
d’éclairage LED atmosphériques qui changent
de couleur en fonction de l’heure du jour, du
profil de conduite (sportif, tranquille) ou du
réglage manuel. Comme sur la photo de l’équipementier
Hella en bas à droite, des sources
sont mises en œuvre à divers endroits pour
générer l’éclairage délicat. <
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202139

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POLITIQUE & DROIT
Interview de Thomas Hurter, président de l’ACS et conseiller national UDC
« Les gens ont remarqué
qu’on voulait les acheter »
La Suisse n’aura pas de nouvelle loi sur le CO 2
. La branche automobile, dont l’UPSA, s’était opposée avec
véhémence à ce projet, que le peuple a désormais rejeté. Le conseiller national Thomas Hurter s’est engagé
en première ligne. Dans une interview, le président désigné de l’UPSA analyse le résultat et montre par quels
moyens la Suisse peut contribuer à la protection du climat. Sandro Compagno
volontairement ne représentent encore que
3 %. Les gens sont sensibles aux prix. De
plus, Les jeunes veulent voyager et ont
constaté que ce projet rendait le voyage
plus cher, voire impossible.
« Des incitations plutôt que des interdictions technologiques » : le conseiller national Thomas Hurter a une idée claire
de ce à quoi doit ressembler une nouvelle loi sur le CO 2
. Photo : médias de l’UPSA
Monsieur Hurter, le dimanche de la votation
du 13 juin dernier, le hashtag #sorrykids
a fait le tour des réseaux sociaux. Jusqu’à
ce que l’on constate que la catégorie des
« Kids », c’est-à-dire les 18-34 ans, représentent
la plus grande part des « non » de
toutes les catégories d’âge. Cela vous
a-t-il surpris ?
Thomas Hurter, président de l’ACS et
conseiller national UDC : Les citoyennes
et citoyens se sont rendus compte que cette
loi sur le CO 2
n’était pas la bonne manière
de protéger le climat. En outre, un effet
est souvent observé, notamment pour les
thèmes émotionnels : dans les sondages,
les gens se comportent différemment que
lorsqu’ils remplissent le bulletin de vote.
Exemple : sur 20 Minuten avec ses jeunes
lecteurs, 78 % des personnes interrogées
s’étaient prononcées il y a quelque temps
en faveur d’une taxe sur le CO 2
sur les
billets d’avion. Dans l’industrie aéronautique,
je sais que la compensation volontaire
avant Greta Thunberg et les « Fridays
for Future » était inférieure à 1 %, et que
les personnes qui aujourd’hui compensent
La nouvelle loi sur le CO 2
aurait également
entraîné une augmentation des prix de
l’essence, du diesel et du mazout. Quelle
influence cet argument a-t-il eu sur le
résultat du vote ?
Le rejet de la proposition repose sur une
combinaison d’arguments. Mais il est incontestable
que la loi aurait renchéri certains domaines.
Les 100 francs que la conseillère fédérale
Simonetta Sommaruga a cités comme
moyenne ne résistent pas à un contrôle de la
réalité. Le thème suivant est déjà à l’ordre du
jour : le Conseil fédéral entend permettre des
essais pilotes de Mobility Pricing et mène une
consultation. Les associations automobiles s’y
opposent, car il ne s’agit pas au fond du Mobility
Pricing, mais du Road Pricing. Il n’est
pas tenu compte du fait que la mobilité se fait
aussi par voie ferroviaire et aérienne. Nous
devons mener une discussion franche et factuelle,
car nous devons savoir quel est le coût
de chaque mobilité.
La nécessité de réduire les émissions de
CO 2
est désormais incontestée. Qu’est-ce
qui n’était pas correct dans la voie
empruntée par la nouvelle loi sur le CO 2
?
Il était faux de vouloir une redistribution politique
classique qui n’aurait tout simplement
rien apporté au climat. On prend de l’argent à
la population et à l’économie, on le met dans
le même panier – en l’occurrence le Fonds
climatique – et on le redistribue. Cela n’encourage
pas l’innovation. Il est par exemple
42
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
contre-productif de prendre de l’argent de l’industrie
aéronautique pour l’investir dans des
assainissements de bâtiments ou de redistribuer
de l’argent du Fonds pour les routes nationales
et le trafic d’agglomération FORTA.
Ça n’aide pas le climat.
Toujours est-il que la loi promettait que
toute personne en Suisse recevrait à
nouveau de l’argent.
Cette redistribution via les caisses-maladie est
stupide. Les gens ont compris qu’on voulait les
acheter. S’ajoute le fait qu’une redistribution
ne contribue pas positivement au climat.
Le thème du CO 2
restera à l’ordre du jour
politique. Selon vous, quel est le bon moyen
de réduire les émissions de CO 2
en Suisse ?
Il faut tout d’abord souligner que la Suisse
est responsable de un pour mille des émissions
mondiales de CO 2
. Cela ne signifie pas
que nous devons rester les bras croisés et ne
rien faire. Nous avons déjà une loi sur le CO 2
.
Il s’agit tout d’abord d’analyser ce qui fonctionne,
ce que l’on doit poursuivre et ce que
l’on peut laisser tel quel. Deuxièmement,
nous devons bien sûr réfléchir à la manière
dont la mobilité peut soutenir la lutte contre
le changement climatique. Mais cela doit se
faire au moyen d’incitations et non d’interdictions
de fait de la technologie. 37 % des voitures
de tourisme nouvellement immatriculées
en Suisse entre janvier et mai disposent
d’une transmission alternative – tendance à la
hausse. On voit qu’il se passe quelque chose.
L’infrastructure de recharge ne bouge en revanche
pas assez. Ici, il faut de l’aide, dans
l’espace public comme sur les surfaces de stationnement
privées. Dans le même temps, il
faut se demander si l’électromobilité est vraiment
le top du top et le seul facteur de bonheur.
En centre-ville, l’e-mobilité est certainement
une excellente solution respectueuse
de l’environnement. Mais le moteur à combustion
conserve également sa légitimité et
peut apporter sa contribution, par exemple en
utilisant des carburants synthétiques à partir
d’énergies renouvelables. La technologie évolue
sans cesse si elle n’est pas soumise à une
interdiction de fait. Et c’est exactement ce que
voulait la nouvelle loi sur le CO 2
.
Parlons des coûts : les Suissesses et les
Suisses ont également voté en pensant à
leur porte-monnaie. Vous parlez de développement
de l’infrastructure de recharge pour
les véhicules électriques et des carburants
synthétiques, mais ces innovations ne
seront pas gratuites. N’y a-t-il pas un risque
qu’une prochaine loi sur le CO 2
, conçue selon
les principes de l’économie de marché,
soit à nouveau rejetée aux urnes ?
Oui, ce danger existe. Nous devons montrer
aux gens qu’en échange de leur argent, ils
obtiennent quelque chose dont ils profitent.
Dans ce cas, j’entrevois de bonnes chances
pour qu’une nouvelle loi sur le CO 2
soit davantage
soutenue que le projet rejeté, qui voulait
simplement prendre de l’argent aux gens pour
le redistribuer. Les associations automobiles
s’étaient par exemple prononcées en faveur
d’une augmentation du prix de l’essence d’environ
5 à 8 centimes, pour autant que cette
augmentation de prix soit réintégrée à l’infrastructure
routière. C’est comme à la maison
: je ne mets pas non plus une « petite
caisse » à disposition où tout le monde peut
se servir. Mais si j’installe une « caisse de vacances
» dans laquelle tout le monde verse régulièrement
et avec laquelle on voyage en été,
c’est en revanche motivant. Il faut montrer
aux gens : si vous payez maintenant pour un
bénéfice concret, vous en profiterez plus tard.
La Suisse s’est engagée à réduire de moitié
ses émissions de gaz à effet de serre d’ici
2030. Il faudra encore du temps jusqu’à ce
qu’une nouvelle loi sur le CO 2
soit prête.
Parviendrons-nous encore à atteindre
l’objectif de 2030 ?
C’est une question de point de vue : ces dernières
années, la Suisse a réduit de 25 % ses
émissions de CO 2
par habitant. Mais cette
évolution a été partiellement annulée par la
forte immigration. Je pense que nous devons
intégrer l’immigration dans le débat sur la politique
climatique. Avec cette baisse de 25 %
au cours des dix dernières années, nous serions
assez sur la bonne voie pour atteindre
une réduction de 50 % d’ici 2030. Sur le plan
politique, il doit y avoir un juste milieu entre
l’émission par habitant et l’émission totale. Et
dans ce débat, l’immigration peut être un sujet
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POLITIQUE & DROIT
Numéros U : les garagistes jubilent
Déplacements en Allemagne
possibles
L’intervention commune de l’UPSA, de l’OFROU et de l’Union suisse des arts et métiers (usam) a porté ses fruits :
il est désormais possible de se rendre en Allemagne avec des plaques professionnelles. L’accord est en vigueur
depuis le 1 er juillet 2021 et témoigne de l’excellent carnet d’adresses de l’UPSA. Jürg A. Stettler et Mike Gadient
L’OFROU et le ministère fédéral allemand des
transports et de l’infrastructure numérique
(BMVI) ont signé un accord à durée déterminée
portant sur la reconnaissance mutuelle
de divers permis de circulation et plaques
minéralogiques spécifiques aux pays. Il est
donc désormais possible de se rendre en Allemagne
avec des plaques professionnelles.
La longue attente de ce résultat n’a pas été
vaine. Christian Oschwald, qui travaille depuis
20 ans au Zentral-Garage, un membre
de l’UPSA à Thayngen (SH), près de la frontière,
trouve la décision fantastique : « Comme
nous avons quelques clients allemands, nous
pourrons désormais récupérer et déposer leurs
véhicules sans difficulté avec un numéro U.
Cette nouvelle réglementation s’accompagne
aussi d’importants avantages pour nos remorques,
que nous pouvons conduire avec un
numéro U. Cela vaut également pour les trajets
de transfert à Hemishofen ou à Ramsen que
nous pourrons bientôt parcourir directement
en passant par le territoire allemand, ce qui
nous sera très utile au quotidien. » Vladimir
Kosanovic d’A.M. Automobile à Thayngen, se
montre lui aussi satisfait : « Cela facilite beaucoup
notre travail, car je peux ainsi apporter
plus rapidement et plus directement les véhicules
à de bons mécaniciens dans la région,
sans longs détours. »
L’accord de mise en œuvre valable jusqu’au 31
décembre 2023 s’applique aux permis de circulation
collectifs suisses et aux plaques professionnelles
correspondantes (« numéros U »)
ainsi qu’aux papiers de véhicules allemands
associés aux plaques rouges, aux plaques de
courte durée et aux plaques rouges pour voitures
rétro. Les véhicules munis de plaques
allemandes peuvent continuer de circuler en
Suisse. L’UPSA et l’usam sont largement res-
Christian Oschwald, membre de l’UPSA, jubile : les véhicules dotés de plaques professionnelles suisses peuvent
circuler en Allemagne depuis le 1 er juillet 2021. Photo : médias de l’UPSA
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Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
Immense succès : déplacements en Allemagne possibles avec des plaques professionnelles. Photo : AFD
ponsables de ce succès. Leur dévouement et
leur persévérance ont enfin été récompensés.
La Suisse devrait bientôt signer un tel accord
avec l’Italie. « Nous devons encore patienter un
peu. Nous publierons un communiqué sur upsa-agvs.ch
dès que nous en saurons plus », déclare
Olivia Solari, juriste à l’UPSA.
L’accord passé avec l’Allemagne facilite le travail
de la branche automobile bien que l’importation
et l’exportation de véhicules avec
des plaques professionnelles restent interdites.
Des plaques d’exportation peuvent être
demandées aux services cantonaux des automobiles
à cet effet. « Je suis très soulagé
que les trajets en Allemagne soient de nouveau
possibles avec des numéros U. En tant
que spécialiste des voitures classiques, nous
nous déplaçons dans toute l’Europe », affirme
Georg Dönni de Classic Car AG à Roggliswil
(LU). Les voyages à l’étranger sont variés. Il
peut s’agir d’une opération de reconnaissance
pour un rallye, de l’organisation d’un rallye,
de la participation à un rallye, mais aussi de la
participation à des manifestations de voitures
classiques. « Le manque à gagner comporte assurément
six chiffres », indique le membre de
l’UPSA qui fait encore l’objet d’un litige portant
sur un numéro U à cause d’un trajet transfrontalier
en Allemagne, « mais j’ai déjà payé
5000 euros ».
L’OFROU et le BMVI s’efforcent de garantir la
reconnaissance des permis de circulation et
des plaques minéralogiques cités au-delà du
31 décembre 2023. L’accord était nécessaire
en raison la Convention de Vienne de 1968
qui exige que les permis de circulation et les
plaques minéralogiques satisfassent à certains
critères au franchissement d’une frontière. Le
numéro du châssis doit notamment figurer sur
le permis de circulation. Comme les permis de
circulation collectifs suisses peuvent être utilisés
pour divers véhicules, y compris pour des
véhicules qui ne sont pas immatriculés, ils ne
satisfont pas aux exigences de la convention.
L’État limitrophe est donc libre de reconnaître
ou non les permis de circulation ainsi que les
plaques minéralogiques correspondantes. <
Plus d’informations sur :
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FOCUS : TECHNIQUE
Châssis : Innovations dans les systèmes de direction
Systèmes de direction de pointe
Rares sont les véhicules dont la trajectoire est encore maintenue à l’aide du seul volant. Si un automobiliste
aborde trop rapidement un virage, le système de freinage intervient grâce à l’ESP et tente de préserver la
trajectoire dans les limites physiques. Les directions à superposition et d’essieu arrière et le réglage du moment
d’entraînement constituent d’autres ingrédients des systèmes de direction interconnectés de pointe. Andreas Senger
Appareil de commande de la direction
à superposition sur l’essieu avant
Direction électromécanique sur une
variante du moteur électrique parallèle
aux essieux.
Direction électromécanique de l’essieu
arrière (angle de braquage allant de
+
/ -
3 à + / -
10°)
Appareil de commande du réglage de la suspension
(interconnexion de la direction, de la suspension et de
l’amortissement et stabilisation antiroulis plus active)
Engrenage de superposition : le moteur électrique délivre un angle de braquage
supplémentaire avec un réducteur épicycloïdal ou un train planétaire
Grâce à une direction à superposition dynamique à l’avant et à une direction d’essieu arrière, les véhicules dont l’empattement est long gagnent en dynamisme. Photo : Audi
Les chiffres ne mentent pas : il se vend de
plus en plus de véhicules rechargeables (BEV
et PHEV) et leurs dimensions extérieures augmentent
dans toutes les catégories. Il en résulte
deux défis pour les constructeurs et les
équipementiers automobiles : la masse du véhicule
augmente et la manœuvrabilité et l’agilité
se détériorent à cause d’empattements
plus longs.
Des solutions sont déjà disponibles de série
ou le seront bientôt. Les systèmes de direction
de pointe permettent de dissimuler la
masse du véhicule dans les virages ou lors
d’embardées (direction à superposition et
d’essieu arrière) et de rendre les véhicules plus
agiles (répartition du couple d’entraînement).
Des systèmes complémentaires, tels que des
barres antiroulis, des systèmes de suspension
adaptatifs (suspensions pneumatiques à
chambres multiples), des systèmes d’amortissement
variables (contrôlés par un by-pass ou
par une viscosité variable de l’huile des amortisseurs),
permettent d’améliorer le confort,
de minimiser le roulis dans les virages et de
réduire le tangage au freinage et lors des accélérations.
Les véhicules maîtrisent bien le sous-virage
et le survirage depuis le lancement de l’ESP.
Si le véhicule risque de quitter le rayon de giration
souhaité en raison de son comportement
d’autodirection, un freinage ciblé roue
par roue le stabilise et corrige le cap. L’énergie
cinétique est convertie en chaleur (freinage).
Le freinage des roues n’est pas optimal dans
le cadre de l’amélioration du rendement de la
transmission. Plus un véhicule est lourd, plus
la force centrifuge est importante dans les virages
et plus l’angle de dérive et donc le patinage
aux pneus sont importants. La probabilité
d’interventions de correction augmente
avec la masse et une conduite sportive.
Plus le nombre de corrections pouvant être réalisées
par le biais de la direction, du réglage
du couple moteur et des systèmes du châssis
est grand, plus un véhicule négocie les virages
de manière dynamique. Des interventions
de freinage rapides dues à des embardées finissent
en toute légèreté au lieu d’envoyer la
voiture dans les glissières, surtout sur autoroute.
Deux nouvelles opportunités sont de
plus en plus exploitées sur la direction. La direction
à superposition permet d’augmenter
l’angle de braquage par rapport à l’angle de
braquage du conducteur émanant du moteur
48
Juli–August 2021 | AUTOINSIDE

FOCUS : TECHNIQUE
Une direction à superposition
devient inutile s’il est possible de
régler le couple d’entraînement et
de freinage roue par roue.
Le développement des châssis vise à interconnecter la direction, la suspension
et l’amortissement. Un appareil de commande central surveille les mouvements
du véhicule (accélération et vitesse de rotation) à l’aide de capteurs et améliore
la stabilité et le confort et dissimule habilement la masse plus importante du
véhicule en agissant sur tous les systèmes adaptatifs.
Les flèches vertes indiquent le couple d’entraînement des
différents moteurs électriques à chaque roue. Le moment de
freinage obtenu à la roue par récupération apparaît en orange.
Le contrôle de la transmission roue par roue permet de dimensionner
le véhicule pour qu’il soit plus agile dans les virages.
Les roues extérieures dans le virage bénéficient d’un couple
de rotation plus généreux, le véhicule se dirige de manière plus
docile dans le virage.
Tout ingénieur développant des transmissions rêve de diriger les roues sur les deux essieux et de contrôler le couple d’entraînement roue par roue. Tandis que cette approche est
complexe sur des systèmes de transmission conventionnels, la propulsion électrique ouvre de nouvelles opportunités, car n’importe quelle roue peut être entraînée ou freinée par
récupération. Photo : Audi
tionneurs électromotorisés. De tels systèmes
soutiennent encore plus les manœuvres (braquage
en sens opposé) et permettent de réduire
virtuellement l’empattement. À grandes
vitesses, le braquage dans le même sens sur
l’essieu arrière stabilise ce dernier et renforce
la sécurité active.
Les directions d’essieu arrière sont particulièrement prometteuses pour les véhicules dont l’empattement est long
et la masse, importante : Grâce au braquage en sens opposé à basses vitesses, le véhicule est plus agile (réduction
virtuelle de l’empattement). À grandes vitesses, le guidage du véhicule (braquage dans le même sens) stabilise le
véhicule et améliore donc la sécurité active. Photo : Audi
électrique. Soit les deux angles de braquage
s’additionnent, soit ils se soustraient. S’ils
s’additionnent, les véhicules dont l’empattement
est long et dont le rayon de braquage
est grand deviennent plus maniables. Les
manœuvres de stationnement ou les virages
serrés nécessitent un angle de braquage inférieur
au volant. La direction est plus directe.
À l’inverse, ces directions à superposition permettent
au véhicule de se diriger de manière
plus douce à grandes vitesses, par exemple sur
autoroute, lors d’un changement de voie résultant
d’une réduction de l’angle de braquage
lors de manœuvres abruptes. Les efforts aux
pneus sont repris par la chaussée. Le véhicule
reste stable. Jusqu’à présent, la direction
d’essieu arrière a été exécutée à l’aide d’angles
de braquage supplémentaires modérés. Tandis
que l’angle supplémentaire était limité à
3° sur les anciens systèmes, les conceptions
actuelles donnent lieu à des angles supplémentaires
pouvant atteindre 10° à l’aide d’ac-
L’étape suivante consiste à interconnecter tous
les systèmes susceptibles d’affecter le véhicule
sur ses trois axes. Un calculateur de châssis
central réunit la direction, la suspension,
l’amortissement et le réglage de la transmission.
Il en résulte un énorme potentiel sur
les voitures électriques dotées d’un réglage
roue par roue du couple d’entraînement. Il serait
possible de les dimensionner de manière
sportive malgré leur handicap physique. La
récupération aux roues individuelles permet
d’optimiser la docilité dans les virages et de
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FORMATION
Ne sous-estime pas la matière
scolaire, mais étudie et répète dès le
début, et pose des questions en cas
de doutes. Sinon, tu seras toujours
en retard sur les cours.
Lukas, mécatronicien d’automobiles,
4 e année d’apprentissage, Emil Frey SA
Lorsque le formateur ou l’enseignant
explique quelque chose, écoute-le
attentivement. Prends des notes pour
ne pas avoir à reposer les mêmes
questions.
Lauro, mécanicien en maintenance d’automobiles,
1 re année d’apprentissage, Garage Ackermann AG
Concentre-toi
sur les cours
Prends des
notes
Tout d’abord, il faut se sentir bien
dans sa classe. Cela prend un peu
de temps. Fais tes devoirs
consciencieusement dès le début.
Tu les fais pour toi.
Lars, mécanicien en maintenance d’automobiles,
3 e année d’apprentissage, Garage Ackermann AG
Montre de l’engagement, de la
motivation et de l’intérêt dès le
premier jour. Intègre-toi au sein de
l’entreprise et essaie d’avoir de
bons contacts avec toutes les
personnes.
Lukas, mécatronicien d’automobiles,
4 e année d’apprentissage, Emil Frey SA
Pose des
questions
Les bons conseils de personnes qui en savent quelque chose
Comment bien commencer
ton apprentissage
Montre de
l’intérêt
Une nouvelle étape commence pour les
quelque 3000 jeunes qui débutent un apprentissage
dans la branche automobile
cet été. AUTOINSIDE a recueilli des
conseils auprès de personnes en formation,
de formateurs et d’un enseignant
pour que tu débutes cette nouvelle formation
du bon pied. L’essentiel est d’avoir du
plaisir et de montrer ton intérêt. Crée activement
des liens avec tes collègues de travail.
« Deux à quatre ans, c’est relativement
court dans la vie d’une ou d’un jeune,
et un diplôme réussi constitue la base pour
la suite du parcours professionnel », affirme
Melanie Achini, responsable RH au
sein d’Emil Frey SA à Safenwil. Et d’ajouter
: « Il faut surtout que les personnes en
formation s’intègrent et deviennent autonomes.
Plus elles savent faire de choses,
plus elles peuvent endosser de responsabilités
et gagnent ainsi de la confiance en elles
et de l’expérience. »
En outre, les personnes en formation devraient
être conscientes que l’école professionnelle
et les cours interentreprises
contribuent aussi à une bonne formation.
Marcel Wyler, enseignant au centre de formation
professionnelle IDM de Thoune, explique
: « L’une des principales différences
par rapport à l’école obligatoire est que le
cours ne se termine pas à la fin de la journée
de classe. L’enseignant part du principe
qu’au cours suivant, les thèmes traités sont
acquis. » Les élèves devraient donc toujours
poser des questions lorsque quelque chose
n’est pas clair. La prise de notes personnelles
à relire le soir, au calme, aide aussi.
De sa première année d’apprentissage d’employé
de commerce chez Emil Frey, Mike
retient qu’il ne faut pas sous-estimer le
passage de l’école à l’apprentissage et s’explique
: « Au cycle d’orientation, on étudie
pendant environ 25 heures par semaine,
avec des pauses entre chaque leçon. Le quotidien
professionnel s’oriente plutôt sur la
loi sur le travail. » Et cette dernière prévoit
un temps de travail maximal de 45 heures
par semaine et régit la durée minimale
des pauses. Mike recommande par ailleurs
aux nouvelles recrues de lire attentivement
la lettre d’information sur
le premier jour de cours. « Il n’y a rien
de plus gênant que de se pointer le premier
jour d’école et de ne pas tout avoir
avec soi. » <
Plus d’informations sur :
autoberufe.ch/fr/team
50
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
Arrive au travail à l’heure et bien
reposé. Cherche un bon équilibre
avec ta vie privée, par exemple
en t’adonnant à un loisir.
Mike, employé de commerce,
1 re année d’apprentissage, Emil Frey SA
Sois
sympathique
Sois
ponctuel(le)
Respecte la hiérarchie et ne
tutoie pas tout le monde dès le
départ, le vouvoiement est
normalement de mise.
Mike, employé de commerce,
1 re année d’apprentissage, Emil Frey SA
Sois
respectueux/-se
L’intégration dans l’équipe est
très importante. La nouvelle
personne en formation doit se
sentir bien et respectée. Il faut
toutefois montrer les règles et
les limites. C’est la première
impression qui compte. Cela vaut
aussi bien pour nous, en tant
qu’entreprise, que pour les
nouveaux apprentis.
Christian Ackermann,
formateur, Garage Ackermann AG
Aie du plaisir
et patience
Sois patient(e), il faut du temps pour trouver
ses marques. Les débuts dans l’apprentissage
professionnel sont synonymes de longues journées de
travail et de plus de structure. Lors de la phase de
familiarisation, tu dois observer avec attention, avant
de pouvoir être toi-même productif.
Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA, département
Formation
On peut bien sûr avoir des hauts et des bas,
mais l’essentiel est de vite retomber sur ses
pieds. Il faut se fixer des objectifs et
développer des stratégies pour les atteindre,
comme au foot.
Melanie Achini, responsable RH, Emil Frey SA
Texte : Mike Gadient / Illustration : Corinna Vogt
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202151

FORMATION
Jasin Ferati, une vie à toute allure entre les circuits automobiles et le garage où il se forme
« Je vise la Formule 1 »
À 17 ans, Jasin Ferati, pilote de course et apprenti assistant en maintenance d’automobiles, vit à toute
allure : en 2021, le jeune Winterthourois a osé faire le saut vers la Formule 3, tout en se préparant à
l’obtention de son CFC au Schloss-Garage à Wülflingen. Jürg A. Stettler
Jasin Ferati dans le célèbre virage en épingle à cheveux du Loews, à Monaco. Photo : Baldo
Au début de notre entrevue au Schloss-Garage
à Wülflingen, Jasin Ferati paraît sur la
retenue, presque timide. Pourtant, le jeune
homme de 17 ans est l’un des pilotes automobiles
les plus talentueux de Suisse.
Après avoir couru une année seulement en
Formule 4 avec Jenzer Motorsport, l’apprenti
assistant en maintenance d’automobiles a osé
faire le saut vers la Formule 3 cette année : il
court pour l’écurie Monolite Racing au Championnat
d’Europe Régional soutenu par Alpine.
« Maintenant, c’est à moi d’être à la hauteur
des attentes », constate-t-il sobrement.
Pour une fois, l’ancien champion de kart n’a
pas remporté de coupe l’an dernier, malgré 35
jours passés au volant de sa Formule 4 et plus
de 300 jours en simulateur ou à la préparation
physique. Lors de sa première saison en Formule,
le jeune Suisse s’est distingué par de bons
duels, une nette amélioration au classement et
une bonne vitesse de base, mais de mauvais
placements sur la grille de départ et quelques
incidents « au moment le plus stupide » lui ont
coûté des places et des points. Jasin Ferati porte
un regard critique sur lui-même : « Ma saison
2020 a été très intense et en dents de scie. »
Mais l’adolescent préfère regarder devant lui et
se concentre sur les défis qu’il doit à présent relever
: la Formule 3 et l’obtention de son CFC.
N’est-il pas difficile de concilier un apprentissage
et la course automobile à ce niveau-là ? « Il
est vrai que je suis fréquemment absent à cause
des courses et que ce n’est pas toujours facile de
pouvoir rattraper tous les cours », concède Jasin
Ferati. « C’est la raison pour laquelle je suis
très reconnaissant du soutien que je reçois au
Schloss-Garage à Winterthour. Sans la flexibilité
qu’on m’y offre au quotidien, je n’aurais sans
doute pas pu passer à la Formule 3. »
À côté de sa formation chez le concessionnaire
Alfa Romeo, Abarth et Fiat, le jeune homme
investit beaucoup de temps pour entretenir sa
forme. Car physiquement aussi, la Formule est
plus exigeante que le karting, qu’il a pratiqué
pendant plusieurs années et où il a remporté
bon nombre de victoires, dont le Championnat
allemand de karting en électrique en 2019. Par
conséquent, il s’entraîne désormais au moins
trois heures par jour, parfois sous la houlette
du très respecté Otmar Keller, qui a notamment
préparé les navigateurs de l’équipe Alinghi en
vue de la coupe de l’America et accompagné de
grands pilotes de course comme Marcel Fässler,
d’Einsiedeln, pendant toute sa carrière. C’est
que la force g à laquelle on est exposé dans le
sport automobile, tant au moment des accélérations
que des ralentissements, nécessite non
seulement de l’endurance et de la force : aujourd’hui,
un bon pilote doit être parfaitement
polyvalent et capable de se concentrer sur une
multitude de choses tandis qu’il freine et accélère
: la piste, ses adversaires, la liaison radio
et toutes les possibilités de réglage au volant.
Ses débuts en Formule 3, cette année, ne se
sont pas passés de la manière dont Jasin Ferati
l’espérait. « Par manque d’expérience, je n’avais
pas encore pleinement confiance dans ma voiture,
qui est beaucoup plus rapide qu’une Formule
4, lors des entraînements », explique-t-il.
Avec un essai et de brèves qualifications, ces
conditions n’étaient évidemment pas idéales
pour les premières courses qu’il a faites au volant
de la Tatuus T318, avec son moteur turbo
Renault de 1,8 litre et ses 270 ch. Mais des
séances d’entraînement supplémentaires en simulateur
ont permis au jeune pilote de progresser.
« Je me rends très souvent au Racing Unleashed
à Kemptthal, surtout lorsque je m’apprête
à courir sur un nouveau circuit, comme dernièrement
celui de Monaco, que je ne connaissais
pas encore », explique-t-il. Le fait est que
les choses sérieuses commencent, et avec elles
les qualifications, après seulement 45 minutes
d’essai sur le circuit. Il faut donc très vite se familiariser
avec le parcours et la voiture, et les
pilotes de Formule 3 n’ont pas le loisir de tester
tous les réglages de leur bolide. « On n’a pas le
temps de s’habituer à un nouveau circuit avant
la course : il faut déjà le connaître. Les heures
passées dans les simulateurs, qui gagnent toujours
davantage en réalisme, sont donc extrêmement
utiles. » Et Jasin Ferati de compléter,
avec un sourire malicieux : « Et comme le Racing
Unleashed dirigé par Monisha Kaltenborn
fait partie de mes sponsors, je peux utiliser leur
simulateur de manière presque illimitée. »
52
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
collaboration avec l’équipe Monolite Racing.
Cependant, cette séparation ne signifie en
aucun cas la fin des ambitions de la Formule
3. Jusqu’à la reprise du championnat
à la mi-juillet, des alternatives avec d’autres
équipes seront examinées. <
Plus d’informations sur :
metiersauto.ch
Jasin Ferati devant le bolide miniature de F1.
L’apprenti traverse le Schloss-Garage...
Jasin Ferati dans sa Tatuus T318, devant ses deux concurrents Bardinon et Garcia. Photo : Baldo
Le jeune pilote sait aussi de mieux en mieux
comment régler sa voiture. En plus de les piloter
à grande vitesse, l’apprenti assistant
en maintenance d’automobiles possède des
connaissances techniques sur les bolides : c’est
un avantage indéniable. « Avoir un savoir-faire
technique plus concret pour le réglage et savoir
comment certaines pièces fonctionnent
m’aide sans aucun doute. Mais je suis un des
rares pilotes de Formule 3 qui exerce encore
une profession à côté de la course, poursuit-il.
Pour moi, la compétition est aussi importante
que ma formation. Et je prends de plaisir à mon
métier ! » Après un week-end de course où tout
ne s’est pas déroulé comme prévu, cela permet
aussi à Jasin Ferati de refaire le plein d’énergie
au garage. Son objectif est très clair : « Je vise la
Formule 1. C’est pour cela que je travaille. » Que
dirait-il de bifurquer vers la Formule E ? « C’est
aussi un grand championnat. Je ne dirais pas
non, mais mon objectif premier reste clairement
la Formule 1, la reine des disciplines .»
Le jeune et talentueux pilote suisse de 17 ans a toujours son objectif en tête : la Formule 1. Photo : Baldo
Dans le show-room de Wülflingen, Jasin Ferati
a tous les jours son objectif sous les yeux,
ou du moins l’édition spéciale et limitée de la
Stelvio Quadrifoglio d’Alfa Romeo dans la livrée
protégée Rosso Competizione des as de la
F1, ainsi qu’un modèle miniature en carbone de
l’Alfa Romeo Racing C38 : il les admire avant de
descendre prendre son service à l’atelier. Là, il
s’occupe de la vérification et de la maintenance
des voitures de tourisme, vérifie les composants
du système électrique et nettoie et entretient
les véhicules. Il remplace aussi des
éléments des systèmes de freinage et d’échappement
ou des pièces d’usure comme les roues
et les pneus. « À la saison du changement des
roues, la charge de travail peut devenir très importante,
mais cela ne me gêne pas. Tout ce qui
touche aux voitures et aux autres véhicules me
fascine », confesse le jeune homme. Cette fascination
le porte non seulement dans le sport
automobile, mais aussi dans sa préparation à
la procédure de qualification. Il sera heureux
d’avoir les examens théoriques puis pratiques
derrière lui cet été. « Je veux absolument obtenir
mon diplôme d’assistant en maintenance
d’automobiles, car je pourrai ensuite me consacrer
pleinement à la course. » Et soudainement,
la retenue et la timidité de Jasin Ferati
disparaissent, et ses yeux brillent d’excitation.
En raison du déroulement insatisfaisant de
la saison jusqu’à présent, Ferati a fait usage
d’une clause de sortie après les courses de
Zandvoort et a mis fin prématurément à sa
... avant de gagner l’atelier. Photos : médias de l’UPSA
J. Ferati passera la procédure de qualification cet été.
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202153

Recrutement
Vous recherchez du personnel ?
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Notre équipe de spécialistes se tient à votre disposition.
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FORMATION
Métier de rêve : conseiller/ère de vente automobile
Devenez pro dans la vente !
Vous appréciez les contacts avec les gens et aimeriez devenir la personne de confiance qui établit le lien
entre le garage et ses clients ? Alors, prenez immédiatement les devants et inscrivez-vous au séminaire de
base 2021 pour les conseillers/ères de vente automobile ou au cursus de conseiller/ère de vente automobile
avec brevet fédéral : il reste des places ! Carla Stampfli
« La vente d’une voiture n’est pas la fin d’une
opération, mais le début d’une relation » :
le pionnier américain de l’automobile Henry
Ford savait déjà quelle importance les relations
à long terme avec la clientèle avaient pour le
commerce automobile. Dans ces relations, les
conseillers et conseillères de vente automobile
jouent un rôle fondamental. Ils sont les interlocuteurs
bien informés et flexibles d’une clientèle
qui devient de plus en plus exigeante. Par
leur attitude amicale et compétente, les conseillers
et conseillères de vente automobile créent
de la confiance, et posent ainsi le socle d’une
relation de qualité à long terme avec les clients.
Afin que les conseillers et conseillères de vente
automobile soient capables de faire émerger des
liens de confiance entre le garage et la clientèle,
ils doivent recevoir une initiation sérieuse
et suivre une formation continue. L’objectif est
qu’ils puissent accomplir leurs tâches quotidiennes
en étant axés sur la vente et sur le marché
et qu’ils comprennent le fonctionnement
économique d’un garage et agissent en conséquence.
L’UPSA les aide à atteindre cet objectif
avec ses offres de formation spécifiques au secteur
: d’une part le « séminaire de base pour les
conseillers/ères de vente automobile » et d’autre
part le cursus de « conseiller/ère de vente automobile
avec brevet fédéral ».
La formation continue de conseiller/ère de vente
automobile dure trois semestres et comprend
huit modules débouchant tous sur un examen.
Pendant le cursus, les élèves acquièrent des
connaissances complètes dans le domaine de
la psychologie de la vente et de la formation
de la personnalité, de la méthodologie et de la
communication de vente, de l’administration et
de l’informatique, de l’organisation du travail et
de l’entreprise, du commerce des occasions, de
la comptabilité, du droit et des assurances, des
produits liés à la vente ainsi que de la pratique
de marketing et du marché automobile. Pour
Les formations de vente de l’UPSA Business Academy vous attendent ! Photo : Istock
être admis(e) à l’examen final, il faut posséder
un certificat fédéral de capacité ou un titre équivalent
et pouvoir se prévaloir d’une expérience
professionnelle d’au moins deux ans dans la
vente automobile en Suisse ou, sans CFC, pouvoir
faire état d’une expérience professionnelle
de sept ans, dont au moins quatre ans dans la
vente automobile en Suisse. Il faut aussi, naturellement,
posséder les certificats de huit modules
réussis.
Les conseillers/ères de vente automobile possédant
au maximum un an d’expérience pratique
et les personnes venant de la branche
des garages ou d’une autre branche et souhaitant
s’initier au commerce automobile opteront
plutôt pour le séminaire de base 2021 pour les
conseillers/ères de vente automobile. Pendant
dix jours, ils emmagasineront des connaissances
de base sur la vente d’automobiles, de
la psychologie de vente à la communication
en passant par la méthodologie de vente. À la
fin du séminaire, les participant(e)s sauront ce
qu’il y a à faire du premier contact avec le client
jusqu’à la livraison du véhicule et au service
après-vente, et seront capables de conseiller les
clients de manière compétente et aimable.
Profitez, vous et votre entreprise, de l’une de
nos offres de formation pour le personnel de
vente : il reste encore des places ! <
Le séminaire de base
Le séminaire de base pour les novices en
vente automobile aura lieu du 23 août au
3 septembre 2021 à Berne.
Vous trouverez ici de plus
amples renseignements
concernant le séminaire
de base :
Le cursus
Le cursus de conseiller/ère de vente automobile
avec brevet fédéral débutera en
août 2021 à Berne et à Winterthour.
Vous trouverez ici des informations
complémentaires
sur le cursus :
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202155

FORMATION
Peter Baschnagel (à dr.) et Urs Wernli
(à g.), ont félicité les lauréats (sur la
photo : Andreas Altermatt) pour
l’obtention de leur diplôme.
Photos : médias de l’UPSA
Gestionnaire d’entreprise de la branche automobile
« Le temps est à la fête »
La longue attente (due au coronavirus) a porté ses fruits: 13 des 18 jeunes diplômés de l’examen professionnel
supérieur 2020 de gestionnaire d’entreprise de la branche automobile ont reçu leur sésame au Hausberg du
Gurten à Berne. L’association leur a témoigné une grande estime en donnant une magnifique célébration. Carla Stampfli
Avant la remise des diplômes, les lauréats ont profité d’un apéritif sur la terrasse
avec leurs partenaires.
ESA a remis un chèque de plus de 20 000 francs à l’UPSA pour la formation initiale et continue.
Pendant quatre semestres, les jeunes diplômés
de l’examen professionnel supérieur
2020 de gestionnaire d’entreprise de la
branche automobile ont acquis les compétences
requises afin de pouvoir gérer une entreprise
moderne avec tous les services correspondants.
À cause du coronavirus, ils ont
dû patienter près d’un an avant de recevoir
leur titre tant convoité. Le moment est désormais
arrivé.
Une célébration digne de ce nom ainsi qu’un
menu exceptionnel les attendaient au Gurten,
d’où ils ont pu profiter d’une vue imprenable
sur la capitale. « Ce qui est remarquable avec
l’avenir, c’est de se dire qu’un jour notre époque
sera devenue le bon vieux temps. » C’est par
ces mots d’Ernest Hemingway que Thomas
Jäggi, le responsable de la formation professionnelle
à l’UPSA, a accueilli les gestionnaires
d’entreprises. « N’oublions pas que ce
moment particulier marqué par l’obtention
de votre diplôme sera l’un des meilleurs de
votre vie ! »
Peter Baschnagel, président de la Commission
de l’examen professionnel supérieur à
l’UPSA, a manifesté l’estime de l’association
aux 13 diplômés présents : « Vous avez terminé
une formation qui résiste aux intempéries
constantes qui caractérisent notre branche.
Elle vous permettra de relever les défis d’aujourd’hui
et de demain. » Peter Baschnagel
leur a conseillé d’appliquer leurs nouvelles
connaissances et de ne laisser personne brider
leurs idées. « Soyez ouverts aux nouveautés
et n’ayez de cesse de faire encore mieux
demain. »
Urs Wernli, le président central de l’UPSA,
était lui aussi au rendez-vous à 800 m d’altitude.
La formation initiale et continue lui
tient en effet particulièrement à cœur. « Nous
sommes reconnaissants que des professionnels
engagés se perfectionnent et qu’ils
marquent l’image de la branche automobile
par leur attitude professionnelle et exemplaire.
» Urs Wernli a souligné que la branche
56
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
Urs Wernli, le président central de l’UPSA, a salué les
jeunes diplômés de l’examen professionnel supérieur.
Olivier Maeder, responsable de la formation
professionnelle et membre de la direction, a exhorté
les lauréats à se rappeler qu’ils doivent jouer un rôle
exemplaire.
Peter Baschnagel, le président de la Commission de
l’examen professionnel supérieur de l’UPSA, a
témoigné aux 13 présents l’estime de l’association.
automobile est l’un des domaines les plus
fascinants. « Le succès économique nécessite
une mobilité performante, ce qui rend la
branche automobile indispensable. » Quelles
que soient les technologies qui s’imposent à
long terme, le garagiste restera au centre de
l’automobile. Son rôle pourrait toutefois évoluer
d’après le président central de l’UPSA.
Les garagistes deviendront des conseillers en
mobilité. « En tant que cadres compétents,
vous aménagerez les changements dans les
garages. Réjouissez-vous-en ! »
Pour que la branche automobile puisse aussi
réagir avec succès aux changements à l’avenir,
il faut un engagement constant dans la
formation. ESA en fait aussi son cheval de
bataille. Outre le campus MechaniXcampus,
le MechaniXclub et la mise à disposition
d’appareils et de matériel, ESA s’engage
également financièrement dans la formation
initiale et continue. Comme ces dernières
années, l’UPSA a pu décrocher un chèque de
20 000 francs. « Vous avez investi beaucoup
de votre temps libre dans cette formation
exigeante », a déclaré Matthias Krummen,
responsable Management Services et communication
d’ESA, aux gestionnaires d’entreprises
au Gurten. Qu’il s’agisse de voitures
Olivier Maeder, responsable de la formation
professionnelle à l’UPSA et membre de la direction,
a remercié Matthias Krummen pour
l’immense soutien et a félicité les jeunes gestionnaires
pour leur diplôme. À cette occasion,
Olivier Maeder s’est adressé à quelque
3000 jeunes qui entament un apprentissage
dans la branche automobile chaque année.
« Il est particulièrement réjouissant que plus
de 900 jeunes soient désormais actifs dans
leur formation de base de mécatronicien d’automobiles.
» Il s’agit là d’une augmentation de
10 % en moyenne par rapport aux cinq dernières
années. « Pour y parvenir, il faut beaucoup
d’engagement de notre part, mais aussi
de votre part. » Les professionnels en activité
font figure d’exemples et encouragent les
jeunes à démarrer une formation dans la
branche automobile. Ou pour le dire avec les
mots d’Urs Wernli : « La branche des voitures
et des utilitaires a besoin de collaborateurs
dévoués et compétents. »
Au terme d’une cérémonie festive de remise
de diplômes, les gestionnaires d’entreprises
ont profité du moment particulier de leur carrière
professionnelle avec les personnes qui
les accompagnaient. <
Vous êtes intéressé(e) par une formation continue
de gestionnaire d’entreprise diplômé(e) de
la branche automobile ? Vous trouverez ici tous
les détails :
Plus de photos de la cérémonie :
metiersauto.ch
La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu au Gurten par un temps magnifique.
Une fête digne de ce nom agrémentée d’un repas du soir délicieux attendait les lauréats.
Matthias Krummen, responsable Management
Services et communication d’ESA, les a encouragés
à faire preuve d’engagement.
Thomas Jäggi, coresponsable de la formation
professionnelle à l’UPSA, a accueilli les diplômés
au Gurten.
autonomes ou d’électromobilité, quelle que
soit la destination, « vous êtes dévoués
et êtes privilégiés de travailler dans une
branche chargée d’émotions ».
Voici les lauréats
Lukas Affentranger, Hitzkirch (LU)
Andreas Altermatt, Röschenz (BL)
Marco Bleisch, Güttingen (TG)
Thomas Dillier, Küssnacht am Rigi (SZ)
Cyrill Hügli, Berikon (AG)
Martin Hunziker, Horgen (ZH)
Gabriel Hürlimann, Neukirch (Egnach) (TG)
Philipp Moser, Liebefeld (BE)
Sandro Ribi, Andwil (SG)
Dominic Schmid, Küttigen (AG)
Marc Schönenberger, Bütschwil (SG)
Pascal Schulthess, Henau (SG)
Armin Spiess, Grosswangen (LU)
Dragan Sucur, Uetikon am See (ZH)
Bryan Fonseca, Muraz (Collombey) (VS)
Michaël Gaspoz, Vex (VS)
Alexandre Joss, Lully (VD)
Michaël Wüst, Savièse (VS)
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202157

FORMATION
Les employés de commerce dans la branche automobile
réalisent d’importantes prestations pour tous les
domaines de l’entreprise. Photo : médias de l’UPSA
Projet « Employé de commerce 2022 »
La nouvelle formation de
base sera lancée plus tard
La formation commerciale de base « Employé(e) de commerce CFC » a été révisée ces derniers mois et
aurait dû débuter à la rentrée 2022. Les partenaires de la formation professionnelle viennent d’annoncer
qu’elle démarrera un an plus tard, mais de manière définitive et en offrant une sécurité de planification
suffisante pour les entreprises. Mike Gadient
De la numérisation aux motorisations alternatives
: le champ d’activité des employés
de commerce dans le secteur automobile
est en pleine mutation. La formation de
base « Employé(e) de commerce CFC » a
été révisée afin de répondre aux enjeux du
monde professionnel de demain. La nouvelle
ordonnance de formation n’entrera
toutefois pas en vigueur à l’été 2022 comme
prévu, mais en août 2023. Dans un communiqué
commun, les partenaires de la formation
professionnelle, dont l’UPSA, expliquent
ce qui a motivé cette décision.
D’une manière générale, il ressort de l’audition
que la conception de l’ordonnance de
formation et du plan de formation répond
bien aux attentes en termes de contenu.
Des demandes à l’intention de la Commission
suisse pour le développement professionnel
et la qualité (CD&Q) Employé(e) de
commerce CFC avaient été élaborées à cet
effet dans le cadre du processus ordinaire.
Les décisions correspondantes tomberont
fin juin 2021. Différents feed-back portent
sur les travaux de mise en œuvre et révèlent
un manque d’informations au sujet de ceux
qui ont été réalisés. Alors que les organisations
professionnelles, comme l’UPSA, sont
favorables à une introduction en 2022, la
majorité des cantons demandent qu’elle ait
lieu en 2023. Les avis des écoles professionnelles
spécialisées divergent.
Dans ce contexte, le Secrétariat d’État à la
formation, à la recherche et à l’innovation
(SEFRI) a décidé, après des discussions approfondies
avec les partenaires de la formation
professionnelle et compte tenu des
mesures de mise en œuvre lancées avec
succès, de fixer l’entrée en vigueur du plan
de formation et de l’ordonnance de formation
à la rentrée 2023. Selon le communiqué,
cette manière de procéder permet de
garantir à tous les acteurs de la formation
commerciale de base la sécurité de planification
nécessaire à une application réussie.
L’objectif déclaré de tous les partenaires de
la formation professionnelle est une introduction
complète de la réforme « Employé
de commerce 2022 » lors de son entrée en
vigueur en 2023. Les partenaires de la formation
professionnelle remercient tous les
participants et toutes les participantes au
projet pour le travail fourni en faveur d’une
formation commerciale de base porteuse
d’avenir. <
Plus d’informations sur :
skkab.ch/fr/informations-specialisees/fi2023
58
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
Savoir-faire artisanal et technique : un carrossier-peintre
en action. Photo : médias de l’UPSA
Professionnel(le)s de la carrosserie
Cours à Berne, Zurich et Zofingue
La formation initiale et continue : voici la réponse de la branche aux problèmes toujours plus complexes
connus dans les ateliers. Cela vaut autant pour les garages que les carrosseries. Dès août, plusieurs cours
pour professionnel(le)s de la carrosserie orientation peinture, tôlerie ou serrurerie sur véhicules seront donnés
à Berne, Zofingue et Zurich. Sandro Compagno
Afin d’offrir à leur clientèle le plus de prestations
possible sous un seul toit, les sociétés
de la branche automobile, surtout les plus
grandes, disposent désormais de leur propre
service de carrosserie. Ces garagistes ou carrossiers
sont souvent membres tant de l’UP-
SA que de Carrosserie Suisse. C’est pourquoi
une étroite collaboration s’est nouée entre les
deux associations partenaires ces dernières
années en matière de formation initiale et
continue.
Berne : Carrosserie Suisse Academy
Dès août, Carrosserie Suisse et Carrosserie
Suisse Academy organiseront deux nouveaux
cours dans les locaux de Mobilcity à Berne :
professionnel(le) de la carrosserie orientation
peinture et professionnel(le) de la carrosserie
orientation tôlerie, avec un certificat Carrosserie
Suisse pour chaque cours. Lors de la formation,
les futurs professionnels de la carrosserie
recevront d’une part des enseignements
à la fois théoriques et axés sur la pratique. Ils
suivront d’autre part des cours pratiques dans
l’orientation choisie. La formation a lieu en
cours d’emploi et dure quatre semestres. Un
certificat de professionnel(le) de la carrosserie
orientation peinture ou tôlerie délivré par
l’association confirme la réussite de l’examen.
Le délai d’inscription est le 31 juillet 2021.
Zofingue : BZZ
Dès août également, le Centre de Formation
BZZ à Zofingue proposera cinq cours,
tous couronnés du certificat de l’association
ou conclus par l’examen professionnel supérieur
:
• Coordinateur/-trice d’atelier de carrosserie
• Professionnel(le) de la carrosserie
orientation serrurerie sur véhicules
• Professionnel(le) de la carrosserie
orientation tôlerie
• Professionnel(le) de la carrosserie
orientation peinture
• Chef(fe) d’exploitation de carrosserie
diplômé(e)
Zurich : TBZ, STFW, SfGZ
Les formations continues de professionnel(le)
de la carrosserie orientation peinture
et orientation tôlerie avec certificat Carrosserie
Suisse ainsi que le cours de coordinateur/-trice
d’atelier de carrosserie débuteront
à Zurich après les vacances d’été. Une soirée
d’information aura lieu le 13 juillet au
TBZ. Trois établissements de formation de
Zurich ont conclu un partenariat leur permettant
d’organiser d’importants cours pour la
branche de la carrosserie : l’École professionnelle
technique de Zurich (TBZ), l’École
technique suisse de Winterthour (STFW)
et l’École d’arts appliqués de Zurich (SfGZ).
Les exigences toujours croissantes en matière
de mobilité et de technique requièrent,
aujourd’hui et à l’avenir, de la main-d’œuvre
très bien formée et qualifiée. Les professionnels
de la carrosserie doivent faire preuve du
plus haut savoir-faire artisanal et technique.
Ils sont en mesure de réaliser les tâches les
plus exigeantes et leur calculation ainsi que
d’épauler le personnel dans toutes les techniques
de travail. Les professionnels assument
une importante responsabilité en matière
de sécurité de l’exploitation et au travail
et de respect des mesures de protection de
l’environnement. Capables de résoudre les
problèmes techniques complexes et prompts
à orienter la carrosserie vers l’avenir, ils sont
indispensables dans un atelier. <
Professionnel(le) de la carrosserie
Scanner le QR code pour
accéder à l‘inscription en
ligne.
Vous pouvez trouver plus d‘informations
sur le cours ici :
• carrosserie-academy.ch
• weiterbildung-zofingen.ch
• tbz.ch
• stfw.ch
• sfgz.ch
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202159

FORMATION
UPSA Business Academy
Photo : 123rf
En raison de la situation actuelle, l’UPSA propose
certains cours sous forme de webinaires. Il suffit
d’avoir un ordinateur avec accès à Internet et
un endroit calme à la maison ou au bureau pour
suivre le cours sans être dérangé(e). En fonction
des décisions du Conseil fédéral, les cours
peuvent être décalés ou organisés à distance.
JULI
Lehrgang DAB+
In Zusammenarbeit mit der Schweizer Radiobranche,
DAB+-Experten der SRG sowie DAB+-
Fahrzeug-Spezialisten wurde ein DAB+-Lehrgang
mit AGVS-Kompetenzausweis entwickelt.
> > 6. Juli 2021, Bern
> > 11. August 2021, St. Gallen
> > 8. Oktober 2021, Winterthur
> > 2. November 2021, Bern
> > 15. Dezember 2021, Lenzburg
Steigerung der Produktivität und
Rentabilität im Aftersales-Geschäft
Die Teilnehmerinnen und Teilnehmer verstehen die
Bedeutung einer aktiven Steuerung des Aftersales-Geschäftes
mit ausgewählten Kennzahlen,
kennen die Ursachen für eine tiefe Produktivität
und die für den eigenen Betrieb wichtigsten
Massnahmen zur Steigerung der Produktivität.
> > 7. Juli 2021, Lenzburg
Webinar – Das neue Schweizer
Datenschutzgesetz
Die Teilnehmerinnen und Teilnehmer erhalten eine
Übersicht über das neue Schweizer Datenschutzgesetz
(DSG), einen Vergleich zur Europäischen
Datenschutzgrundverordnung (EU-DSGVO) und erfahren,
worauf beim Thema Datenschutz – unter
geltendem wie auch künftigem Recht – hauptsächlich
zu achten ist.
> > 8. Juli 2021, online
Webinar 2x90 Minuten –
Elektromobilität im Verkauf
In diesem Training bearbeiten wir Kundenanforderungen
im Bereich der Elektromobilität.
Was können wir in unserem regionalen Markt
umsetzen ? Was sollten wir betreffend Alternativ-
Mobilität dazulernen ? Welche Partner können uns
dabei unterstützen ? Alles Fragen, die wir in dieser
Webinar-Reihe zusammen beantworten.
> > 8. / 12. Juli 2021, online
> > 28. Oktober / 4. November 2021, online
Elektro-Instruktion für Hochvolt-
Systeme in Elektro- und Hybridfahrzeugen
> > 8. / 9. Juli 2021, Bern
> > 13. / 14. August 2021, Chur
> > 31. August / 1. September 2021, Winterthur
> > 6. / 7. September 2021, Horw
> > 1. / 2. Oktober 2021, Lenzburg
> > 29. / 30. Oktober 2021, Zürich
Weitere Daten online
AUGUST
Das Google Basics Training für den
Autohandel
In diesem Training erfahren Sie, wie Sie Google
MyBusiness, Google SEO und Google SEA
zielgerichtet und erfolgreich für Ihr Autohaus
einsetzen. Der Google-Basics-Einsteigerkurs gibt
einen Einblick in die wichtigsten Werkzeuge und
Massnahmen für eine verbesserte Sichtbarkeit in
Google. Sie lernen, wie Sie Ihr Unternehmen dort
präsentieren und mögliche Marketingangebote
wie Google Adwords selbst steuern können.
> > 16. August 2021, online
Dialog, das neue Mitarbeitergespräch
Nach dem Kurs sind Sie in der Lage, auch heikle
Mitarbeitergespräche für beide Seiten erfolgreich
zum Abschluss zu bringen.
> > 17. August 2021, Bern
> > 6. Oktober 2021, St. Gallen
Webinaire de 2x90 minutes –
L’électromobilité dans la vente
Dans cette formation, nous traitons les exigences
des clients dans le domaine de l’électromobilité.
17 / 19 août 2021, online
Basisseminar für Automobil-
Verkaufsberater /-innen
In 10 Tagen werden die jungen oder angehenden
Automobil-Verkaufsberater/-innen im Detail
60
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
mit den eigentlichen Verkaufsbelangen wie Verkaufspsychologie,
Kommunikation und Verkaufsmethodik
auf ihre tägliche Arbeit vorbereitet.
> > 23. August bis 3. September 2021, Bern
Nur noch wenige Plätze frei !
Automobil-Verkaufsberater /-in mit
eidg. Fachausweis
Verkaufsberater sind gefordert. Sie wirken
als Mobilitäts- und Finanzberater. Eine persönliche
Weiterbildung ist deshalb unabdingbar. Diese
branchenspezifische Weiterbildung unterstützt
Sie dabei, verkaufs-, marktorientiert und betriebswirtschaftlich
zu denken und zu handeln.
Der Lehrgang umfasst acht Module, die einzeln
abgeschlossen werden. Sind alle Module
erfolgreich bestanden, steht der Weg offen,
den eidgenössischen Fachausweis zu erlangen.
Dauer : Drei Semester, berufsbegleitend
> > Start : 24. August 2021, Winterthur
> > Start : 26. August 2021, Bern
SEPTEMBER
Cours d’introduction « Orfo 2012
employé(e)s de commerce »
Cette formation a pour objectif d‘informer les
personnes responsables de la formation des
employé(e)s de commerce de la branche automobile
sur la nouvelle ordonnance sur la formation
professionnelle initiale (Orfo 2012) ainsi que les
initier à l’utilisation de la plateforme time2learn.
> > 10 septembre 2021, Yverdon
> > 14 septembre 2021, Yverdon
Webinar – Berufs- und Praxisbildnerschulung
Kaufmann/-frau EFZ
(BiVo 2012)
Einführung in die kaufmännische Grundbildung in
der Branche Automobil-Gewerbe (BiVo 2012).
> > 16. September 2021, online
Cours DAB+
La FM sera prochainement remplacée par le
DAB+. À l’avenir, il ne sera plus possible de
recevoir la radio que par le biais du DAB+. Tous
les véhicules ne disposant pas encore d’une radio
DAB+ doivent changer leur équipement pour
passer à cette nouvelle technologie.
> > 20 septembre 2021, Genève
> > 19 octobre 2021, Paudex
> > 22 octobre 2021, Berne
> > 19 novembre 2021, Yverdon
Grundlagen Flottenverkauf
Fahrzeugflotten in Unternehmen zu bewirtschaften,
erfordert von den Verantwortlichen
umfassende Kenntnisse und Fähigkeiten. Lernen
Sie in diesem Kurs den Flottenmarkt und dessen
Bewirtschaftungsformen kennen.
> > 28. September 2021, Bern
Jubiläumsseminar – 30 Jahre
AGVS-Frauenseminar
Mit dem Seminar werden alle Mitarbeiterinnen
im Garagengewerbe des deutschsprachigen
Raums angesprochen, die administrative und
personelle Aufgaben wahrnehmen und ihren
Betrieb weiterentwickeln wollen.
> > 25. bis 27. Oktober 2021, Lenk BE
NOVEMBER
MwSt-Grundkurs
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich neu
mit der Mehrwertsteuer im Automobilgewerbe
beschäftigen oder im Alltag einige Unsicherheiten
mit der Anwendung haben.
> > 3. November 2021, Bern
> > 5. November 2021, St. Gallen
MwSt-Fortsetzungs- und
Vertiefungskurs
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich
vertiefte Kenntnisse über die Mehrwertsteuer
aneignen möchten und bereits den Grundkurs
besucht haben.
> > 9. November 2021, Bern
> > 10. November 2021, St. Gallen
Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r
Führungspersonen setzen sich mit ihren
aktuellen Situationen und Rollen konkret auseinander
und erarbeiten zielführende Lösungen.
> > 17. November 2021, St. Gallen
AGVS DIDAKTIK-
MODULE
Die eintägigen Didaktikmodule des AGVS vermitteln
Berufsbildnern kompaktes Wissen für
die konkrete Umsetzung in ihrem Betrieb und
helfen mit, eine qualitativ hochstehende und
zeitgemässe Grundbildung anzubieten.
« Lernende selektieren »
Das Tagesseminar geht auf verschiedene
Themen ein, darunter Lehrstellenmarketing,
Phasen des Selektionsprozesses und Interpretation
des AGVS-Eignungstests. Danach
sind die Teilnehmenden in der Lage, den
Selektionsprozess mit geeigneten Instrumenten
zu planen und durchzuführen; sie können ein
geeignetes Programm für eine Schnupperlehre
zusammenstellen sowie Lernende auswählen,
die zum Betrieb passen und den Anforderungen
des Berufs entsprechen.
> > 18. August 2021, Winterthur
> > 14. September 2021, online
> > 12. Oktober 2021, Sissach
> > 1. Dezember 2021, Bern
« Die Instrumente der neuen Bivo
kompetent einsetzen »
> > 22. September 2021, St. Gallen
> > 6. Oktober 2021, online
> > 13. Oktober 2021, Bern
« Junge Erwachsene führen und
Krisen überwinden »
> > 24. September 2021, Horw
> > 26. Oktober 2021, Mülenen
> > 10. Dezember 2021, St. Gallen
Weitere Daten werden laufend online ergänzt.
UPSA module didactique « Sélectionner
les personnes en formation »
> > 3 septembre 2021, Yverdon
UPSA module didactique « Utiliser
avec compétence les instruments des
nouvelles ordonnances de formation »
> > 30 / 31 août 2021, UPSA Valais, Sion
> > 6 septembre 2021, Yverdon
Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,
dans la Business Academy en ligne.
Les cours sont proposés dans la langue
correspondante. D’autres cours seront proposés
ultérieurement. Mise à jour sur upsa-agvs.ch.
Rubrique : Formation, UPSA Business
Academy
Diese und weitere interessante Themen
finden Sie online in der Business Academy.
Die Kurse sind in der Kurssprache ausgeschrieben.
Andere Kurse werden zu einem
späteren Zeitpunkt angeboten. Laufende Kursupdates
finden Sie auf agvs-upsa.ch.
Rubrik : Berufsbildung, AGVS Business
Academy
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202161

FORMATION
Photo : médias de l’UPSA
Votre santé nous tient à
cœur ! En raison de la crise
sanitaire, vos cours peuvent être
reportés ou donnés à distance.
Nous informons les participants
par e-mail.
Événements régionaux à venir
AARGAU
Automobildiagnostiker/-in
Informationsabend :
Mittwoch, 17. November 2021, 18 Uhr
Start Lehrgang : Mittwoch, 8. September 2021
oder Mittwoch, 7. September 2022
Spezialist/-in für alternative
Antriebe mit Zertifikat wbz
Start Lehrgang : Montag, 13. September 2021
> > wbzlenzburg.ch
BERN
Automobil-Verkaufsberater/-in
Start Lehrgang im August 2021
Ort : Mobilcity, Bern
> > agvs-upsa.ch
Automobildiagnostiker/-in BP
Start Lehrgang : Mittwoch, 18. August 2021
Betriebswirt/-in im Autogewerbe HFP
Start Lehrgang : Freitag, 20. August 2021
Automobil-Werkstattkoordinator/-in
Start Lehrgang : August 2021
Kundendienstberater/-in
im Automobilgewerbe
Nächster Studienbeginn im Februar 2023
Alle Lehrgänge finden an der Gewerblich-
Industriellen Berufsschule Bern (GIBB) statt.
> > www.gibb.ch
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
Lehrgang Automobildiagnostiker/-in
> > ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
Automobildiagnostiker/-in /
Automobil-Werkstattkoordinator/-in
Vorbereitungskurse für die BP zum/zur
Automobildiagnostiker/-in
Ort : AGVS-Ausbildungszentrum Horw
> > agvs-zs.ch
ST. GALLEN
Automobildiagnostiker/-in
Neu mit Einführungstagen
Ort : AGVS-Ausbildungszentrum St. Gallen
> > agvs-abz.ch
WINTERTHUR
Kundendienstberater/-in im
Automobilgewerbe
> > stfw.ch/akb
Automobil-Verkaufsberater/-in
Start Lehrgang : 24. August 2021
Betriebswirt/-in im
Automobilgewerbe
Start Lehrgang : 25. August 2021
Automobildiagnostiker/-in /
Automobil-Werkstattkoordinator/-in
Start Lehrgang : 6. / 7. September 2021
Informationsabende für die Weiterbildungen
finden im Herbst 2021 statt. Die Daten dafür
werden im September 2021 aufgeschaltet
Alle Lehrgänge finden an der Schweizerischen
Technischen Fachschule Winterthur STFW statt.
> > www.stfw.ch
62
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

FORMATION
ZÜRICH
Weiterbildung Automobiltechnik
Informationsabend :
Dienstag, 13. Juli 2021, 18.30 Uhr
Ort : TBZ
Betriebswirt/-in im
Automobilgewerbe
Jeweils freitags
Start Lehrgang : August 2022
Automobil-Werkstattkoordinator/-in
mit Zertifikat AGVS
Tageskurs oder Abendkurs
Start Lehrgang : September 2021
> > tbz.ch
OLTEN
Fahrzeugrestaurator/-in
Informationsabend :
Dienstag, 24. August 2021, 18 Uhr
AGVS-Ausbildungscenter Sektion Solothurn, Olten
Start Lehrgang : Oktober 2021
> > fahrzeugrestaurator.ch
PAUDEX
Coordinateur d’atelier automobile
> > romandieformation.ch
SION
Diagnosticien d’automobiles
Coordinateur d’atelier automobile
> > formationcontinuevalais.ch
GENÈVE
Diagnosticien d’automobiles
Centre de formation UPSA Genève
> > formation-upsa-ge.ch/web/
formations-4-2/
YVERDON
Diagnosticien d’automobiles
Centre de formation UPSA Vaud,
Yverdon-les-Bains
> > formation-upsa-vd.ch
Les sections nous informent
Vous trouverez les informations relatives
à toutes les formations continues sur :
metiersauto.ch
VOS FORMATIONS DE PERCO
SONT-ELLES À JOUR ?
En tant que PERCO (personne de contact pour la sécurité au travail), vous êtes soumis(e) à une formation continue.
Après le cours de base obligatoire, vous devez suivre une formation continue tous les deux ans au minimum. Nous
offrons aux membres de la SAD une formation efficace et adaptée aux besoins, sous la forme d’une séance ERFA
(échanges d’expériences). Nous leur proposons aussi ce qui suit :
Cours de base sur la sécurité au travail et la protection de la santé
• en ligne ou en présentiel
Séance ERFA abordant les thèmes :
• produits dangereux dans votre entreprise (matin)
• équipement de protection individuelle EPI (après-midi)
Formation en ligne « asa-control »
• formation en ligne compacte de 2 h : découvrez comment satisfaire efficacement aux contraintes grâce à l’outil
Vous trouverez dès à présent le programme actuel de la solution par branche sur www.safetyweb.ch, rubrique
« Cours ». Les coûts sont inclus dans la cotisation annuelle de la SAD.
Inscrivez-vous dès aujourd’hui. Nous nous réjouissons de votre participation.
Solution par branche pour la sécurité au travail et la protection
de la santé de la branche automobile et des deux-roues (SAD)
Secrétariat, Wölflistrasse 5, 3006 Berne
Numéro gratuit 0800 229 229
E-mail info@safetyweb.ch, www.safetyweb.ch
be safe!
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202163

Le numéro 1 pour les assurances de garantie – Quality1
Un partenaire sur pied d’égalité
Acheter une voiture est un acte émotionnel pour la plupart des gens. Posséder son propre véhicule,
c’est être mobile, et la mobilité signifie l’indépendance et la liberté. Pour que l’expérience émotionnelle
liée à l’achat d’une voiture se concrétise en impressions positives, les assurances de garantie sont là.
En général, l’acquisition d’un véhicule représente
le plus grand investissement dans la vie,
à part évidemment les biens immobiliers. La
signature du contrat d’achat s’accompagne par
conséquent bien souvent de fortes attentes. Le
nouveau propriétaire cherche en effet une voiture
sûre, confortable, sans risque de panne,
et qui répond à ses besoins. Cette exigence
s’exerce aussi bien pour un véhicule neuf qu’un
véhicule d’occasion.
Cependant, même avec un entretien réalisé
par un professionnel, des problèmes peuvent
survenir, des pièces peuvent être défectueuses.
Plus un véhicule est ancien, plus le risque augmente.
Qu’il s’agisse du moteur, de la boîte de
vitesses ou d’un problème électronique, les
coûts peuvent vite grimper et atteindre plusieurs
milliers de francs. Non seulement ces
dysfonctionnements pèsent sur le budget de
l’automobiliste, mais ils entravent en outre la
relation de confiance entre lui et le vendeur,
c’est-à-dire le garagiste.
Quiconque pense que la vague électrique du
parc automobile suisse va modifier rapidement
et fortement la situation fait erreur. Certes, les
immatriculations des véhicules de tourisme
équipés d’un moteur électrique ne cessent
d’augmenter. Selon les derniers chiffres d’auto-suisse,
38,3 % de toutes les voitures arrivées
sur le marché suisse entre janvier et mai 2021
roulent à l’électrique. Mais, dans ce volume,
plus des trois quarts sont en fait des véhicules
hybrides, rechargeables ou non rechargeables.
« Avec deux technologies de propulsion, le
risque d’un sinistre est logiquement plus élevé
», explique Generoso Braem, Chief Sales &
Marketing Officer chez Quality1 AG (voir l’entretien).
Les pannes qui affectent les modèles conventionnels
et les hybrides sont similaires : depuis
des années, les pannes de moteur, de boîte
de vitesse et d’électronique sont les plus fréquentes.
Cependant, avec l’essor des voitures
électriques, de nouveaux types de dysfonctionnements
apparaissent : défauts électroniques,
problèmes de suspension ou d’appareils de
commande occupent les trois premières places
dans les statistiques de Quality1 concernant
les modèles électriques.
64 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
Quelle que soit la technologie, les garanties automobiles
viennent en aide à l’automobiliste en
prenant en charge les coûts de réparation. Ces
garanties protègent aussi les acheteurs d’un véhicule
face aux coûts inattendus et parfois élevés.
En parallèle, elles garantissent au vendeur
une clientèle satisfaite, qui reviendra si tout se
passe bien. C’est pourquoi de nombreux distributeurs
de modèles d’occasion offrent une assurance
de garantie à leurs clients. Ils peuvent
également proposer une extension de garantie
en cas d’achat d’un véhicule neuf. L’assurance
de garantie présente d’autres atouts : elle sert
à préserver la valeur du véhicule et augmente
la valeur de revente. En effet, la garantie s’applique
non pas à l’automobiliste, mais au véhicule.
Chez Autoscout24, la principale plateforme
automobile en ligne, le logo Quality1 fait
désormais office de label de qualité.
Quality1 assure à la fois les pannes qui surviennent
à l’improviste et les tâches de routine
: Service Pack+ propose une prise en
charge automatique des coûts de service,
d’entretien et de contrôle. Service Pack+ se
conjugue gratuitement avec les packs garantie
de Quality1. Pour les propriétaires de voitures,
c’est la certitude d’avoir un service complet garanti
à prix fixe, sans qu’il faille s’inquiéter de
coûts éventuels inattendus. Cela lui permet de
mieux planifier ses dépenses. Le garagiste en
tire profit de son côté, car le client aura tout
intérêt à venir régulièrement faire contrôler sa
voiture au garage. Service Pack+ est proposé en
exclusivité par l’intermédiaire des garagistes.
Plus de 800 000 véhicules d’occasion sont revendus
chaque année en Suisse. Les deux
tiers des transactions sont effectués par des
professionnels. Pour eux comme pour les particuliers,
qui revendent eux-mêmes leurs occasions,
Quality1 offre une vaste gamme de
produits et de prestations, ainsi que des solutions
sur mesure, qui répondent aux attentes
des clients. Depuis près de 20 ans, Quality1 est
un acteur majeur du marché, fort d’un solide
savoir-faire sur les mécanismes de la branche
automobile suisse. Grâce à son propre service
IT à son siège de Bubikon (ZH), l’entreprise
s’adapte rapidement aux besoins de la clientèle.
La réactivité est un point fort de Quality1 :
après réception d’un avis de sinistre, la validation
est émise en règle générale dans les
15 minutes. Le paiement, rapide et sans lourdeur
administrative, intervient dans les
Les avantages de la garantie
automobile de Qualtiy1 en bref :
• Protection durable contre les coûts
de réparation
• Valeur de revente du véhicule plus
élevée
• Préservation de la valeur
d’investissement pour le véhicule
• Pas de paiement anticipé en cas de
sinistre en Suisse
• Gain de temps considérable en cas de
sinistre grâce aux faibles contraintes
administratives
• Couverture dans toute l’Europe avec la
carte d’assurance verte
• Sérénité et moins de tracas
10 jours suivant la réception de la facture de
l’atelier. Le service clients et sinistres communique
en trois langues, et parle en outre le
même langage que ses clients, en ce sens que
tous les collaborateurs viennent de la branche
automobile. Un partenaire sur pied d’égalité :
pour les garagistes et pour les automobilistes. <
Plus d’informations sur :
Quality1.ch/fr
« Distinguer le véhicule et la batterie »
Mark Kessler, Chief Executive Officer.
Generoso Braem, Chief Sales & Marketing Officer.
Monsieur Kessler, les dommages que
subissent les véhicules électriques
évoluent. Comment Quality1 réagit-elle à
ces changements ?
Marc Kessler : Concernant les modèles électriques,
il faut distinguer le véhicule en tant
que tel, et la batterie. Les véhicules bénéficient
souvent d’une garantie constructeur de
deux ou trois ans, comme c’est le cas pour la
plupart des voitures à moteur conventionnel.
La durée de garantie d’une batterie est plus
longue, aujourd’hui on trouve de plus en souvent
une garantie de huit ans ou 160 000 kilomètres.
Là encore, nous offrons des options à
part pour les batteries à haute tension, après
expiration de la garantie constructeur.
Monsieur Braem, quel est l’impact des différentes
versions d’hybride ?
Generoso Braem : Deux technologies
coexistent : le moteur électrique et le moteur
à combustion. Ainsi, en toute logique, le
risque d’un dysfonctionnement est plus élevé
que lorsqu’il n’y a qu’une seule technologie.
Les garagistes doivent-ils s’attendre
à une baisse du chiffre d’affaires en raison
de l’électromobilité ?
M.K. : Dans nos statistiques de pannes des
véhicules électriques actuels, les trois premiers
postes concernent l’électronique, les
suspensions et les appareils de commandes.
Cela prouve que tout ne sera pas bouleversé
du jour au lendemain. Reste qu’il ne faut pas
se voiler la face. À long terme, ces fragilités
vont s’estomper, le chiffre d’affaires de l’aprèsvente
sera impacté.
G.B. : Un véhicule électrique se compose lui
aussi de pièces qui peuvent nécessiter des réparations.
Nous avons constaté que de nombreux
propriétaires de véhicules électriques
souhaitent bénéficier de garanties plus longues,
pour la batterie, mais aussi pour la voiture.
Nous disposons des produits adéquats. <
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202165

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Portail clients
Offrir une valeur ajoutée et
gagner du temps
L’entreprise de trois personnes établie à Brittnau (AG) propose un nouvel espace de connexion sécurisé.
Résultat : les clients peuvent garder un œil sur toutes les informations concernant leur véhicule et le garage
gagne du temps. Carla Stampfli
sur Whatsapp une photo du défaut à éliminer.
« La communication numérique avec les clients
a beaucoup simplifié les choses », indique le directeur
du garage UPSA.
Le garage Lichtsteiner met un espace sécurisé à la disposition de ses clients. Photo : Garage Lichtsteiner
Consulter les mouvements de compte, effectuer
un virement ou contacter le conseiller clientèle
: tout cela est possible grâce à un espace de
connexion qui permet aux clients de visualiser
leurs informations personnelles et d’utiliser les
services. Des opérations courantes depuis longtemps
dans les banques se développent de plus
en plus dans les garages.
Le garage Lichtsteiner GmbH situé à Brittnau
(AG) dispose lui aussi d’un tel portail clients en
ligne sécurisé. Cet espace de connexion a été
mis en place à l’automne dernier, lorsque l’entreprise
a quitté Aarburg (AG) pour s’installer
dans le bas Wiggertal, à la frontière du canton
de Lucerne. « Le portail clients offre de multiples
usages et présente de nombreux avantages
pour nos clients et nous-mêmes », explique Dominik
Lichtsteiner, qui dirige la troisième génération
de l’entreprise familiale et obtiendra
prochainement son examen de gestionnaire
d’entreprise de la branche automobile. L’idée
d’un portail clients lui est venue pendant sa formation,
d’abord en suivant le module d’enseignement
consacré à la gestion d’entreprise, puis
dans le cadre du module Marketing/Développement
de prestations de marché. L’entreprise
de l’UPSA a notamment fait le choix du portail
clients pour des raisons d’efficacité. « Nous ne
sommes que trois et tous déjà bien occupés par
le quotidien à l’atelier. Avant la mise en place
du portail, les e-mails étaient gérés quand l’un
de nous avait le temps », se souvient Dominik
Lichtsteiner. Or on sait que le temps est un bien
rare dans les garages. « La possibilité pour nos
clients de réserver des prestations via leur espace
de connexion a considérablement réduit
nos tâches administratives. Nous disposons
par ailleurs de plus de temps dans l’atelier. »
Mais le portail clients ne permet pas seulement
de réserver des prestations comme des
rendez-vous à l’atelier. Les informations personnelles,
telles que les données du véhicule ou la
date de la prochaine révision, peuvent également
être consultées. Dans leur espace sécurisé,
les clients ont également accès aux offres,
aux factures payées et celles en attente ainsi
qu’à des renseignements concernant les futurs
travaux et les coûts prévus. « Grâce à cette communication
ouverte, le client arrive bien plus
informé à l’atelier. Il sait quels travaux nous
avons effectués sur sa voiture et ne risque aucune
mauvaise surprise », explique Dominik
Lichtsteiner. Si, exceptionnellement, une intervention
imprévue et non mentionnée sur le
portail clients est nécessaire, l’entreprise familiale
prend son smartphone et envoie au client
Et comment procède l’entreprise avec les clients
plus âgés qui ne maîtrisent pas les outils numériques
? « Nous indiquons aux clients qui manient
difficilement l’espace de connexion qu’ils
peuvent bien entendu toujours nous passer un
coup de téléphone », précise Dominik Lichtsteiner.
Pour faciliter la navigation dans l’espace sécurisé,
l’entreprise familiale a publié plusieurs
tutoriels vidéo sur son site Internet. « Avec le
portail en ligne, nous souhaitons créer de la
transparence, donner plus de visibilité au client
et ainsi améliorer son expérience. » Le garage
Lichtsteiner travaille actuellement, en collaboration
avec l’entreprise Auto-Informatik AG, à
la personnalisation de l’espace de connexion
pour les clients. « Nous échangeons activement
et sommes convaincus que le portail en ligne
va, dans l’avenir, se généraliser au sein de notre
clientèle. » <
Plus d’informations sur :
garagelichtsteiner.ch
Des outils numériques pour
les garagistes
Portails clients en ligne, planning d’atelier
en ligne ou planificateur de rendez-vous en
ligne : les outils numériques et les Dealer
Management Systems (DMS) aident les
garagistes dans leurs activités quotidiennes.
Pour trouver la solution la plus
adaptée à votre entreprise, vous pouvez
consulter la liste récapitulative des DMS
les plus utilisés dans les garages suisses.
Plus d’informations sur :
agvs-upsa.ch/fr/prestations/
dealer-management-system
66
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Portail clients
Offrir une valeur ajoutée et
gagner du temps
L’entreprise de trois personnes établie à Brittnau (AG) propose un nouvel espace de connexion sécurisé.
Résultat : les clients peuvent garder un œil sur toutes les informations concernant leur véhicule et le garage
gagne du temps. Carla Stampfli
sur Whatsapp une photo du défaut à éliminer.
« La communication numérique avec les clients
a beaucoup simplifié les choses », indique le directeur
du garage UPSA.
Le garage Lichtsteiner met un espace sécurisé à la disposition de ses clients. Photo : Garage Lichtsteiner
Consulter les mouvements de compte, effectuer
un virement ou contacter le conseiller clientèle
: tout cela est possible grâce à un espace de
connexion qui permet aux clients de visualiser
leurs informations personnelles et d’utiliser les
services. Des opérations courantes depuis longtemps
dans les banques se développent de plus
en plus dans les garages.
Le garage Lichtsteiner GmbH situé à Brittnau
(AG) dispose lui aussi d’un tel portail clients en
ligne sécurisé. Cet espace de connexion a été
mis en place à l’automne dernier, lorsque l’entreprise
a quitté Aarburg (AG) pour s’installer
dans le bas Wiggertal, à la frontière du canton
de Lucerne. « Le portail clients offre de multiples
usages et présente de nombreux avantages
pour nos clients et nous-mêmes », explique Dominik
Lichtsteiner, qui dirige la troisième génération
de l’entreprise familiale et obtiendra
prochainement son examen de gestionnaire
d’entreprise de la branche automobile. L’idée
d’un portail clients lui est venue pendant sa formation,
d’abord en suivant le module d’enseignement
consacré à la gestion d’entreprise, puis
dans le cadre du module Marketing/Développement
de prestations de marché. L’entreprise
de l’UPSA a notamment fait le choix du portail
clients pour des raisons d’efficacité. « Nous ne
sommes que trois et tous déjà bien occupés par
le quotidien à l’atelier. Avant la mise en place
du portail, les e-mails étaient gérés quand l’un
de nous avait le temps », se souvient Dominik
Lichtsteiner. Or on sait que le temps est un bien
rare dans les garages. « La possibilité pour nos
clients de réserver des prestations via leur espace
de connexion a considérablement réduit
nos tâches administratives. Nous disposons
par ailleurs de plus de temps dans l’atelier. »
Mais le portail clients ne permet pas seulement
de réserver des prestations comme des
rendez-vous à l’atelier. Les informations personnelles,
telles que les données du véhicule ou la
date de la prochaine révision, peuvent également
être consultées. Dans leur espace sécurisé,
les clients ont également accès aux offres,
aux factures payées et celles en attente ainsi
qu’à des renseignements concernant les futurs
travaux et les coûts prévus. « Grâce à cette communication
ouverte, le client arrive bien plus
informé à l’atelier. Il sait quels travaux nous
avons effectués sur sa voiture et ne risque aucune
mauvaise surprise », explique Dominik
Lichtsteiner. Si, exceptionnellement, une intervention
imprévue et non mentionnée sur le
portail clients est nécessaire, l’entreprise familiale
prend son smartphone et envoie au client
Et comment procède l’entreprise avec les clients
plus âgés qui ne maîtrisent pas les outils numériques
? « Nous indiquons aux clients qui manient
difficilement l’espace de connexion qu’ils
peuvent bien entendu toujours nous passer un
coup de téléphone », précise Dominik Lichtsteiner.
Pour faciliter la navigation dans l’espace sécurisé,
l’entreprise familiale a publié plusieurs
tutoriels vidéo sur son site Internet. « Avec le
portail en ligne, nous souhaitons créer de la
transparence, donner plus de visibilité au client
et ainsi améliorer son expérience. » Le garage
Lichtsteiner travaille actuellement, en collaboration
avec l’entreprise Auto-Informatik AG, à
la personnalisation de l’espace de connexion
pour les clients. « Nous échangeons activement
et sommes convaincus que le portail en ligne
va, dans l’avenir, se généraliser au sein de notre
clientèle. » <
Plus d’informations sur :
garagelichtsteiner.ch
Des outils numériques pour
les garagistes
Portails clients en ligne, planning d’atelier
en ligne ou planificateur de rendez-vous en
ligne : les outils numériques et les Dealer
Management Systems (DMS) aident les
garagistes dans leurs activités quotidiennes.
Pour trouver la solution la plus
adaptée à votre entreprise, vous pouvez
consulter la liste récapitulative des DMS
les plus utilisés dans les garages suisses.
Plus d’informations sur :
agvs-upsa.ch/fr/prestations/
dealer-management-system
66
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Garage Küffer AG
Le garage de village et la commune
proposent l’autopartage
Garage Küffer AG et la commune de Melchnau (BE) prennent la même voie en matière d’électromobilité : depuis
février 2021, ils mettent à disposition de la population une Skoda Citigo e iV en autopartage. Une collaboration
favorable aux deux parties. Carla Stampfli
La collaboration entre le garage de village et
la commune est une situation gagnant-gagnant
: comme la voiture affiche clairement le
nom du garage, l’entreprise de l’UPSA fait non
seulement l’objet d’une plus grande attention,
mais peut aussi montrer son caractère innovant.
Selon Thierry Küffer, les retours sont
positifs. « La voiture de remplacement est
très appréciée. Nous faisons en sorte de prêter
le véhicule électrique le plus possible à la
clientèle qui s’intéresse à l’électromobilité. »
Qui sait, peut-être qu’un tour dans la voiture
de remplacement débouchera sur un réel intérêt
à l’achat.
Silvio Küffer et Thierry Küffer avec la voiture de remplacement Skoda Citigo e iV, à la disposition de la clientèle
comme de la population. Photo : Garage Küffer AG
Regula Heimberg,
la conseillère municipale de Melchnau.
Proposer un véhicule électrique comme voiture
de remplacement. le Garage Küffer AG
à Melchnau l’envisageait depuis longtemps
déjà. « Il s’agit, d’une part, de renseigner sur
l’électromobilité et, d’autre part, de rendre la
voiture électrique accessible. Ainsi, la clientèle
peut faire ses propres expériences et se
familiariser avec l’électromobilité », explique
Thierry Küffer, qui gère l’entreprise familiale
avec son frère Silvio. Cependant, la question
des coûts les dissuadait d’investir.
Le hasard a voulu que la commune de Melchnau
réalise un sondage auprès de la population
qui démontra son besoin de disposer
d’un véhicule électrique pour la location publique.
Cette démarche reposait sur la demande
d’une société ayant proposé à la commune
une voiture de location électrique avec
borne de charge. Thierry Küffer profita de
l’occasion et nota lors du sondage que son garage
serait de suite prêt à soutenir le projet.
La collaboration était lancée.
Depuis près de quatre mois, une Skoda Citigo
e iV trône au centre du village, qui compte
1500 habitants. Elle peut être réservée via
la plate-forme en ligne edrivecarsharing.ch.
L’énergie solaire de Melchnau permet de la
recharger. Les coûts ont été répartis : le garage
Küffer a financé le véhicule et prend en
charge les frais d’entretien. La commune,
quant à elle, a permis l’installation de la
borne et s’occupe de la location de la place de
parc ainsi que des prestations du système de
réservation et de facturation.
Sans l’initiative du garage Küffer, la commune
de Melchnau n’aurait pas mis sur pied
le projet d’autopartage, comme le déclare la
conseillère municipale compétente Regula
Heimberg : « Seuls, nous n’aurions pas été en
mesure de supporter les risques financiers. »
De plus, il aurait été impossible d’engager du
personnel pour l’entretien du véhicule. « La
collaboration est idéale, car les coûts peuvent
être répartis et la voiture électrique peut être
exploitée du mieux possible. » Regula Heimberg
souligne que le service d’autopartage est
très bien reçu à Melchnau. Elle-même utilise
régulièrement la Skoda Citigo e iV à titre privé,
lorsque sa famille a besoin d’un deuxième
véhicule. « La voiture électrique est extrêmement
pratique pour les courts trajets. » Outre
les habitants de Melchnau, le véhicule rechargeable
est aussi à la disposition des personnes
employées à la commune en tant que
voiture de service. La conseillère municipale
ne tarit pas d’éloges sur l’esprit d’entreprise
de la société de l’UPSA : « Thierry Küffer et
son équipe s’engagent de manière innovante.
Nous savons l’apprécier. » <
Plus d’informations sur :
garagekueffer.ch
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202167

COMMERCE REPRÉSENTATION & SERVICE DE APRÈS-VENTE
LA BRANCHE : VENTE
Sujet brûlant
Système d’agences : ce qu’en
pensent les garagistes suisses
Parole aux garagistes suisses pour conclure notre série sur le système d’agences (cf. aussi AI 05/21 et AI 06/21).
Qu’attendent-ils de ce modèle de distribution que plusieurs constructeurs veulent introduire ? Quels sont
ses risques et ses opportunités ? Une enquête parfaitement non représentative. Sandro Compagno
Hubert Waeber
Propriétaire d’AHG-Cars Holding,
Villars-sur-Glâne
Andri Zisler
Vice-président de la Commission des
marques de l’UPSA
« En tant qu’ancien concessionnaire BMW, je
connais le système d’agences depuis longtemps.
Lors de leur introduction sur le marché en 2013, les modèles
électriques i3 et i8 ont été distribués selon ce système. BMW
déposait les véhicules dans nos showrooms, aucun capital
n’était immobilisé et le contrat de vente passait par BMW.
Néanmoins, les garagistes devaient se charger de l’infrastructure
de recharge et de la présentation de la marque « i » de
BMW. C’était donc une sorte de système d’agences masqué.
Les systèmes abordés aujourd’hui ne sont pas non plus de véritables
systèmes d’agence. Les garagistes doivent donc faire
très attention. Dans un vrai système d’agence, le constructeur
assume tous les investissements et les risques. L’agent
reçoit une indemnisation pour tous les services qu’il fournit :
contacts, courses d’essai, offres, préparation et livraison. Un
système d’agence peut tout à fait fonctionner dans ce cas.
Mais tous les paramètres doivent être réunis : l’agent ne doit
surtout pas conclure d’obligation d’achat. Car il ne décide
alors pas des prix, qui sont fixés par le constructeur.
Il faut un équilibre entre liberté et risque : l’agent perd d’un
côté sa liberté entrepreneuriale, mais en contrepartie, il fait
aussi diminuer les risques pour son entreprise. »
« Je ne suis pas copain avec le système d’agences.
L’intention des constructeurs est claire : ils veulent plus de
marge. Ils enjolivent ces intentions avec de beaux mots et
parlent de réduction des véhicules en stock financés par les
garagistes, de diminution des risques pour nous, etc. Mais
le système d’agences nous rend totalement dépendants des
constructeurs.
Dans une PME, nous connaissons personnellement nos
clients. Ces clients veulent conclure leur contrat d’achat avec
nous, et non avec un constructeur anonyme. Et comment
accepter des contreparties d’un client commercial dans ce
système ? Les constructeurs cherchent des moyens de garder
un maximum de marge. Mais ils nous imposent des contrats
de deux ans et des investissements à encore plus long
terme : CHF 100 000.– pour une nouvelle charte graphique et
identité visuelle, juste pour faire plaisir à un manager. Ou des
formations obligatoires... Ce n’est plus possible à la fin.
On nous dit que nous pouvons compter sur l’activité des
ateliers. Mais les constructeurs promettent des garanties sur
plusieurs années avec services gratuits. Les tarifs horaires
de ces services sont définis par les constructeurs chez qui
je dois aussi commander les pièces de rechange. Si c’est
comme ça, je préfère presque ne plus être concessionnaire
et simplement importer les véhicules que les clients
souhaitent. Je n’aurais alors pas besoin de satisfaire aux
standards des constructeurs. »
50 ANS
DE HOP SUISSE
Depuis 50 ans, Banner Suisse approvisionne tout le pays avec des solutions
de stockage d’énergie durables et puissantes de qualité exceptionnelle. Un
grand « merci » à tous ceux qui confient en nous et nous accompagnent.
Nous nous réjouissons de l’avenir !
bannerbatterien.com

REPRÉSENTATION COMMERCE DE & LA SERVICE BRANCHE APRÈS-VENTE
: Thomas Kestenholz
Conseil d’administration du groupe
Kestenholz, Pratteln
« Sur nos sites en Allemagne, nous vendons depuis
de nombreuses années des modèles Mercedes-Benz selon un
système mixte. Ce système a des avantages pour nous : nous
avons peu de capital immobilisé, car les véhicules en stock
sont fournis par Mercedes-Benz. Nous avons par ailleurs un
accès direct à 10 000 – 15 000 véhicules Mercedes. Dans ce
système mixte, nous définissons nous-mêmes les prix et nous
intervenons aussi lors des reprises. Globalement, nous avons
fait de bonnes expériences, et il faut dire que les différences
entre ce système et celui des concessionnaires ne sont pas
très grandes en Suisse.
Photo : médias de l’UPSA
Je ne prétends pas ici affirmer que tel ou tel système est le
meilleur. Tous deux ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Au final, chaque système de distribution est tributaire de ses
conditions-cadres. »
Agim Roci
Autocenter Effretikon, Inglin & Roci AG
« Amag, notre importateur, nous a informés
que la tendance était au système d’agences. J’ai
rendez-vous avec notre conseiller d’entreprise ces prochaines
semaines afin d’analyser nos perspectives pour les
dix prochaines années et de définir des plans. Nous discuterons
sûrement du système d’agences. Est-ce que je veux
vraiment n’être plus qu’un agent et vivre des commissions
de contacts, de courses d’essai, d’offres et de livraisons ? Et
avoir le constructeur derrière moi à chacun de mes pas ? Si
notre constructeur veut effectivement introduire un système
d’agences en Suisse, j’aurai alors un plan B. Je suis un
entrepreneur et non le pantin d’un constructeur. »
David Schweizer
Directeur, P. Schweizer AG, Liestal
« Le système d’agences est bien sûr sur toutes
les lèvres. Nous savons qu’il s’agira du modèle de
vente de notre marque Seat à l’avenir. Pour nos concessionnaires,
il en découle d’une part une certaine insécurité car la
forme de ce système n’est pas encore connue. Mais il représente
d’autre part des opportunités et de nouvelles possibilités.
Dans un véritable système d’agences, les véhicules sont
financés préalablement par les constructeurs ou les importateurs.
Lorsque je vois le nombre de véhicules qu’un garagiste
doit aujourd’hui avoir à disposition, je me dis que bien des
exploitations ne sont pas capables d’assurer un tel financement.
Il est plutôt positif que cette charge soit supportée par le
constructeur ou l’importateur. Je renonce volontiers à un peu
de marge pour réduire mon risque d’entreprise.
Il est évident que les constructeurs auront aussi besoin d’un
réseau de concessionnaires à l’avenir et que les garagistes
auront toujours leur rôle à jouer. »

REPRÉSENTATION DE LA BRANCHE : VENTE
Étude
Les Suisses sont-ils prêts pour le
commerce automobile en ligne ?
La vente en ligne est en plein essor. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les montagnes de carton que Monsieur
et Madame Helvète rangent proprement toutes les deux semaines au bord du trottoir devant chez eux. Sont-ils
pour autant prêts à acheter des voitures sur Internet ? Jan Schweizer, fils d’un garagiste bâlois, a tenté de répondre
à cette question dans son projet de fin de master. Sandro Compagno
Le commerce en ligne suisse n’a jamais connu
un essor aussi vigoureux qu’en 2020, l’année
du coronavirus. Une enquête menée par l’AS-
SOCIATION DE COMMERCE.swiss, l’institut
d’études de marché GfK et La Poste Suisse
révèle la croissance effective du commerce
en ligne suisse l’année dernière. En 2020,
les consommateurs suisses ont acheté des
produits et des biens d’une valeur totale de
13,1 milliards de francs sur Internet, soit une
hausse de 2,8 milliards de francs ou de 27,2 %
par rapport à 2019. Le volume du commerce
en ligne suisse a donc doublé au cours des six
dernières années.
En étudiant les structures de vente du marché
automobile suisse, on constate que cette
évolution ne concerne pas ce secteur de l’économie.
Toutes les grandes marques vendent
presque exclusivement leur gamme par le
biais d’intermédiaires. Seuls le constructeur
Tesla et le groupe Amag peuvent se targuer
d’une offre en ligne.
Dans son projet de fin de master à la Haute
école à distance suisse (FFHS), Jan Schweizer
s’est donc attelé à une question philosophique
semblable à celle de la poule et de
l’œuf : le commerce en ligne est-il judicieux
alors même que les grands acteurs sont incapables
d’améliorer leurs ventes sur Internet ?
Les consommateurs suisses sont-ils prêts à
acheter des voitures neuves sur la toile ?
La volonté d’acheter en ligne est (encore ?) plus faible que dans le commerce de détail traditionnel. Photo : Istock
Une quasi-expérience a été menée sur le questionnaire
en ligne. Les participants ont été divisés
en deux groupes de tailles sensiblement
identiques. Une situation de vente en ligne a
été présentée au premier groupe, tandis que
le second groupe a examiné un contexte de
vente stationnaire dans un showroom. Les
situations ont été explicitées à l’aide d’illustrations
le long du parcours client. Les sujets
ont ensuite été priés d’évaluer les déclarations
qui cherchaient à élucider la propension
à l’achat.
Ce sont au total 385 personnes résidant en
Suisse alémanique qui ont rempli le questionnaire.
Le résultat de l’enquête montre essentiellement
que les consommateurs sont
moins enclins à acheter sur Internet que dans
un magasin. Peut-on alors tout bonnement
oublier le commerce en ligne pour la vente de
voitures neuves ?
Jan Schweizer, l’auteur de l’étude, ne le croit
nullement. Il enjoint expressément les uns
et les autres à ne pas négliger le commerce
en ligne. « Des enquêtes exploratoires poussées
ont même permis de se faire une idée
précise des conditions sous lesquelles les
consommateurs seraient disposés à acheter
des véhicules neufs en ligne. » Il semblerait
que l’offre doive impérativement être aménagée
pour répondre aux besoins des consommateurs.
Cette constatation nous ramène à
la question de la poule et de l’œuf : Qu’est-ce
qui doit être en place en premier ? L’offre des
constructeurs ou la propension des consommateurs
à acheter ?
Lorsqu’on leur a demandé quels sont leurs
principaux critères lors d’un achat en ligne,
les participants à l’enquête ont cité des
conseils personnels, le souhait de voir le véhicule
physiquement et de le tester, la disponibilité
aisée d’information, des temps de réponse
courts à leurs questions et un prix plus
avantageux. Tous ces critères peuvent également
être implémentés sur Internet.
Jan Schweizer conclut malgré tout que le
commerce stationnaire continuera de jouer
un rôle central à l’avenir. « Les garagistes
suisses devraient toutefois se préoccuper de
la vente de véhicules en ligne. Même si la
propension à acheter n’a pas encore atteint
le niveau voulu, il est raisonnable de penser
qu’il s’agirait là d’un bon investissement pour
l’avenir. » <
70
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Procédure de confirmation des réparations dans le canton de Zurich
Plus de 200 entreprises
Les entreprises autorisées par l’UPSA pourront confirmer les réparations des véhicules, effectuées conformément
aux règles, à partir du 2 août 2021 dans le canton de Zurich, dès lors que des défauts avaient été constatés
par l’Office de la circulation routière. Cela évite aux clients de devoir présenter leur véhicule une deuxième fois.
mig/pd. « Une bonne solution pour toutes les
parties. » C’est par ces mots que le conseiller
d’État zurichois Mario Fehr résume l’accord
entre l’Office de la circulation routière
et l’UPSA. « La population bénéficie de processus
plus courts, les garages peuvent offrir
une prestation de service importante. »
La section UPSA Zurich a créé les conditions
pour que les contre-visites des véhicules incriminés
pour des défauts légers puissent
être effectuées par les entreprises autorisées.
La procédure de confirmation des réparations
(PCR) est valable pour les véhicules de
tourisme, de livraison, les minibus, les tracteurs,
les poids lourds, les autocars, les motos
et les remorques présentant une plaque
de contrôle blanche. Les entreprises confirment
par voie numérique la réparation effectuée
conformément aux règles auprès de
l’Office de la circulation routière. Le client
reçoit alors de l’Office le permis de circulation
ajusté par courrier. Christian Müller,
président de la section UPSA Zurich et
conseiller cantonal : « Pour le garagiste, la
PCR constitue une belle opportunité de se
positionner en prestataire de mobilité. Toutefois,
il ne s’agit pas d’un modèle commercial,
mais seulement d’un service que nous
pourrons proposer à l’avenir. »
Plus de 200 garages zurichois sont prêts
pour le démarrage. Ils ont été audités par
une équipe de l’UPSA Zurich via une procédure
définie, et remplissent les exigences
élevées de l’Office de la circulation routière
en matière de sécurité et de qualité. Les éléments
décisifs de l’audit portent sur différents
critères relatifs au personnel et à l’infrastructure.
Cela permet de proposer une
offre globale dès la phase de démarrage. Les
confirmations par les garages spécialisés deviendront
ainsi la règle. Les contre-visites effectuées
par l’Office de la circulation routière
resteront l’exception. <
Stieger Software AG
stieger.ch
Planificateur en ligne de Stieger Software :
programmé pour plus de chiffre d’affaires !
pd. Monsieur Rissi, qu’est-ce qui distingue le planificateur en ligne ?
Stephan Rissi, directeur de Stieger Software AG : Grâce à lui, le
garagiste augmente le taux d’occupation de son atelier, car il est ainsi
ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Nous avons également conçu
l’outil de réservation en ligne sous la forme d’un site Internet propre
hébergé par nos soins. Ainsi, même un garagiste qui n’a pas de site
internet peut l’utiliser. S’il en possède un, il n’est pas obligé d’y consacrer
une partie de sa bande passante. Citons également l’intégration
complète à notre planificateur d’atelier Visual Plan/Easy Plan. L’outil de
planification en ligne recoupe très rapidement les rendez-vous au garage
disponibles et les affiche directement au client lors du processus
de réservation, ce qui permet à ce dernier de choisir la date souhaitée.
Quels sont les avantages de l’outil de planification en ligne ?
Les garagistes considèrent leur disponibilité permanente l’un de leurs
principaux avantages. Les clients aiment pouvoir prendre rendez-vous 24
heures sur 24. Cette approche permet d’améliorer la satisfaction de la
clientèle et de générer des leads. Le planificateur en ligne évite au garagiste
de perdre son temps à gérer les demandes de rendez-vous qui
tombent pendant sa journée. Celles-ci sont automatiquement saisies
dans le planificateur de l’atelier et confirmées au client par e-mail.
Le garagiste peut commencer dès le matin à traiter les rendez-vous
à l’atelier et se concentrer sur son cœur de métier. Il s’épargne un
travail de routine fastidieux et il utilise mieux son atelier.
En un clic, les clients
obtiennent la date
souhaitée avec le
planificateur en ligne
et les garagistes
augmentent leur
chiffre d’affaires.
Photo : Stieger
Comment on peut générer des affaires supplémentaires ?
La vente de prestations complémentaires est l’un des principaux
atouts du planificateur en ligne. Nos clients font régulièrement état
d’une hausse avérée de leurs ventes supplémentaires. Le client qui
prend rendez-vous à l’aide de cet outil a plus de temps pour se
consacrer aux offres supplémentaires que le garagiste lui propose
individuellement avant de passer commande. Bien entendu, il est également
possible de commander un véhicule de remplacement. Dans
l’ensemble, tout cela génère beaucoup d’affaires supplémentaires, ce
qui permet d’amortir facilement l’outil de planification en ligne. Pour
pouvoir utiliser le planificateur en ligne, le garagiste doit toutefois
déjà utiliser notre planificateur d’atelier. L’intégration complète à
l’univers de garage Stieger DMS existant est ainsi garantie. <
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202171

ASSOCIATION & SECTIONS
Photo : Emil Frey
Assemblée des délégués de l’UPSA le mercredi 8 septembre 2021 à Safenwil (AG)
Vous êtes cordialement invité(e) !
L’UPSA section Argovie et l’UPSA Suisse ont le plaisir de vous convier à
l’assemblée des délégués qui se tiendra à Safenwil.
PROGRAMME
à partir de 13 h 00
Accueil des participants
14 h 00 – 17 h 30 Assemblée des délégués
à partir de 17 h 30
Apéritif et repas du soir
env. 21 h 30
Clôture
Inscrivez-vous maintenant à l’AD
Nous serons ravis de vous accueillir
mercredi 8 septembre 2021 à Safenwil.
Merci de confirmer votre inscription avant
le 4 août 2021 auprès de : UPSA, Monique
Baldinger, téléphone 031 307 15 26, e-mail
monique.baldinger@agvs-upsa.ch.
Les frais de participation s’élèvent à
CHF 60.– (repas du soir inclus).
LIEU
Classic Center Suisse (Emil Frey Classics SA), Bahnhofplatz 2, 5745 Safenwil
8 e Golf Trophy UPSA le vendredi 6 août 2021
Tournoi de golf pour les membres de l’UPSA
Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous pourrons organiser cette année le 8 e Golf Tophy de l’UPSA.
En tant que membre de l’UPSA, vous pouvez non seulement participer au tournoi, mais aussi inviter vos clients,
amis ou relations amateurs de golf.
Photo : Golfclub Interlaken-Unterseen
Date vendredi 6 août 2021
Lieu
Programme
Droit de participation
Type de jeu
Coût
Golfclub Interlaken-Unterseen
à partir de 11 h 00 début du tournoi (en fonction du nombre de participants)
Collation après le 9 e trou
Apéritif
Dîner et annonce du classement
membre d’un club de golf suisse reconnu ou détenteur d’une
ASG / ASGI Golfcard ou d’une Migros Golfcard
Stableford, comptant pour le handicap
CHF 170.– par participant (green fee, collation et repas du soir
boissons comprises) CH 70.– pour les membres du Golfclub
Interlaken-Unterseen et PPG
S’inscrire maintenant
Pour vous inscrire, veuillez indiquer
nom, prénom, club de golf et HC à
cornelia.aeschlimann@autohaus-thun.
ch. Date limite pour les inscriptions :
le 26 juillet 2021.
Heure de départ à consulter dès
le jeudi 5 août 2021 à 12 h 00
sur www.golfsuisse.ch ou
www.interlakengolf.ch
72
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Nouvelle collaboration
L’UPSA et « Safe at Work »
s’engagent dans une collaboration
La sécurité au travail préoccupe constamment les entreprises de la branche automobile suisse. Malgré
les efforts consentis, des études montrent que les garages ne font pas assez attention à la protection
corporelle au moyen d’équipements de protection individuelle. Sandro Compagno
C’est pourquoi la solution de branche existante
« Sécurité au travail dans la branche automobile
et des deux-roues » (SAD) est complétée
par un nouveau partenariat avec « Safe
at Work ». « Safe at Work » est la marque de
prévention des cantons et du SECO pour plus
de sécurité sur le lieu de travail.
En principe, les organes d’exécution légaux
sont chargés de contrôler et de superviser le
respect des directives en matière de sécurité
au travail dans les entreprises. Il s’agit en
première instance des inspections cantonales
du travail et de la SUVA. Le SECO et diverses
organisations spécialisées s’acquittent toutefois
de certaines missions d’exécution. « Safe
at Work » soutient les inspections cantonales
du travail et le SECO et s’appuie pour cela sur
des mesures comportementales préventives.
Les campagnes sont directement axées sur les
actions des individus ou sur l’aménagement
du lieu de travail. En collaboration avec les
organisations de la branche, « Safe at Work »
cherche à mettre en œuvre des actions et des
mesures concrètes. Il s’agit de réduire le risque
d’accidents du travail en Suisse. Les offres de
« Safe at Work » sont gratuites.
Les jeunes travailleurs en
ligne de mire
Avec la campagne « Be Smart Work Safe »,
« Safe at Work » se concentre essentiellement
sur la sécurité au travail des jeunes professionnels
et communique directement sur son
site Internet et sur les réseaux sociaux. Le site
Internet contient de nombreux documents,
conseils, kits de formation, vidéos et documents
utiles.
Un outil de formation interactif inculque de
manière attrayante et simple aux personnes
en formation les douze recommandations
comportementales de base visant à garantir
la sécurité au travail. L’outil est destiné aux
responsables de la sécurité au travail et de la
protection de la santé dans les entreprises de
la branche automobile, aux responsables de
la formation professionnelle dans les entreprises
formatrices, aux enseignants des écoles
professionnelles spécialisées et aux intervenants
des cours interentreprises. Les supports
sont également utiles aux personnes
de contact pour la sécurité au travail (PERCO)
dans leur activité de formation des collaborateurs
sur la sécurité au travail et la protection
de la santé. Outre les garages, les ateliers
de carrosseries sont également ciblés. Il s’agit
surtout de sensibiliser les garages au port de
l’équipement de protection individuelle, à la
prévention des accidents dus à des trébuchements
et à des chutes ainsi qu’à celle des blessures
résultant de coupures et aux risques associés
aux véhicules haute tension. Chez les
carrossiers, il s’agit aussi de mettre en exergue
l’utilisation de substances potentiellement
toxiques, telles que les isocyanates.
« La nouvelle collaboration est avantageuse
pour de nombreuses parties », déclare Daniel
Fürst, qui est responsable de la sécurité au
travail et de la protection de la santé au sein
de l’équipe SAD de l’UPSA. « ‘Safe at Work’
rend la prévention des accidents et la protection
des travailleurs plus efficaces. La solution
aide en outre l’UPSA à communiquer à
ce propos. » En effet, chaque accident en est
un de trop. <
Plus d’informations sur :
safeatwork.ch
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bs-ws.ch
La suspension parfaite,
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ASSOCIATION & SECTIONS
Une berline BMW de luxe pour une formation moderne
BMW Suisse met une BMW 760Li à disposition de la section UPSA Grisons
pd/jas. Une berline de luxe inhabituelle, une
BMW 760Li, s’est rendu au centre de formation
pour apprentis de l’automobile et pour
futur(e)s diagnosticien(ne)s automobiles de
la section grisonne de l’UPSA. Il ne s’agit
toutefois pas d’une visite d’État, mais plutôt
d’un nouveau véhicule de formation. Johann
Thom, responsable du département Technologie
automobile de l’IbW, de la Haute école
spécialisée du Sud-Est de la Suisse, avait demandé
à BMW Suisse une « voiture de formation
» moderne pour un cours théorique
et pratique contemporain destiné à de futurs
spécialistes de l’automobile. La réponse venant
de Dielsdorf a surpris tout le monde !
Une BMW 760Li xDrive à suspension pneumatique
valant près de 260 000 francs fait
désormais partie de la flotte existante de véhicules
de formation. La berline de luxe à
transmission intégrale et son moteur douze
cylindres de six litres de cylindrée développant
544 chevaux bénéficie des dernières
avancées du développement automobile en
matière d’électronique de bord. « Nous ne
nous attendions pas à recevoir d’emblée une
760Li de la part de BMW Suisse pour la formation
», admet Andri Zisler, le président de
la section grisonne de l’UPSA. « Il est clair
que nous n’avons pas tous les jours de moteur
douze cylindres au garage. L’aspect le plus
marquant sur ce véhicule ne concerne toutefois
pas le moteur, mais plutôt tout le reste de
la technologie embarquée. Concernant l’électronique
et la connectivité, le véhicule propose
tout l’état de l’art actuel. Il convient donc
parfaitement pour la formation. » Avec le nouveau
véhicule, le centre de formation UPSA
pour apprentis et pour diagnosticien(ne)s automobiles
est en mesure d’aligner ses leçons
au mieux sur les évolutions technologiques
que connaît la branche automobile. Jan Giger,
président de la commission de la formation
professionnelle et patron de la succursale
Amag de Coire, est séduit : « La BMW 760Li
offre une infrastructure de premier ordre. Elle
établira de nouvelles références dans la formation
professionnelle. » <
Stefan Sterchi, responsable service de BMW (Suisse) SA, avec Jan Giger, président de la commission de la
formation professionnelle de l’UPSA, et Andri Zisler, membre du comité central de l’UPSA, (de dr. à g.) devant la
BMW de 12 cylindres qui offre les conditions idéales pour la formation de nouveaux spécialistes.
Source : section grisonne de l’UPSA
Nécrologie
Hommage à Jean-Claude Margelisch
Jean-Claude Margelisch est décédé début mai
à l’âge de 84 ans. Il a été une personne incontournable
du milieu automobile valaisan
et suisse. En 1961 il est nommé directeur du
Garage du Nord à Sion dont il devient actionnaire.
Il rachètera entièrement la société à la
fin des années 90.
Jean-Claude Margelisch a siégé de nombreuses
années au comité de l’UPSA Valais. Il
a été président de la Caisse d’allocation familiale
INTER et était très actif à la commission
paritaire des garages du canton. Il a également
été membre du comité central à Berne.
Avec le décès de Jean-Claude Margelisch, le
Valais perd une grande figure du développement
de l’automobile en Valais. <
La société, distributrice Renault dès 1962
s’est développée avec l’ouverture d’une carrosserie,
puis d’un garage à Monthey et un
autre à Sierre en 1990. En 2007, le garage du
Nord est à l’étroit en ville de Sion et déménage
à Conthey.
Jean-Claude Margelisch. Photo : UPSA
74
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

Le succès ensemble
C’est comme ça qu’on vend des voitures aujourd’hui
Modèle de prix basé sur les ventes effectives
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PRODUITS & PRESTATIONS
Entretien avec Sandro Piffaretti, président du CA de Swiss Automotive Group (SAG)
« Une opportunité unique pour
les garagistes indépendants »
Pandémie de coronavirus, rachat des actions de son partenaire Olivier Métraux, projets d’expansion variés :
les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour Sandro Piffaretti. Dans un entretien, le président du
conseil d’administration de Swiss Automotive Group évoque sa stratégie à long terme, l’accès aux données
du véhicule et l’évolution des canaux de vente des constructeurs automobiles, et révèle pourquoi il est
lui-même garagiste. Sandro Compagno
Monsieur Piffaretti, 2020 entrera dans les livres d’histoire comme
« l’année du coronavirus ». Quel a été l’impact de la pandémie sur
l’activité de SAG ?
Sandro Piffaretti, président du CA de SAG : L’année n’a pas été
simple. Les mois de mars et avril 2020 ont été difficiles, car l’évolution
de la situation n’était pas prévisible. Nous servons des milliers
de clients et employons plus de 4000 collaborateurs. De tels moments
nous font prendre conscience de notre responsabilité.
SAG est actif dans 13 pays européens. Avez-vous constaté des
différences importantes entre pays ?
Oui, la situation a varié d’un pays à l’autre. La propagation du virus
s’est échelonnée dans le temps. D’une part, la prise de conscience de
la pandémie et de ses conséquences n’a pas eu lieu au même moment.
D’autre part, les mesures adoptées ont varié d’un pays à l’autre, et
même au sein de la Suisse. Au Tessin par exemple, le confinement a
été total. Nous avons discuté avec la police : au moins un de nos collaborateurs
devait être opérationnel sur chaque site, afin de maintenir
la mobilité des services d’urgence. Le reste du personnel était interdit
d’accès à l’entreprise !
En Suisse, les aides publiques ont, dans une certaine mesure, permis
de tempérer l’impact négatif de la pandémie, essentiellement
grâce au chômage partiel et aux crédits d’aide COVID. SAG a mis en
place le chômage partiel au printemps 2020. Avez-vous également
sollicité des crédits COVID ?
Chaque pays a tôt ou tard adopté des mesures. Nous avons opté pour
celles qui garantissent un succès à long terme pour les clients et les
collaborateurs.
Les constructeurs automobiles subissent la crise des puces,
conséquence indirecte de la pandémie. En tant que fournisseur,
SAG est-il également concerné ?
Oui, quelques fournisseurs ne peuvent pas livrer certains produits.
Mais c’est précisément la raison d’être de notre activité commerciale.
Les clients peuvent compter sur nous pour obtenir les pièces auprès
d’un fournisseur ou l’autre. Il faut parfois accepter qu’un autre fabricant
entre dans la danse.
Vous avez ouvert au printemps dernier un nouvel entrepôt de
pneus à Niederbipp. La crise n’a-t-elle pas impacté les
investissements de SAG ?
Non, nous pensons à long terme.
Vous êtes également garagiste et propriétaire d’un garage. Comment
votre entreprise de Feusisberg a-t-elle surmonté l’année ?
Bien. Mais je pense qu’il s’agit là d’un cas à part. Notre équipe est
formidable. Par ailleurs, certains habitants de Feusisberg ont investi
dans une nouvelle voiture l’argent qu’ils ne pouvaient pas dépenser
dans les voyages, en raison des restrictions géographiques. L’entreprise
m’aide à comprendre les défis auxquels sont confrontés les
garagistes.
Une fois la pandémie terminée, prochainement espérons-le, quels
seront les plus grands défis pour les garagistes et pour vous, en
tant que fournisseur ?
Ils seront nombreux et affecteront différemment les types de garages,
en fonction de certains critères : multimarques, concessionnaires,
marques de luxe, marques de masse, ville ou campagne, etc.
La bonne nouvelle est que la mobilité est et restera l’un des besoins
fondamentaux des hommes.
En tant qu’entreprise de logistique, vous êtes un partenaire
important pour les garagistes suisses. Quelles évolutions se
dessinent dans ce domaine ?
La plus évidente est sans doute la diversité croissante des produits :
des millions d’articles, le bon produit au bon endroit et au bon moment...
tout cela est extrêmement complexe. Derendinger et Technomag,
les marques de SAG, s’y entendent dans ce domaine.
Comment SAG s’assure-t-il que les garagistes restent à la pointe
de la technique ? Quid de l’accès aux données ?
Nous sommes très actifs dans ce secteur. Nous contribuons d’une part
à la diffusion d’informations et à l’élaboration de nouvelles règles,
et proposons d’autre part des formations et des produits concrets.
Le thème de la voiture connectée représente une opportunité unique
pour les garagistes indépendants et va leur donner accès à un immense
parc automobile. Il est logique que les constructeurs ne lâchent
pas l’affaire facilement. La grande question sera la suivante : que fe-
76 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

PRODUITS & PRESTATIONS
ront les concessionnaires ? Ils seront d’une part relégués au rang
d’agents dans la vente de voitures neuves. Par ailleurs, le consommateur
pourra fait appel à des garagistes indépendants.
En octobre 2020, vous avez racheté toutes les actions SAG de votre
partenaire Olivier Métraux. Dans le même temps, une équipe d’entrepreneurs
suisses encore non précisée a pris une participation
financière. Quelle stratégie poursuivez-vous avec SAG ?
Une stratégie axée sur un entrepreneuriat solide et à long terme. Il y a
25 ans, j’ai racheté l’entreprise Dereninger alors qu’elle était en grande
difficulté. J’ai rapidement constaté que la distribution des pièces nécessite
de bonnes relations avec leurs fabricants. La Suisse n’étant
pas le plus grand pays d’Europe, j’ai compris que nous devions chercher
davantage de volume dans d’autres pays. C’est ce que nous avons
fait. Bien que positionné sur l’un des plus petits marchés domestiques
d’Europe, SAG est aujourd’hui l’un des 7 plus grands distributeurs européens
de pièces. Ce statut nous permet d’offrir les meilleures prestations
sur notre marché national.
Revenons aux garagistes : vous développez un DMS avec l’une de
vos entreprises. Quand le système sera-t-il commercialisable ?
Nous disposons de plusieurs DMS, qui varient en fonction du pays.
Ces systèmes ne cessent d’évoluer.
De nombreux DMS sont déjà proposés sur le marché suisse.
Quelles sont les limites des actuels SMS et quels avantages de
tels systèmes devraient-ils impérativement offrir ?
Une complexité réduite, qui simplifierait grandement la vie du garagiste
et de ses mécaniciens. Il est impensable que les garagistes
passent leur dimanche matin à effectuer les tâches du bureau. Il faut
trouver une solution. <
Plus d’informations sur :
sag-ag.ch/fr
Quelles ont été les conséquences de ce transfert de propriété
pour vos clients, les garagistes suisses ?
Il n’y a eu aucun impact. Le management se trouve facilité : Olivier
et moi-même étions auparavant propriétaires ; je n’ai jamais dévoilé
combien d’actions chacun d’entre nous avait en sa possession, cela
n’avait pas d’importance pour moi. Je détenais plus de 80 % des actions
de SAG depuis 2009. Je pense que personne ne s’en est jamais rendu
compte, ce qui était mon objectif. La période passée avec Olivier a été
pour moi exceptionnelle. Nous poursuivions le même but : développer
SAG. Il a désormais d’autres priorités familiales, que je comprends
et respecte. Je suis à présent le seul entrepreneur, même si les fondateurs
de plusieurs sociétés à l’étranger sont encore copropriétaires.
Mon concept est le suivant : SAG n’est pas un groupe anonyme, mais
la maison des entrepreneurs.
« Être propriétaire d’un garage permet de mieux comprendre les défis auxquels sont
confrontés les garagistes. » Sandro Piffaretti, président du CA de SAG. Photo : SAG

LES SALONS DE L’AUTOMNE
« SAS digital », IAA de Munich, Automechanika, Auto Zürich, Transport-CH / aftermarket-CH
Vivement l’automne et ses
nombreux salons !
Les chances sont bonnes de voir la branche automobile pouvoir se rassembler à l’automne à Munich, Francfort,
Zurich et à Berne. Les organisateurs des différents salons mettent tout en œuvre pour que ceux-ci puissent se
tenir. L’excitation que l’on sent monter dans la branche leur donne un élan supplémentaire. Mike Gadient
« La branche de l’automobile et des véhicules
utilitaires a plus que jamais besoin
d’une plate-forme », déclare Michael Gehrken,
chargé de communication des salons
transport-CH et aftermarket-CH, qui se tiendront
en novembre. Dès l’automne 2020, il
est apparu que le secteur avait envie de renouer
avec la normalité. « Notre optimisme
croît de jour en jour, notamment parce que
nous sentons que les exposants et la branche
tirent à la même corde que nous et que, plus
le temps avance, plus les gens apprennent à
vivre avec le COVID-19. » Le constat que l’on
fait à Berne ressemble à celui de Francfort.
Detlef Braun, directeur de Messe Frankfurt,
relève : « La branche de l’automobile a besoin,
cette année aussi, d’une plate-forme pour ses
rencontres commerciales. Nos clients et associations
nous l’ont confirmé. » La prudence
est de mise dans la planification, bien que
l’envie de se retrouver dans de grandes manifestations
soit grande après des mois de restrictions.
« En raison de la situation tendue
sur le front de la pandémie de coronavirus,
nous ne pourrons pas répondre aux attentes
que notre clientèle a vis-à-vis d’un salon de
renommée internationale en septembre de
cette année », explique Detlef Braun en faisant
référence à l’incertitude planant sur les
voyages internationaux. C’est pourquoi le salon
Automechanika de Francfort se déroulera
pour une fois dans un format partiellement
virtuel du 14 au 16 septembre. À côté d’une
exposition sur place, concentrée sur la partie
est du centre d’exposition, la manifestation
offrira surtout la possibilité de se présenter
et de réseauter en ligne. Les exposants
pourront présenter leurs nouveaux produits
en streaming, et des chats et conférences vidéo
en direct seront prévus. La majorité des
vidéos et des informations sur les produits
restera disponible sur Internet pendant toute
la durée du salon. Malgré cette offre adaptée,
certaines entreprises suisses hésitent encore
à s’inscrire. « Nous restons cependant en
contact avec nos clients », relève Tina Schneebeli,
interlocutrice officielle de Messe
Frankfurt pour les exposants et les visiteurs
de Suisse. Automechanika reviendra dans un
format ordinaire l’an prochain, du 13 au 17
septembre 2022.
En Suisse, c’est la troisième édition du « SAS
digital » qui marquera le coup d’envoi des salons
de l’automne du 6 au 30 septembre. L’exposition
virtuelle interne de Swiss Automotive
Group séduit : en mars, 160 exposants
étaient présents dans les onze halles virtuelles
et l’auditorium. Toutes les offres des
exposants seront cette fois encore réunies
sous la forme de webinaires et de vidéos de
formation dans l’auditorium. Les équipementiers
jouissent d’une grande liberté pour présenter
leurs produits et leurs services par des
messages vidéo, des brochures, des textes et
des photos.
L’exposition automobile IAA, qui se tiendra
pour la première fois à Munich du 7 au 12
septembre, sera mise elle aussi sur des webinaires,
entre autres, mais elle a ouvert sa
billetterie dès la fin mai. L’IAA Mobility fera
la part belle à la mobilité du futur, une mobilité
numérique, connectée, intelligente et au
bilan carbone neutre. De nouveaux constructeurs
de voitures électriques comme Polestar
ou Wey y seront présents, mais aussi des fabricants
de batteries, de vélos électriques, de
scooters et des prestataires d’autopartage. Sur
les plus grandes places du centre-ville de Munich,
les visiteurs pourront s’informer sur les
stands et les scènes et tester les modèles les
plus récents sur la « Blue Lane », une piste
d’essai de douze kilomètres de long qui s’étirera
entre la place de l’Odéon (Odeonsplatz)
et le centre d’exposition. Mercedes présentera
ses nouveaux modèles EQ sur la place
78 Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

LES SALONS DE L’AUTOMNE
Préparons ensemble les salons de l’automne
Sous le slogan « Préparons ensemble les
salons de l’automne 2021 », les médias de
l’Union professionnelle suisse de l’automobile
(UPSA) lancent un paquet de communication
cross-média modulable pour les exposants
suisses des salons Automechanika à Francfort,
Auto Zürich/autotechnica.ch, aftermarket-CH
à Berne et pour l’édition virtuelle du Swiss
Automotive Show. La rédaction des médias de
l’UPSA propose un environnement rédactionnel
attrayant pour votre publicité sur tous les
canaux. Un rabais est accordé en fonction du
volume d’annonces réservé.
N’hésitez pas à prendre contact avec notre
Key Account Manager Erich Schlup,
eschlup@agvs-upsa.ch, 043 499 19 83.
L’excitation à l’idée d’un grand rassemblement croît de jour en jour. Photo : médias de l’UPSA
de l’Odéon, tandis qu’Audi et Porsche investiront
la Wittelsbacherplatz. BMW, Mini
et Rolls Royce prendront leurs quartiers directement
devant l’opéra. Quatre exposants
chinois souhaitant s’implanter sur le marché
européen seront également de la partie, à savoir
XPENG, SAIC, Geely et NIO.
Le premier grand événement national de la
branche de l’automobile sera l’Auto Zürich
Car Show, qui se tiendra entre le 4 et le 7 novembre
à Zurich. Ayant attiré près de 60 000
visiteurs en 2019, ce salon a été l’une des
expositions automobiles classiques les plus
fréquentées. Les grands exposants comme
Amag et Emil Frey ont confirmé leur participation
depuis longtemps. Après les reports,
les organisateurs ont réagi aux incertitudes
concernant la planification en garantissant
aux exposants une participation sans risque :
en cas d’annulation, les contrats seraient résiliés
sans frais. Le salon zurichois accueillera
à nouveau la plate-forme B2B autotecnica.
ch, qui permettra aux garagistes de découvrir
les dernières nouveautés en matière de pièces
détachées, d’équipements pour les ateliers et
les garages, de nettoyage automobile, d’accessoires,
de tuning et de solutions informatiques.
Le fait que deux salons d’équipements
automobiles se suivent coup sur coup en novembre
– autotecnica.ch et transport-CH/aftermarket-CH
– n’est pas un problème aux
yeux des organisateurs. « Nous visons en effet
un tout autre public cible », souligne Michael
Gehrken.
L’exposition aftermarket-CH, qui se tiendra
du 10 au 13 novembre au sein du salon
consacré aux véhicules utilitaires transport-CH,
sera la première entièrement dédiée
aux équipements destinés à la branche automobile.
« Le nombre d’inscriptions est légèrement
supérieur à celui des années précédentes,
ce qui nous fait supposer que, plus
la date du salon approchera et plus il deviendra
vraisemblable qu’il puisse se tenir, plus
le nombre d’inscriptions de dernière minute
augmentera », note Michael Gehrken. 30 % de
nouveaux inscrits ont également été enregistrés.
À Berne, « plus de 90 % des stands sont
déjà occupés, car de nombreux exposants
ont réservé des surfaces plus importantes ».
Cette année encore, les importateurs des sept
marques de véhicules utilitaires lourds seront
de la partie. Et dans l’intervalle, tous les principaux
constructeurs de véhicules et carrossiers
suisses se sont également réinscrits.
Et ceux que cet automne riche en salons n’aura
pas tout à fait rassasiés pourront se réjouir
à l’idée de se retrouver au Salon de l’auto à
Genève du 19 au 27 février 2022. Les exposants
ont encore jusqu’à la mi-juillet pour
s’inscrire. <
Plus d’infos sur :
swissautomotiveshow.ch
transport.ch
autotecnica.ch
ch.messefrankfurt.com
iaa.de
AUTOINSIDE | Juillet – Août 2021 79

PRODUITS & PRESTATIONS
Tribune d’Allianz Suisse
L’assurance automobile du futur
Avec un volume de primes d’environ six milliards de francs, l’assurance pour véhicules à moteur fait partie des
secteurs d’activité les plus importants des assureurs suisses. Toutefois, en raison des progrès de la numérisation,
les conditions-cadres changent à toute allure. De plus en plus de véhicules deviennent des « ordinateurs
roulants ». Dans ce contexte, a-t-on encore besoin d’assurances automobiles ? Bernd De Wall, Allianz Suisse
les rendre calculables et maîtrisables. L’assurance pour véhicules à moteur
restera donc indispensable. Néanmoins, Allianz part aujourd’hui du principe
que les prestations d’indemnisation reculeront de 7 à 16 % ces 15 prochaines
années selon la fréquence des nouveaux systèmes. Cela aura certainement
des incidences sur les primes aussi, qui pourraient baisser dans
une mesure similaire.
À l’avenir, les véhicules deviendront de plus en plus autonomes. Photo : Istock
Il faudra encore attendre plusieurs années avant que des voitures entièrement
autonomes circulent sur nos routes. Mais une chose est certaine : les
véhicules du futur seront propres, sûrs et connectés. En d’autres termes,
plus les véhicules deviendront autonomes, moins les assurances devront
en principe gérer de sinistres. L’assurance pour véhicules à moteur est-elle
donc condamnée à devenir bientôt une pièce de musée ? Nous n’en sommes
pas là. Le fait est que l’évaluation des risques par les sociétés d’assurances
va changer. Actuellement, près de 90 % de tous les accidents de la circulation
sont dus à des erreurs humaines au volant, et seulement 10 % à des erreurs
techniques. Si, dans 10 à 15 ans, les fonctions des voitures sont pour
une bonne part automatisées, le risque se déplacera : il passera du champ
de l’erreur commise par les usagers de la route à celui des erreurs dues aux
systèmes présents dans les véhicules. À l’avenir, les assureurs devront avant
tout évaluer la qualité des systèmes de sécurité embarqués dans l’interaction
entre sécurité active et passive.
À côté des accidents, il existe d’autres risques : d’ici à 2030, les experts en
assurance prévoient une hausse considérable des sinistres causés par les
dangers naturels. En outre, les véhicules du futur ne seront pas immunisés
contre le vol ou les dommages volontaires. Au contraire : plus les véhicules
sont connectés, plus le risque de cyberattaques, par exemple, augmente. La
mission des assureurs sera de minimiser ces risques et, en même temps, de
Qui sera déclaré fautif si une voiture automatique est impliquée dans un accident
ou renverse un piéton : le propriétaire du véhicule, son constructeur ?
On discute beaucoup de ces questions de responsabilité, mais pour l’heure,
aucune nouvelle réglementation n’est indispensable. Le modèle actuel, avec
la responsabilité dérivant du risque créé par le propriétaire du véhicule et
l’assurance responsabilité civile pour les véhicules à moteur, englobe également
la protection des victimes du trafic dans les sinistres causés par les véhicules
autonomes ou semi-autonomes. L’important étant que les victimes
d’accidents soient couvertes même si la responsabilité pour faute ne peut
plus être invoquée dans le cadre de la conduite autonome. Aucun changement
juridique majeur n’est donc nécessaire aujourd’hui. Le propriétaire d’un
véhicule répondra toujours du risque qu’il crée, indépendamment du fait
que l’accident soit dû à une erreur du conducteur ou à une erreur technique
du véhicule. La question d’un éventuel droit de recours de l’assureur face au
constructeur automobile en cas d’erreur technique est un sujet à part, que
les assureurs régleront, mais qui ne concerne pas les victimes de la route.
La question de la responsabilité en entraîne inévitablement une autre : à qui
appartiendront les données automobiles demain ? D’après Allianz, les données
« appartiennent » indiscutablement au client. Seul le client peut décider
de leur utilisation. Pour Allianz, les données enregistrées dans le véhicule
doivent en principe être attribuées au conducteur ou au propriétaire du véhicule.
Ainsi, le conducteur ou le propriétaire doit aussi pouvoir décider librement
à qui il fournit ces données (au constructeur, à un club automobile,
à une entreprise informatique ou à un assureur) et à quelles conditions et
dans quel but ces données peuvent être utilisées. <
Plus d’informations sur :
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80
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

PRODUITS & PRESTATIONS
« Plug and Play » : le montage de l’amortisseur à gaz Bilstein B6 est facile et améliore considérablement le confort et la sécurité. Photos : Bilstein
Bilstein B6
L’amortisseur qui se transforme
Le boom des vélos électriques se poursuit. 171 132 de ces deux-roues à assistance électrique se sont
vendus en Suisse en 2020. Et également de nombreux porte-vélos avec eux. Sandro Compagno
171 132 vélos électriques figurent dans les
statistiques de vente 2020 de Velosuisse,
l’association des fabricants et des importateurs
suisses de vélos électriques. Ce moyen
de locomotion a de nouveau enregistré une
progression de 28,5 % pendant l’année du coronavirus.
En 2020, nombreux étaient les
Suisses qui ont passé leurs vacances dans
leur pays, utilisant ainsi leur vélo. Malgré
les assouplissements dans les pays limitrophes,
la situation devrait rester similaire
pour les vacances 2021. Les régions touristiques,
telles que les Grisons, le Valais ou
le Tessin, s’attendent à un nouvel été excellent
et annoncent des taux de réservation
élevés.
Quiconque passe ses vacances sur son
vélo doit souvent le transporter sur sa voiture.
La méthode de transport la plus sûre
consiste à recourir à un porte-vélos monté
sur le dispositif d’attelage de remorque à
l’arrière de la voiture. Cette position de
transport présente toutefois aussi des inconvénients.
Un vélo électrique, moteur
et batterie inclus, pèse rapidement 20 à 25
kg. Un tel poids exerce des charges et des
couples importants sur le dispositif d’attelage
et donc sur le véhicule lui-même, ce
qui affecte négativement le maniement du
véhicule et le confort. Dans les situations
dangereuses, les amortisseurs de série subissent
vite un excès de sollicitation, la voiture
peut se dérober et le risque d’accident
est élevé.
Les garages peuvent en profiter en proposant
à leurs clients un dispositif d’attelage,
un porte-vélos, mais aussi une solution technique
à ce problème. Avec le Bilstein B6, le
fabricant de châssis allemand Bilstein a lancé
un amortisseur à gaz qui ne nécessite pas
d’homologation et qui délivre un surcroît
d’amortissement au quotidien par rapport
à des composants de série. Le montage repose
sur le principe « Plug and Play », ce qui
permet de réduire la charge de travail et la
dépense. Rainer Popiol, le responsable de
l’académie interne de l’entreprise, évoque le
contexte technique : « Lors du réglage d’un
châssis, le poids et le centre de gravité du
véhicule jouent un rôle prépondérant. Ces
deux paramètres sont susceptibles de fluctuer
fortement à cause du chargement et
d’efforts externes comme ceux qu’exercent
les porte-vélos. L’amortissement des amortisseurs
d’origine s’avère souvent insuffisant
pour garantir une tenue de route sûre.
Par ailleurs, les amortisseurs ne fournissent
pas nécessairement une réserve de sécurité
suffisante à pleine charge, même si un dispositif
d’attelage a été installé à l’usine. Le Bilstein
B6 apporte là aussi une amélioration significative
dans presque 100 % des cas.
Les amortisseurs sont aussi intéressants
lorsqu’il s’agit de tracter des remorques ou
en présence de lourdes charges sur le toit,
telles que des vélos ordinaires ou des articles
de sports d’hiver. Avec cette méthode
de transport, le centre de gravité du véhicule
se déplace malheureusement vers le
haut. En cas d’embardée rapide ou si les virages
s’enchaînent, la voiture peut subir des
oscillations dangereuses ou réagir bien trop
lentement. Le Bilstein B6 prévient ces problèmes
et des problèmes comparables depuis
le début. Les automobilistes se prémunissent
ainsi contre les mauvaises surprises
s’ils utilisent des porte-vélos, des remorques,
des coffres de toit, etc. et conservent à tout
moment la pleine maîtrise de leur véhicule. <
Plus d’informations sur :
bilstein.com
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202181

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Le véhicule utilitaire à pile à combustible
Hyundai Xcient Fuel Cell se présente avec
un nouveau design avant et des performances
remaniées en 2021. Photo : Hyundai
Camion à piles à combustible Hyundai Xcient Fuel Cell
Les 46 premiers circulent
Avec les camions à pile à combustible, l’association de promotion H 2
Mobilité Suisse entend proposer des
solutions de transport durables. AUTOINSIDE a demandé à son partenaire de services après-vente et de
réparation Auto AG Truck quel était le bilan intermédiaire après un an. Jürg A. Stettler
D’ici 2025, il devrait y en avoir 1600 pour toute l’Europe. Actuellement,
46 camions à pile à combustible sillonnent les routes suisses. Et
Hyundai a l’intention de livrer encore 140 Xcient Fuel Cell légèrement
révisés en Europe cette année. Les Coréens ont apporté un premier lifting
au camion et optimisé la performance du système de pile à combustible
de 180 kW, ce qui permet d’améliorer la durée de vie et le rendement.
Avec son moteur électrique de 350 kW et son couple de 2237
Nm, le camion à pile à combustible sera également disponible à partir
de l’automne en variante 4x2 et 6x2 à structure fixe (sur la base du
châssis-cabine). La première série est certes arrivée en Suisse avec un
léger retard, mais jusqu’à présent, les transporteurs et les chauffeurs
se sont déclarés satisfaits du poids lourd doté de la nouvelle technologie
de propulsion. « La première série nous avait déjà occupés », admet
Marc Ziegler, CEO du groupe Auto AG. Auto AG Truck, qui appartient
au groupe Auto AG, est le partenaire officiel suisse de services
et de réparation. « Il y a eu très peu de réparations imprévues ou de
dépannages, mais nous jouons un peu avec les périodicités de service.
Certains véhicules en ont une longue, d’autres une courte. Nous
sommes encore en phase pilote et nous allons voir ce qui fera mieux
ses preuves. » M. Ziegler d’ajouter : « Le plus grand défi est l’infrastructure,
c’est-à-dire la livraison de l’hydrogène. Il existe certes déjà plusieurs
stations-service, mais il n’y a qu’un seul site de production. » Il
fait observer que : « Si plus rien ne fonctionne à Gösgen, les cuves de
350 kg d’hydrogène des stations-service sont vite vides, soit 10 à 11
ravitaillements de camion, et c’est fini. » C’est pourquoi les cuves Hydrospider
sont renouvelées une à deux fois par jour à la station-service
à hydrogène située juste devant son bureau, l’une des sept du
pays.
En raison de cette nouvelle technologie, la société Auto AG Truck a dû
adapter l’équipement de son atelier au siège de Rothenburg (LU). Une
protection contre les explosions pour les installations électriques, les
détecteurs de gaz ainsi qu’une installation de ventilation spéciale permettant
de renouveler entièrement l’air au moins trois fois par heure.
« Tout le concept de sécurité a fait ses preuves. Au début, nous avons
tâtonné, mais nous avons tous été dans le coup, de la SUVA à l’assurance
immobilière et à la police du feu en passant par le TÜV. Tout
cela nous a aidés », se souvient M. Ziegler. L’investissement d’environ
120 000 francs doit donc être repris sans grandes adaptations sur les
autres sites. Les ateliers de Gossau (SG) et d’Urtenen-Schönbühl (BE),
dans les environs desquels circulaient jusqu’à présent la plupart des
camions équipés de piles à combustible, seront les prochains à procéder
à cette adaptation.
Les innovations apportées aux véhicules ne posent pas non plus de
casse-tête au partenaire de service. « Il y a certes quelques nouveaux
composants. Le moteur ne vient par exemple plus de Siemens et la
82
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Les investissements de Marc Ziegler, CEO et président de la direction...
... d’Auto AG Group, au siège principal portent leurs fruits. Photos : médias de l’UPSA
batterie est désormais un produit coréen. Pour l’atelier, il ne s’agit toutefois
pas de changements décisifs », explique-t-il. « À l’origine, les
ingénieurs ont voulu installer une seule grosse pile à combustible au
lieu de deux de 90 kW chacune. D’un point de vue conceptuel, l’affaire
aurait été tout à fait différente. » Les modifications les plus récentes
n’ont pas non plus de conséquences sur le manuel de montage élaboré
entretemps par Auto AG Truck qui permettra à l’avenir d’attribuer des
mandats pour les travaux de montage sur la Hyundai Xcient Fuel Cell.
Actuellement, 18 collaborateurs de l’entreprise Ziegler sont formés
aux travaux sur les camions à pile à combustible. « Quatre d’entre
eux étaient également en Corée pour la formation. L’année dernière,
nous avons ensuite suivi une formation d’une semaine ici à Rothenburg.
Ainsi, nous avons sur chaque site au moins un à deux professionnels
de l’hydrogène formés », explique M. Ziegler. « En Suisse alémanique,
nous disposons d’un bon réseau de huit succursales. D’ici
2024, toutes les succursales devraient être équipées pour l’entretien
et les réparations de camions à hydrogène », révèle-t-il pour détailler
ses projets H 2
. « Y compris au Tessin, car il y a aussi un projet de station-service
là-bas. » Pour M. Ziegler, il y a encore une lacune dans le
réseau, la Suisse romande. « Nous sommes en train de développer le
service après-vente avec un partenaire mais il n’est pas encore tout à
fait prêt à la communication. D’ici la fin 2021, il y aura certainement
aussi un atelier H 2
. » <
Notre voisin, l’Allemagne, veut devenir le pays de l’hydrogène
Alors qu’en Suisse, l’association de promotion H 2
Mobilité Suisse tente, sur
une base privée, de favoriser la percée de la mobilité à l’hydrogène et de
mettre en place un réseau national de stations-service à hydrogène, l’État
veut promouvoir l’hydrogène comme source d’énergie chez notre voisin allemand.
Fin mai, le ministère allemand de l’économie et le ministère fédéral
des transports ont retenu 62 grands projets d’hydrogène qui bénéficieront
d’un financement public dans le cadre d’un projet européen commun appelé
« Hydrogène IPCEI – Important Projects of Common European Interest ». Les
8 milliards d’euros d’aides publiques devraient générer au total 33 milliards
d’euros d’investissements. Les 62 projets portant sur l’hydrogène ont été
sélectionnés parmi plus de 230 schémas de projets déposés. La promotion
vise la neutralité climatique. Les Allemands considèrent la sidérurgie et la
chimie comme des secteurs essentiels qui permettent d’économiser chaque
année plusieurs millions de tonnes de CO 2
grâce à ces projets à base
d’hydrogène. « Quel que soit le mode de transport, l’hydrogène vert et
les piles à combustible sont un excellent complément aux véhicules exclusivement
équipés de batteries », explique Andreas Scheuer, le ministre des
transports allemand. Outre le développement et la fabrication de systèmes
de piles à combustible et de véhicules, allant des voitures de tourisme aux
véhicules municipaux, en passant par les camions, il s’agit également de
promouvoir une infrastructure nationale et transfrontalière de ravitaillement
en hydrogène.

PRODUITS & PRESTATIONS
Répertoire des fournisseurs UPSA
Dans le répertoire multisupports des fournisseurs UPSA, des fournisseurs de premier plan de la branche
automobile présentent de façon claire leurs produits et prestations de services classés par catégories.
Onze fois par an dans le magazine AUTOINSIDE, mais aussi toute l’année sur le site Internet upsa-agvs.ch, les
4000 membres UPSA, les garages et les ateliers automobiles internes aux entreprises ainsi que 8000 ateliers
automobiles de Suisse y trouvent les nombreux articles dont ils ont besoin au quotidien. Les entreprises suivantes
vous recommandent leurs services en tant que partenaires de la branche automobile suisse.
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À suivre : le podcast des garagistes de l’UPSA !
Des thèmes pertinents, des questions d’actualité, des intervenants compétents
Nouvelles technologies, nouvelles formes de distribution, changements politiques et sociétaux : rares sont les
secteurs qui sont aussi dynamiques que la branche automobile. L’UPSA représente ces réalités en constante évolution
dans ses propres médias et informe de façon objective, exhaustive et centrée sur les besoins de la branche
automobile suisse. Les médias de l’UPSA sont lus par près de 130 000 abonnés et utilisateurs en ligne.
Le podcast des garagistes de l’UPSA complète l’offre d’information. Il aborde des questions d’actualité
sur des thèmes pertinents pour la branche, qui sont traitées par des intervenants compétents.
À écouter sans plus tarder !
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202187

GARAGES
Groupe Motiondata Vector
motiondata-vector.ch
mique et intelligente, qui facile les tâches quotidiennes et les flux
opérationnels. Le DMS est conçu de façon modulaire, et s’adapte
sur mesure en fonction de la taille de l’entreprise et de ses besoins.
Avec ses fonctions d’avant-garde, le groupe Motiondata Vector permet
de répondre aux exigences rigoureuses de tout garage. Mises à
jour régulières, interfaces, nouvelles fonctionnalités via différentes
applications complètent l’offre de cet outil devenu un paquet global
IT prometteur. Par exemple, dernière innovation du groupe Motiondata
Vector : l’appli Stock, pour une logistique simple et efficace.
De la réception des marchandises à l’inventaire : l’appli Stock, avec
le scanner ultra-rapide Zebra constitue le poste de travail mobile
pour tout ce qui concerne l’entrepôt. Les fonctions de base couvrent
tous les principaux domaines, de la réception des marchandises aux
commandes et à l’impression des étiquettes. On peut configurer les
paramètres directement dans le DMS Motiondata, ils seront simplement
synchronisés avec l’appli. Les avantages sont évidents : gain
de temps, manipulation simple et rapide.
Les applications du groupe Motiondata Vector permettent aux garages d’accroître leur
efficacité dans de nombreux processus de travail. Photo : Motiondata
Le fournisseur de solutions complètes IT pour les garagistes
pd. Le Dealer Management System Motiondata du groupe Motiondata
Vector propose aux garagistes une solution logicielle écono-
Informez-vous dès maintenant sur le DMS Motiondata et sur les
applications innovantes qui lui sont liées. Les applications du groupe
Motiondata Vector permettent à votre entreprise d’accroître son
efficacité dans de nombreux processus de travail : voyez par vousmêmes
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Juice Technology AG
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j+ Pilot : ordinateur de bord, journal de charge et de trajets –
tout votre véhicule électrique dans une même application
pd. Les applications pour véhicules électriques n’utilisaient qu’une
petite partie des données produites par le parcours de chaque mètre
– mais ça c’était avant. Le regroupement de plusieurs fonctions dans
une même application enrichie avec des analyses spectaculaires et
associée à un système de commande de borne de charge transforme
un outil d’usage quotidien en vraie valeur ajoutée.
La solution j+ Pilot de la firme suisse Juice Technology apporte
aux conducteurs de véhicules électriques des analyses consolidées
de la totalité de leurs déplacements, opérations de charge
et temps d’attente. Les données de vitesse de conduite, d’énergie
consommée et de coûts de charge s’affichent sous forme d’écrans
clairement organisés. Sachez d’un coup d’œil combien d’énergie un
véhicule consomme et combien il récupère au freinage – pour favoriser
des comportements de conduite efficaces. Il est aussi possible
de surveiller le niveau de dégradation (usure et vieillissement de la
batterie). j+ Pilot prend aussi en compte le solde réel d’énergie pour
connaître les pertes à l’arrêt, aussi appelées « consommateurs vampires
». Le journal de trajets créé automatiquement donne une vue
claire de tous les trajets professionnels et privés, il peut donc être
utilisé pour la déclaration d’impôts et les notes de frais.
Le véhicule électrique dans une même application multifonction. Photo : Juice Technology
L’application j+ Pilot sert aussi de clé pour toutes les bornes de
charge j+ à venir de chez Juice. Elle peut aussi s’utiliser indépendamment
de la borne de charge, et elle est tout aussi utile pour les
utilisateurs privés que pour les responsables de parc. La version
bêta de l’application qui vient de sortir est actuellement compatible
avec huit modèles de véhicules électriques, dont Audi e-tron, Opel
Corsa-e, Peugeot e-208, Tesla Modèles S, 3, X et Y et BMW i3, et
bien d’autres véhicules seront ajoutés au fur et à mesure. <
88
Juillet – Août 2021 | AUTOINSIDE

GARAGES
Stop & Go
stop-go.de
Voiture rétro ou véhicule moderne ? Les martres ne font pas la distinction.
pd. Les martres défendent agressivement leur territoire, en
particulier pendant la période de reproduction. Elles ne tiennent
naturellement pas compte du type et de la valeur des véhicules
qu’elles rencontrent. Avec son innovant appareil combiné à
ultrasons haute tension 8 Plus-Minus SKT, Martre Stop & Go
propose un moyen efficace de protéger les voitures rétro contre
les martres dans le respect de l’espèce. Pendant la longue pause
hivernale, les martres apprécient de pouvoir se réfugier dans le
compartiment moteur de véhicules dans des parkings souterrains
publics et dans des granges. Leurs propriétaires ne s’aperçoivent
le plus souvent pas de leur visite. Si le véhicule se gare sur un autre
territoire plus tard au cours de la la saison, les martres s’enragent
au point de mordre les câbles de démarrage, les tuyaux de
refroidissement et de chauffage et les pièces en caoutchouc.
8 Plus-Minus SKT fonctionne indépendamment du réseau de bord.
Il s’installe en quelques minutes sans la moindre vis. Comme il est
extrêmement plat, les six plaquettes de contact haute tension en
acier inoxydable se glissent partout dans le compartiment moteur.
Les deux haut-parleurs piézoélectriques étanches intégrés
assurent également une protection acoustique. En savoir plus :
www.stop-go.de. <
Outre des difficultés à démarrer, des fuites et des dégâts sur le
moteur dus à la perte de liquide de refroidissement, des morsures
sur les conduites de frein peuvent, dans le pire des cas, provoquer
un accident. Grâce à des électrochocs à la fois inoubliables
et inoffensifs, l’appareil combiné à ultrasons haute tension 8
Plus-Minus SKT de Stop & Go empêche les martres de s’immiscer
dans le compartiment moteur, évitant ainsi tout sinistre en amont.
Stop & Go, un moyen efficace de protéger les voitures contre les martres. Photo : Stop & Go
KSU A-Technik AG
ksu.ch
Kempower Oy désormais chez KSU A-Technik AG : des stations de recharge complètes pour l’électromobilité
pd. KSU A-Technik AG ajoute à son offre la gamme de Kempower OY
et souligne l’approche des solutions globales en faisant son entrée
sur le marché des systèmes de recharge électriques. La série T
Kempower est un appareil de recharge mobile qui convient tant pour
les voitures électriques, les véhicules électriques commerciaux,
les camions, les camionnettes, les bus que les véhicules tout-terrain.
Il suffit d’un raccordement électrique de 63 A ou de 32 A pour
démarrer la charge. Un écran tactile intuitif rend l’opération aisée
pour l’utilisateur. Les bornes de charge en satellite de la série S sont
alimentées par des modèles de puissance de 40 kW qui sont abrités
dans les armoires de tailles différentes de la série C.
notre offre de produits et de répondre aux besoins en systèmes de
charge rapide tant pour les ateliers que pour les voitures de tourisme
et les camions que pour le segment public du marché suisse »,
déclare Ferdinand Smolders, CEO de KSU A-Technik AG.
Ferdinand Smolders, CEO de KSU A-Technik AG, et Mathanaraja
Mariampillai, Key Account & Product management Outils, se feront
un plaisir de vous conseiller. <
La série S Kempower est une station de charge stationnaire, modulaire
et extensible pour voitures, camions, bus et véhicules communaux
électriques. Elle convient particulièrement bien pour les flottes
de véhicules électriques, les parkings extérieurs et les parkings
souterrains ou à plusieurs étages. Les bornes de charge en satellite
de la série S sont alimentées par des modèles de puissance de 40 kW
qui sont abrités dans les armoires de tailles différentes de la série C.
« Comme le secteur des véhicules électriques progresse rapidement,
nous sommes ravis de ce nouveau partenariat. Avec Kempower,
nous avons trouvé le partenaire idéal nous permettant de compléter
KSU A-Technik AG est le partenaire de distribution exclusif pour les systèmes de
charge Kempower en Suisse. Photo : KSU A-Technik AG
AUTOINSIDE | Juillet – Août 202189

SONDAGE DU MOIS
Considérez-vous une éventuelle radiation de votre marque comme...
La branche automobile est soumise
à d’innombrables bouleversements,
notamment à des restructurations de
réseaux qui peuvent faire perdre aux
garagistes non seulement leur statut
de concessionnaire ou de partenaire
de service officiel d’une marque, mais
aussi les investissements auxquels ils
ont précisément consentis pour celleci.
AUTOINSIDE a voulu savoir ce que
pensent les entreprises d’une éventuelle
radiation par leur marque. 78 %
des sondés indiquent qu’ils considéreraient
une radiation comme une
opportunité de réorientation et 5 %
affirment qu’ils fermeraient ou qu’ils
céderaient leur garage. 17 % déclarent
en revanche qu’une radiation les
pousserait à investir pour conserver
la marque. État : 16 juin 2021
une raison de fermer ou de vendre votre garage ? 5 %
une opportunité de réorientation ? 78 %
un motif d’investissement dans le but de conserver la marque ? 17 %
APERÇU AUTOINSIDE NUMÉRO 9 – SEPTEMBRE 2021
Le prochain numéro paraîtra le 3 septembre 2021 et abordera les thèmes suivants :
Photo : Continental Photo : AEW Photo : Auto Zürich
Pleins feux sur les pneus et les roues
AUTOINSIDE informe ses lecteurs sur les nouveautés
du monde des fabricants de pneus et met en
lumière les aspects technologiques et physiques de
l’adhérence des pneus.
Les flottes passent à l’électrique
Les entreprises suisses changent de stratégie
pour leurs flottes : les technologies de propulsion
alternatives ont pris de la vitesse. Signification
pour les garagistes.
Les salons de l’automne
Les organisateurs peuvent enfin rouvrir leurs
portes. Tout ce qu’il faut savoir sur les salons de
cet automne ; le premier temps fort sera le salon
Automechanika de Francfort.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
93 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2020 certifié REMP : 12 558 exemplaires dont 9507 en allemand et 3051 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
upsa-agvs.ch
Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, CH-3006 Berne
Téléphone : +41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
CHF 110.– (TVA incluse)
Numéro à l’unité
CHF 11.– (TVA incluse)
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Rédaction : Sandro Compagno (sco,
responsable Gestion du contenu), Reinhard
Kronenberg (kro, responsable Journalisme),
Jürg A. Stettler (jas, rédacteur responsable
mobilité), Mike Gadient (mga, rédacteur
mobilité), Carla Stampfli (cst, rédacteur
mobilité), Andreas Senger (se, domaine
technique), Bruno Sinzig (si, domaine spécial
Formation), Raoul Studer (rst, domaine
spécial Politique)
Autres contributions : Bernd De Wall,
Charles-Albert Hediger, Monique Baldinger
Conception : Robert Knopf, Corinna Vogt,
Fatma Bindal
Commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Contact : Erich Schlup, Key Account Manager
Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83
Portable : +41 (0) 79 256 29 23
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Responsabilité générale
Rédaction et commercialisation
Georg Gasser
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Téléphone : +41 (0)43 499 19 99
ggasser@agvs-upsa.ch
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Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil
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Contact : Michael Rottmeier
Téléphone : +41 (0)58 344 97 44
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même partielle, uniquement avec l’accord
des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute
responsabilité pour les manuscrits et les
photos envoyés spontanément. L’administrateur
des pages auxquelles renvoient les liens
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