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Panorama de presse quotidien du 21 09 2021

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>21</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>21</strong><br />

SOMMAIRE<br />

- Politique-Vendanges….………………………………………….…..……….………p.2-7<br />

- Droit-Marques………….…………………………………………………………………p.9-12<br />

- Viticulture-Environnement-Climat………………………………………………p.13-17<br />

- Economie.………….……………………….…………………………………..……….…p.18-20<br />

- Gestion-Entreprise-Social ………………………..…………..…………………….p.<strong>21</strong>-23<br />

- Commerce-Distribution-Marchés .…………………………………….………..p.24-29<br />

- People………………………………………………………………………………………….p.30-31<br />

- Dégustations………………………………………………………………………………..p.32-33<br />

- Oenotourisme………………………………………………………………………………p.34-40<br />

- Patrimoine……………………………………………………………………………………p.41<br />

- Numérique-Cybersécurité…………………………………………………………….p.42<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Date : Septembre -<br />

novembre 20<strong>21</strong><br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Trimestriel<br />

Page 1/1<br />

EDITO<br />

Quand la Champagne<br />

<strong>de</strong>sserre les rangs<br />

LE ROUGE<br />

Les A.O.C. françaises les plus prestigieuses auraient-elles une<br />

& LE BLANC tendance masochiste à malmener volontairement leur image<br />

<strong>de</strong> marque auprès <strong>de</strong>s amateurs <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier ? Nous<br />

à bas prix <strong>de</strong> la D.O.C. Prosecco, ont fait le choix <strong>de</strong> passer<br />

la <strong>de</strong>nsité traditionnelle <strong>de</strong> 4500 pieds/hectare à 10 000...<br />

l’avons noté à Sauternes (voir p. 3 et suivantes) où le cahier<br />

<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’appellation autorise encore la chaptalisation<br />

pour l’autoproclamé “plus grand liquoreux <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>”. Même<br />

si les meilleurs domaines ont abandonné cette pratique, cette<br />

scorie réglementaire laisse planer un doute et ternit l’image<br />

<strong>de</strong> ces vins. Et voilà que la Champagne s’y met en votant,<br />

Pour rester objectif, la décision champenoise s’accompagne,<br />

à l’inverse, <strong>de</strong> l’autorisation <strong>de</strong> planter <strong>de</strong>s ceps plus proches<br />

dans les rangées élargies, dans le but d’arriver à maintenir une<br />

<strong>de</strong>nsité voisine <strong>de</strong>s 8000 pieds/ha actuels pour les vignerons<br />

qui le souhaiteraient. Mais rien ne dit que l’Inao acceptera une<br />

telle dérogation, car elle n’a pas été expérimentée...<br />

le 28 juillet <strong>de</strong>rnier, une série <strong>de</strong> nouvelles dispositions (qui<br />

requièrent toutefois la validation <strong>de</strong> l'Inao), en particulier<br />

l’autorisation <strong>de</strong> diminuer la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> plantation <strong>de</strong>s vignes<br />

Le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> la Champagne (SGV) se<br />

justifie en arguant que <strong>de</strong>s vignes plus larges (et également plus<br />

champenoises... sans pour autant évoquer la moindre obliga<br />

tion <strong>de</strong> baisse réglementaire <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments pour compenser.<br />

hautes) nécessiteraient moins <strong>de</strong> traitements, en “bio” comme<br />

en conventionnel. Même si on considère cet argument comme<br />

recevable, un ren<strong>de</strong>ment par cep largement augmenté ne peut<br />

Aujourd’hui, la <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> plantation en Champagne<br />

est très proche <strong>de</strong> 8000 pieds par hectare. Un chiffre élevé par<br />

rapport à la moyenne française, mais tous les professionnels<br />

savent bien qu’une haute <strong>de</strong>nsité est plutôt synonyme d’un<br />

pro<strong>du</strong>ire que <strong>de</strong>s vins moins concentrés. En termes d’image,<br />

le mal est donc fait, comme <strong>de</strong> nombreux professionnels <strong>du</strong><br />

mon<strong>de</strong> entier l’ont déjà souligné.<br />

certain potentiel <strong>de</strong> qualité. Il est donc surprenant que les<br />

dirigeants d’une <strong>de</strong>s appellations les plus réputées <strong>de</strong> notre pays<br />

ouvrent la possibilité <strong>de</strong> cultiver <strong>de</strong>s vignes plantées entre 4000<br />

En réalité, on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si le but non avoué <strong>de</strong> ce vote<br />

n’est pas avant tout <strong>de</strong> faire baisser les coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

et donc <strong>de</strong> mieux “in<strong>du</strong>strialiser” encore la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong><br />

et 5000 pieds par hectare sans dire un mot <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments...<br />

Il n’est pas nécessaire d’avoir obtenu une agrégation <strong>de</strong> mathé<br />

matiques pour comprendre que pro<strong>du</strong>ire à <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments<br />

quasi i<strong>de</strong>ntiques (l’expérimentation menée <strong>du</strong>rant quinze ans<br />

a constaté une baisse <strong>de</strong> 18 %) avec une vigne <strong>de</strong>ux fois moins<br />

<strong>de</strong>nse revient à multiplier presque par <strong>de</strong>ux la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

champagne, en facilitant la mécanisation <strong>du</strong> travail <strong>de</strong>s sols et<br />

en préparant sans doute au passage l’autorisation <strong>de</strong> la machine<br />

à vendanger (plus compatible avec <strong>de</strong>s vignes larges). De quoi<br />

laisser imaginer à <strong>de</strong> nombreux vignerons “artisanaux” que<br />

les très grosses marques commerciales locales ne seraient pas<br />

mécontentes <strong>de</strong> cette décision...<br />

chaque cep ! La Champagne, déjà réputée pour ses ren<strong>de</strong>ments<br />

généreux, n’avait vraiment pas besoin d’une telle dérive. À titre<br />

<strong>de</strong> contre-exemple, selon notre confrère Bernard Burtschy, <strong>de</strong>s<br />

Espérons que cette image potentiellement dégradée <strong>du</strong> cham<br />

pagne interpelle quelque peu l’Inao au moment <strong>de</strong> l’examen<br />

<strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s modifications <strong>du</strong> cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong><br />

vignerons <strong>de</strong> l’appellation italienne d’effervescents Franciacorta,<br />

pour se démarquer <strong>de</strong> la concurrence <strong>de</strong>s effervescents<br />

l’appellation...<br />

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Radio<br />

• ■ C'EST L'HAPPY HOUR FRANCE BLEU<br />

CHAMPAGNE-ARDENNE (20/<strong>09</strong>/<strong>21</strong> à 16:50 |<br />

00:04:<strong>21</strong>) : « C'est l'Happy Hour France Bleu<br />

Champagne-Ar<strong>de</strong>nne » Olivier Cattiaux<br />

Le sous-marin bleu, la boîte à questions - Maxime<br />

Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons<br />

<strong>de</strong> la Champagne, intervient pour parler <strong>de</strong> son<br />

activité professionnelle. Itw <strong>de</strong> celui-ci.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />

0000000<strong>21</strong>0245442?key=e83164486c86d5165ed98e438b8101d9&origine=3


Radio<br />

• ■ LE 6-9 FRANCE BLEU CHAMPAGNE-<br />

ARDENNE (20/<strong>09</strong>/<strong>21</strong> à 08:30 | 00:00:54) :<br />

« Le 6-9 France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne »<br />

Grégory Duchatel, Stéphane SUBIELA<br />

Journal - En Champagne-Ar<strong>de</strong>nne, le<br />

mildiou a fortement impacté les vendanges.<br />

Itw <strong>de</strong> Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong><br />

Champagne.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />

0000000<strong>21</strong>0245150?key=444fd2bba7af225290cc8161d5b4c80e&origine=3


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

Date : <strong>21</strong> septembre<br />

20<strong>21</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.8<br />

Page 1/1<br />

INSOLITE<br />

Il fait les vendanges<br />

guidé par son palais<br />

Stéphane Tuyttens trouve chaque année un lieu oü faire les vendanges après avoir dégusté différentes cuvées.<br />

LE BREUIL<br />

Stéphane Tuyttens est un vendan<br />

geur comme on en rencontre peu.<br />

Depuis vingt ans, ce coiffeur rési<br />

dant en Belgique, près <strong>de</strong> Liège, se<br />

rend chaque année en France pour<br />

la récolte <strong>de</strong> raisins... guidé par<br />

son palais.<br />

« Lorsque je déguste une cuvée qui<br />

me plaît, je propose au viticulteur <strong>de</strong><br />

venir travailler chez lui aux ven<br />

danges, explique Stéphane Tuyt<br />

tens, tout sourire. Cela me permet<br />

<strong>de</strong> comprendre comment le pro<strong>du</strong>it<br />

est fait. »<br />

Après l’Alsace, le Beaujolais, l’Hé<br />

rault, Stéphane Tuyttens a finale<br />

ment atterri en Champagne, au<br />

Breuil, chez Maxime Toubart.<br />

« J’ai ouvert <strong>de</strong>ux bouteilles <strong>de</strong> ce<br />

champagne au Nouvel An 2020, et<br />

j’ai eu un coup <strong>de</strong> cœur. J’ai alors ap<br />

pelé Maxime pour lui proposer mes<br />

services, et celui-ci a accepté. »<br />

Après une semaine <strong>de</strong> vendanges,<br />

son moral est au beau fixe. Celui-ci<br />

envisage même, si les dates le per<br />

mettent, <strong>de</strong> poursuivre les ven<br />

danges dans une autre région viti<br />

cole, dans le Bor<strong>de</strong>lais.<br />

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Date : <strong>21</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>21</strong><br />

Heure : 07:16:41<br />

actu.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 493<br />

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Aisne. Vendanges à Charly-sur-Marne : la récolte a débuté<br />

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Les sécateurs claquent. La cueillette est lancée dans tout le vignoble malgré la pénurie <strong>de</strong> main-d'œuvre.<br />

Des propositions <strong>de</strong> travail fleurissent dans tout le vignoble. (©Le Pays Briard)<br />

Depuis quelques jours, les coteaux champenois <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne ont pris <strong>de</strong>s couleurs. Ils<br />

retrouvent l'animation <strong>de</strong>s grands jours avec le moment le plus atten<strong>du</strong> <strong>de</strong> l'année : le coup d'envoi <strong>de</strong>s<br />

vendanges . La récolte est aussi confrontée à un recrutement difficile .<br />

Ce sont les yeux rivés le ciel à scruter la météo que les viticulteurs <strong>de</strong> la région attendaient ce moment.<br />

Après les gelées printanières , les violents orages parfois <strong>de</strong>structeurs <strong>de</strong> début juin dans le sud <strong>de</strong><br />

l'Aisne , un été chaotique et pluvieux avec ses risques <strong>de</strong> pourriture ( mildiou puis odium) avant un début<br />

septembre marqué par les lueurs ensoleillées voire chau<strong>de</strong>s, il était plus que <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> reprendre le chemin<br />

<strong>de</strong>s vignes.<br />

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Date : <strong>21</strong>/<strong>09</strong>/20<strong>21</strong><br />

Heure : 07:16:41<br />

actu.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 493<br />

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Plus tardives<br />

Bien plus tardives que l'an passé, les dates <strong>de</strong> début <strong>de</strong> la cueillette par commune et par cépage ont été<br />

officialisées le mercredi 8 septembre en fin <strong>de</strong> matinée à Épernay pour les 319 communes <strong>de</strong> l' appellation<br />

Champagne .<br />

La récolte <strong>de</strong>vrait <strong>du</strong>rer moins longtemps. Elle <strong>de</strong>vrait être très étalée en fonction <strong>de</strong>s parcelles. Le Comité<br />

Champagne le confirme : « L'année 20<strong>21</strong> a été marquée par <strong>de</strong>s conditions climatiques éprouvantes, avec<br />

une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel <strong>de</strong> douze jours en début d'année, quelques épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> grêle, puis, <strong>de</strong>s pluies à répétition<br />

<strong>de</strong>puis le printemps qui ont favorisé la présence <strong>de</strong> mildiou dans les vignes. Ces divers aléas sont à l'origine<br />

d'une gran<strong>de</strong> disparité <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment et <strong>de</strong> maturité <strong>de</strong>s raisins d'une parcelle et/ou d'un cépage à l'autre. »<br />

Garantir la qualité<br />

Pour Maxime Toubart, coprési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne : « Les différences <strong>de</strong> maturation dans le vignoble<br />

vont nécessiter un dispositif <strong>de</strong> vendanges adapté selon les secteurs. La filière s'organise pour ai<strong>de</strong>r ses<br />

acteurs à récolter dans les meilleures conditions et garantir ainsi la meilleure qualité <strong>de</strong> raisin. »<br />

Le Comité Champagne souligne que les conditions climatiques exceptionnelles vont affecter la quantité <strong>de</strong><br />

raisin, mais pas sa qualité : « Les Champenois ont l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler dans <strong>de</strong>s conditions difficiles »,<br />

rappelle Jean-Marie Barillère, coprési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne, « et sont fiers d'en tirer chaque année ce<br />

grand vin qu'est le champagne. »<br />

On embauche !<br />

Comme à chaque fois, jusqu'à la fin <strong>de</strong>s vendanges, le point viticole <strong>de</strong> Pôle emploi est matérialisé par un<br />

bureau au sein <strong>de</strong> l'agence <strong>de</strong> Château-Thierry.<br />

Le recrutement <strong>de</strong> vendangeurs est le nerf <strong>de</strong> la guerre. Quelques jours encore avant le lancement <strong>de</strong>s<br />

vendanges, <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> postes étaient à pourvoir pour couper le raisin.<br />

Sur les réseaux sociaux, beaucoup <strong>de</strong> vignerons ces <strong>de</strong>rnières heures proposent <strong>du</strong> travail. Parfois avec<br />

humour comme Serge Cailliez, musicien et viticulteur à Bézu-le-Guéry, près <strong>de</strong> Charly-sur-Marne : « lundi 13<br />

septembre les oiseaux accompagneront le concerto pour sécateurs en mal <strong>de</strong> dos majeur. Il me reste encore<br />

six places disponibles pour faire une partie dans l'orchestre. Repas <strong>du</strong> midi prévu. Non logé. Contactez-moi ! »<br />

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Paris et Moscou s’enten<strong>de</strong>nt pour discuter<br />

<strong>de</strong> leur différend sur le champagne<br />

Le prési<strong>de</strong>nt russe Vladimir Poutine lors d'une cérémonie au Kremlin en 2016<br />

Photo : Reuters https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1825371/vin-mousseux-aoc-france-russie<br />

Le 19 septembre 20<strong>21</strong><br />

La France et la Russie ont accepté d'engager <strong>de</strong>s pourparlers pour résoudre leur différend<br />

concernant la loi sur l'étiquetage <strong>du</strong> champagne, a déclaré samedi le ministre français <strong>de</strong><br />

l'Agriculture.<br />

Depuis juillet, la loi russe impose la mention vin mousseux sur la contre-étiquette et réserve<br />

aux seuls pro<strong>du</strong>cteurs russes le droit d'afficher le mot champagne sur leurs bouteilles, alors<br />

que la pro<strong>du</strong>ction française <strong>de</strong> champagne est censée être protégée par une appellation AOC.<br />

Cette législation a provoqué la colère <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs français <strong>de</strong> champagne, qui ont<br />

suspen<strong>du</strong> temporairement leurs livraisons vers la Russie, et con<strong>du</strong>it le gouvernement français<br />

à envisager un recours <strong>de</strong>vant l'Organisation mondiale <strong>du</strong> commerce (OMC).<br />

Sur Twitter, le ministre <strong>de</strong> l'Agriculture Julien Denormandie a indiqué samedi avoir trouvé un<br />

accord sur une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail avec son homologue russe Sergueï Levin, pour clarifier la<br />

nouvelle loi viticole russe, et trouver une solution à la situation actuelle que subit notre<br />

champagne.<br />

Cela impliquera la création d'un groupe <strong>de</strong> travail composé <strong>de</strong> responsables et <strong>de</strong><br />

représentants <strong>de</strong> l'in<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays, a précisé une porte-parole <strong>du</strong> ministère.<br />

Ce rapprochement intervient quelques jours après la décision <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs français <strong>de</strong><br />

champagne <strong>de</strong> reprendre leurs livraisons vers la Russie.


La Russie et la France vont se parler <strong>du</strong><br />

champagne<br />

•<br />

La Russie et la France vont se parler <strong>du</strong> champagne<br />

Publié le 20/<strong>09</strong>/20<strong>21</strong> à 05:05<br />

https://www.midilibre.fr/20<strong>21</strong>/<strong>09</strong>/20/la-russie-et-la-france-vont-se-parler-<strong>du</strong>-champagne-<br />

9800473.php<br />

Russie La France et la Russie ont accepté d’engager <strong>de</strong>s pourparlers pour résoudre leur<br />

différend concernant la loi sur l’étiquetage <strong>du</strong> champagne. Depuis juillet, la loi russe impose<br />

la mention "vin mousseux" sur la contre-étiquette et réserve aux seuls pro<strong>du</strong>cteurs russes le<br />

droit d’afficher le mot "champagne", alors que le champagne est censé être protégé par une<br />

appellation. Sur Twitter, le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture Julien Denormandie a indiqué samedi<br />

avoir trouvé un accord sur une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail avec son homologue russe Sergueï Levin,<br />

"pour clarifier la nouvelle loi viticole russe, et trouver une solution à la situation actuelle que<br />

subit notre champagne". Ce rapprochement intervient quelques jours après la décision <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>cteurs français <strong>de</strong> champagne <strong>de</strong> reprendre leurs livraisons vers la Russie.


Homonymie ou mention traditionnelle ?<br />

Les vins italiens opposés à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

croate <strong>de</strong> protection <strong>du</strong> Prošek<br />

Mardi <strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> par Sharon Nagel Vitisphère.com<br />

Pour la Fe<strong>de</strong>rdoc, le Prošek représente « un signe <strong>de</strong> faiblesse manifeste <strong>de</strong> l'UE dans sa<br />

stratégie <strong>de</strong> défense <strong>de</strong> l'ensemble <strong>du</strong> système européen <strong>de</strong>s AOP et IG » - crédit photo :<br />

Conegliano Valdobbia<strong>de</strong>ne Prosecco Superiore Docg<br />

La Commission européenne suscite une vive effervescence au sein <strong>de</strong> la filière vitivinicole italienne en<br />

indiquant, ce 13 septembre, qu’elle autorise la publication d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croate pour protéger la<br />

mention traditionnelle « Prošek », malgré les protestations transalpines.<br />

Dans une réponse écrite à une question formulée en juillet <strong>de</strong>rnier par plusieurs députés<br />

européens, dont les Français Eric Andrieu et Irène Tolleret, le commissaire européen à<br />

l’Agriculture Janusz Wojciechowski annonce que la Commission va procé<strong>de</strong>r à la publication<br />

<strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans le Journal Officiel, estimant qu’elle était conforme « aux exigences en<br />

matière <strong>de</strong> recevabilité et <strong>de</strong> validité ». Si les professionnels et politiques italiens dénoncent<br />

une tentative <strong>de</strong> parasitisme visant à profiter <strong>de</strong> la renommée internationale <strong>du</strong> Prosecco, le<br />

commissaire européen ne l’entend pas <strong>de</strong> cette oreille.<br />

Il affirme que « dans la mesure où une homonymie totale ou partielle avec une indication<br />

géographique déjà protégée serait invoquée comme motif d'opposition, il convient <strong>de</strong> faire<br />

observer que l'homonymie à elle seule n'est pas considérée comme un élément suffisant pour<br />

le rejet d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Deux mentions homonymes peuvent coexister dans certaines<br />

conditions, notamment en tenant dûment compte <strong>de</strong>s usages locaux et traditionnels et <strong>de</strong>s<br />

risques <strong>de</strong> confusion pour le consommateur ». Or, côté italien, on invoque le fait que le terme<br />

« Prošek » constitue la tra<strong>du</strong>ction en slovène <strong>de</strong> Prosecco, et qu’une telle autorisation créerait<br />

un précé<strong>de</strong>nt dangereux, en laissant entendre « que la protection <strong>de</strong>s AOP et <strong>de</strong>s indications<br />

géographiques protégées (IGP) dans l’Union Europénne peut facilement être contournée au<br />

moyen <strong>de</strong> systèmes parallèles tels que les mentions traditionnelles ».<br />

Un secteur à 2 milliards € à protéger<br />

Il faut dire que, côté profil, les <strong>de</strong>ux boissons n’ont rien en commun. Le Prošek est un vin<br />

doux issu traditionnellement <strong>du</strong> sud <strong>de</strong> la Dalmatie et élaboré à l’ai<strong>de</strong> <strong>du</strong> passerillage, pour


lequel Zagreb avait déjà essayé d’obtenir une protection en 2013, lors <strong>de</strong> l’adhésion <strong>de</strong> la<br />

Croatie à l’Union européenne. A l’époque, la Commission avait considéré que son utilisation<br />

pouvait être contraire à la protection <strong>de</strong> la DO italienne Prosecco, et qu’il fallait tenir compte<br />

d’éventuels homonymes. « Nous savons très bien que la prononciation <strong>de</strong> Prosecco et <strong>de</strong><br />

Prošek est tellement ressemblante qu’elle peut être trompeuse », s’insurge Riccardo Ricci<br />

Curbastro, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fe<strong>de</strong>rdoc. « Ce n’est pas suffisant <strong>de</strong> dire qu’il faut lire l’étiquette,<br />

constater les origines différentes et ainsi <strong>de</strong> suite, nous savons tous très bien à quel point un<br />

mot assonant <strong>de</strong>vient i<strong>de</strong>ntifiable dans l'imaginaire collectif… ».<br />

Les Italiens sont d’autant plus sensibles à la protection <strong>du</strong> Prosecco, que celui-ci génère<br />

quelque 2 milliards d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires pour plus <strong>de</strong> 620 millions <strong>de</strong> bouteilles<br />

ven<strong>du</strong>es, la moitié d’entre elles à l’export. Soit 16 % <strong>de</strong>s exportations totales. Comme le<br />

souligne l’organisme agricole Coldiretti, les bulles italiennes ont bien souvent été la cible <strong>de</strong><br />

tentatives peu scrupuleuses pour profiter <strong>de</strong> leur notoriété. Et <strong>de</strong> citer <strong>de</strong>s exemples tels le<br />

Meer-secco, Kressecco, Semisecco, Consecco et Perisecco en Allemagne, le Whitesecco en<br />

Autriche, le Prosecco en Russie et le Crisecco en Moldavie. Sans parler <strong>de</strong> la revendication <strong>de</strong><br />

plusieurs pays pro<strong>du</strong>cteurs, dont l’Australie, qui souhaitent continuer à utiliser la<br />

dénomination, affirmant qu’il s’agit d’un nom <strong>de</strong> cépage. De son côté, le député européen<br />

croate Tonino Picula, qui a reçu une lettre <strong>de</strong> la part <strong>du</strong> Commissaire européen confirmant<br />

l’autorisation <strong>de</strong> publier la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, veut y voir un combat à la David et Goliath : « La<br />

protection <strong>de</strong> Prošek est aussi une question <strong>de</strong> relations envers les petits et les moyens pays<br />

membres <strong>de</strong> l'UE ». Dès que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croate sera publiée dans le Journal Officiel, l’Italie<br />

aura <strong>de</strong>ux mois pour présenter une opposition motivée.


Les vinifications s'annoncent techniques<br />

pour le millésime 20<strong>21</strong><br />

Mardi <strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> par Marion Bazireau Vitisphère.com<br />

Le cuivre peut piéger <strong>de</strong>s précurseurs aromatiques et biaiser la perception <strong>de</strong>s défauts <strong>de</strong><br />

ré<strong>du</strong>ction. - crédit photo : Creative Commons<br />

Les fermentations pourraient être compliquées cette année. Les analyses réalisées par le laboratoire Excell<br />

sur <strong>de</strong>s raisins et moûts <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>du</strong> Sud et <strong>du</strong> Val <strong>de</strong> Loire révèlent <strong>de</strong> nombreuses colonies <strong>de</strong><br />

levures indésirables et <strong>de</strong> fortes doses <strong>de</strong> cuivre.<br />

Les vignerons ne sont pas au bout <strong>de</strong> leur peine. Depuis la fin août, Excell remarque que les<br />

raisins sont recouverts <strong>de</strong> très nombreuses levures.<br />

« Nous en avons prélevé beaucoup dans le Languedoc, Bor<strong>de</strong>aux, et plus récemment d’autres<br />

vignobles comme le Val <strong>de</strong> Loire, la Bourgogne et l’Alsace » détaille ce 17 septembre Vincent<br />

Renouf, directeur <strong>du</strong> laboratoire.<br />

"1,25 million <strong>de</strong> levures par baie"<br />

En analysant les populations présentes dans leur eau <strong>de</strong> lavage, les techniciens ont compté une<br />

moyenne <strong>de</strong> 1,25 million <strong>de</strong> levures par baie. « C’est potentiellement autant <strong>de</strong> levures par<br />

millilitre <strong>de</strong> moût. C’est notre record <strong>de</strong>puis que nous les décomptons. Ce sont <strong>de</strong>s chiffres<br />

que l’on retrouve d’habitu<strong>de</strong> lors <strong>du</strong> pic <strong>de</strong> la fermentation » assure Vincent Renouf.<br />

Parmi les levures, les laborantins ont i<strong>de</strong>ntifié les non-Saccharomyces capables <strong>de</strong> se<br />

développer dans le moût et <strong>de</strong> démarrer la fermentation par PCR. Hanseniaspora uvarum<br />

représente 44 % <strong>de</strong> la flore <strong>du</strong> millésime 20<strong>21</strong>, suivie par Metschnikowia pulcherrima à 33 %,<br />

Lachancea thermotolerans à 17 %, puis Pichia et Torulaspora <strong>de</strong>lbrueckii.<br />

« Les différentes souches d’Hanseniaspora uvarum ont <strong>de</strong>s métabolismes très différents. Elles<br />

peuvent déjouer l’implantation <strong>de</strong>s levures sèches actives, compliquer les fins <strong>de</strong> fermentation<br />

et certaines pro<strong>du</strong>isent beaucoup d’acidité volatile, d’aci<strong>de</strong> acétique et <strong>de</strong>s esters d’aci<strong>de</strong>s<br />

gras qui peuvent impacter la netteté aromatique et alourdir les vins » prévient Vincent<br />

Renouf.


Le recours à la bioprotection, à un bon sulfitage ou à une gestion différente <strong>de</strong>s phases<br />

préfermentaires sont <strong>de</strong>s pistes pour se débarrasser <strong>de</strong> cette levure indésirable.<br />

Peu <strong>de</strong> bactéries et pas <strong>de</strong> brettanomyces<br />

Les bactéries sont beaucoup plus discrètes, seulement présentes à hauteur <strong>de</strong> quelques milliers<br />

<strong>de</strong> cellules par baie. Autre bonne nouvelle, Excell n’a pas encore détecté <strong>de</strong> Brettanomyces.<br />

Mais « elles pourraient arriver si l’état sanitaire se dégra<strong>de</strong> ».<br />

"Record en cuivre"<br />

Vincent Renouf et son équipe ont en outre été interpelés par les teneurs en cuivre présent sur<br />

raisin. « Nous sommes en moyenne à 3 mg/kg et au double sur les raisins bio. Nous avons<br />

même reçu un échantillon à 24 mg, un record au labo ».<br />

Si le cuivre n’est pas lessivé par la pluie avant la vendange, il pourra fragiliser les<br />

Saccharomyces. Avec <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d’acidité volatile à la fin <strong>de</strong>s fermentations,<br />

et d’aci<strong>de</strong>s gras qui pourraient, par la suite, perturber la fermentation malolactique.<br />

« Le cuivre peut, en plus, piéger <strong>de</strong>s précurseurs aromatiques et biaiser la perception <strong>de</strong>s<br />

défauts <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction en début <strong>de</strong> vinification » alerte Vincent Renouf.<br />

Finissant sur une note positive, le directeur indique que les jus sont peu sensibles à<br />

l’oxydation. « Nous le voyons par électrochimie et nos clients nous confirment que leurs<br />

moûts brunissent beaucoup moins vite cette année ».


Un nouveau biostimulant pour ai<strong>de</strong>r la<br />

vigne face aux stress environnementaux<br />

Mardi <strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> par Marion Bazireau Vitisphère.com<br />

Guillaume Wegria, PDG <strong>de</strong> Fyteko, et Thierry Castel, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Sumi Agro France SAS. -<br />

crédit photo : Sumi Agro<br />

Fyteko accor<strong>de</strong> à Sumi Agro France la distribution exclusive <strong>de</strong> son nouveau biostimulant Nuspray. Ses<br />

oligomères d’aci<strong>de</strong>s hydroxicinnamiques doivent augmenter la résistance <strong>de</strong> la vigne à la chaleur et à la<br />

sécheresse.<br />

La société d’Agri-Biotech Fyteko annonce par communiqué un accord <strong>de</strong> distribution<br />

exclusive avec Sumi Agro France pour commercialiser son nouveau biostimulant Nurspray.<br />

Nurspray est composé d’oligomères d’aci<strong>de</strong>s hydroxicinnamiques, un groupe <strong>de</strong> biomolécules<br />

« signal » présentes dans les parois cellulaires <strong>de</strong>s plantes et découvertes par Fyteko en 2014.<br />

« Le pro<strong>du</strong>it actionne le mécanisme naturel <strong>de</strong> protection contre les stress abiotiques, tels que<br />

la sécheresse ou les températures extrêmes. Même en l’absence <strong>de</strong> stress abiotique majeur, le<br />

biostimulant peut augmenter le ren<strong>de</strong>ment en protégeant la culture <strong>de</strong>s stress courants. Sur<br />

vignes et vergers, Nurspray a montré <strong>de</strong>s avantages supplémentaires pour les pro<strong>du</strong>cteurs,<br />

tels qu’une meilleure utilisation <strong>de</strong> l’eau disponible ou encore une meilleure récupération<br />

après un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> stress » indiquent les partenaires.<br />

Adaptation au changement climatique<br />

Pour Thierry Castel, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Sumi Agro France, Nurspray est un complément précieux à<br />

son portefeuille <strong>de</strong> biostimulants.<br />

« La menace posée par les épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sécheresse ou les températures extrêmes est déjà <strong>de</strong><br />

plus en plus visible, notamment dans le sud <strong>de</strong> la France. L’accord avec Fyteko est une étape<br />

importante pour ai<strong>de</strong>r nos agriculteurs à trouver <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> s’adapter au changement<br />

climatique, <strong>de</strong> manière pro<strong>du</strong>ctive et efficace. »


Ça se confirme<br />

La France pro<strong>du</strong>ira moins <strong>de</strong> vins que<br />

l’Italie et l’Espagne en 20<strong>21</strong><br />

Mardi <strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

« La faible pro<strong>du</strong>ction 20<strong>21</strong> et les effets négatifs <strong>du</strong>rables <strong>de</strong> la pandémie <strong>de</strong> Covid-19<br />

montrent que le secteur a besoin d'outils <strong>de</strong> gestion appropriés pour faire face aux<br />

perturbations <strong>du</strong> marché » indique dans un communiqué Luca Rigotti. - crédit photo :<br />

Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

Les <strong>de</strong>rnières prévisions <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction réunies par le Copa-Cogeca confirment que la vendange française<br />

sera historiquement faible, bien en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong>s autres principaux vignobles européens.<br />

En 20<strong>21</strong>, le vignoble européen va enregistrer « une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vin historiquement faible »<br />

alerte le Copa-Cogeca (Comité <strong>de</strong>s Organisations Professionnelles Agricoles <strong>de</strong> l'Union<br />

européenne et Comité Général <strong>de</strong> la Coopération Agricole <strong>de</strong> l'Union européenne). Se<br />

penchant sur la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s trois premiers vignobles européens, l’organisation syndicale<br />

souligne que les volumes <strong>de</strong> vins pro<strong>du</strong>its par l’Italie, La France et l’Espagne s’élèveraient à<br />

117,3 millions d’hectolitres cette année. Soit une forte baisse <strong>de</strong> 18 % par rapport à 2020.<br />

Cette chute <strong>de</strong> la récolte communautaire est principalement <strong>du</strong>e au fort retrait <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction<br />

française : -29 % en un an (pour une estimation <strong>de</strong> 33,3 millions hl), quand l’Italie limite la<br />

casse à 9 % (pour 43,7 à 45 millions hl) et que l’Espagne encaisse un repli <strong>de</strong> 15,1 % (pour<br />

39,5 millions hl). Ces estimations confirment la tendance : la France <strong>de</strong>viendrait donc le<br />

troisième pays pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> vin au mon<strong>de</strong> en 20<strong>21</strong>, étant doublée pour la première fois par<br />

l’Espagne (après avoir été supplantée par l’Italie en 2016). Si l’impact global varie d’un pays<br />

à l’autre, tous les vignobles ont connu <strong>de</strong>s aléas climatiques conséquents : gel <strong>de</strong> printemps,<br />

orages <strong>de</strong> grêle, sécheresse estivale, fortes pluies et pression mildiou…<br />

Croissance portugaise<br />

Quatrième pays pro<strong>du</strong>cteur en Europe, l’Allemagne pronostique une récolte inférieure à 9<br />

millions hl <strong>de</strong> vin (-10 % par rapport à la moyenne décennale). Le Portugal serait le seul <strong>de</strong>s<br />

principaux pays pro<strong>du</strong>cteurs européens à afficher une hausse <strong>de</strong> ses vendanges, avec +1 %<br />

pour avoisiner 5 millions hl.


Les Coop <strong>de</strong> Champagne se rallient à<br />

Système U<br />

20 septembre 20<strong>21</strong> - Benoît MERLAUD<br />

https://www.lineaires.com/la-distribution/les-coop-<strong>de</strong>-champagne-se-rallient-a-systeme-u<br />

Les Coop <strong>de</strong> Champagne rejoignent Système U et passent leurs magasins Lea<strong>de</strong>r Price sous<br />

l’enseigne Utile. Le transfert concerne une vingtaine <strong>de</strong> points <strong>de</strong> vente.<br />

Et <strong>de</strong> 3. Après la Coop Normandie-Picardie en 20<strong>09</strong>, Coop Atlantique en 2012, Système U<br />

peut se féliciter en cette rentrée 20<strong>21</strong> <strong>du</strong> ralliement <strong>de</strong>s Coopérateurs <strong>de</strong> Champagne.<br />

Un joli coup pour les U, qui n’ont <strong>de</strong> cesse <strong>de</strong> faire valoir leurs valeurs coopératives. Au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>du</strong> symbole, les Coop <strong>de</strong> Champagne arrivent avec dans leurs bagages 20 magasins, jusqu’à<br />

présent sous enseigne Lea<strong>de</strong>r Price.<br />

Ces points <strong>de</strong> vente rejoignent progressivement le réseau proximité <strong>de</strong>s U, en prenant<br />

l’enseigne Utile. Le parc est implanté sur neuf départements, <strong>de</strong> la Seine-et-Marne à la<br />

Meurthe-et-Moselle, en passant par les Ar<strong>de</strong>nnes et la Côte-d’Or.<br />

Les premières conversions ont démarré ce week-end, à Provins (77) et Montmirail (51).<br />

Suivent ce lundi Charleville-Mézières (08) et Nouzonville (08).


Chez Système U, Coop Atlantique exploite dans le centre ouest <strong>de</strong> la France 31 hypers et<br />

supermarchés, 32 magasins <strong>de</strong> proximité sous enseigne U Express ou Utile, ainsi que 102<br />

magasins Coop.<br />

La Coop Normandie-Picardie, pour sa part, dispose d’un réseau <strong>de</strong> 9 hypers-supers et 9 points<br />

<strong>de</strong> vente <strong>de</strong> proximité U Express ou Utile. Le groupe régional continue par ailleurs d’exploiter<br />

une petite flotte <strong>de</strong> magasins Lea<strong>de</strong>r Price.<br />

L’enseigne Lea<strong>de</strong>r Price, dont l’essentiel <strong>du</strong> parc a été ven<strong>du</strong> à Aldi en France, continue en<br />

effet d’être utilisée, <strong>de</strong> façon marginale, par une poignée <strong>de</strong> franchisés. Le départ <strong>de</strong>s Coop <strong>de</strong><br />

Champagne rend plus incertain encore l’avenir <strong>de</strong> l’enseigne "physique". La marque Lea<strong>de</strong>r<br />

Price, par ailleurs, reste une MDD présente dans les autres magasins <strong>du</strong> groupe Casino.


Gran<strong>de</strong> distribution<br />

Sans certification environnementale, "les<br />

vins conventionnels ont <strong>du</strong> mal à accé<strong>de</strong>r au<br />

marché"<br />

Mardi <strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

La MDD Expert Club représente 22,5 % <strong>de</strong>s ventes <strong>du</strong> rayon vin Intermarché. « Une part<br />

importante. Le vin <strong>de</strong> marque Expert Club tire le rayon vin qui tire l’enseigne » pointe Pierre<br />

Scohy. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

Intermarché convertit progressivement sa Marque De Distributeur aux vins certifiés bio, Haute Valeur<br />

Environnementale... et fait le pari <strong>du</strong> Zéro Rési<strong>du</strong> <strong>de</strong> Pestici<strong>de</strong> en partenariat avec la cave coopérative <strong>de</strong><br />

Tutiac à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Mise en marché <strong>de</strong>puis juin sous la marque Expert Club dans certains magasins Intermarché,<br />

la première gamme "Zéro Rési<strong>du</strong> <strong>de</strong> Pestici<strong>de</strong>s" (ZRP) d’une Marque De Distributeur (MDD)<br />

s’est déjà écoulé à 75 000 cols. « Sur un objectif <strong>de</strong> 140 000 bouteilles commercialisées sur<br />

douze mois, on est très bien partis » annonce ce 20 septembre Pierre Scohy, le directeur <strong>de</strong> la<br />

filière vins d'Agromousquetaires (les unités <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d'Intermarché), lors d’un voyage <strong>de</strong><br />

<strong>presse</strong> dans les vignes pro<strong>du</strong>isant ces vins ZRP : celles <strong>de</strong> la cave coopérative <strong>de</strong> Tutiac (520<br />

adhérents pour 5 400 hectares). Déclinée en Bor<strong>de</strong>aux rouge (à un prix <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> 3,89 €),<br />

Bor<strong>de</strong>aux rosé (4,19 €) et Côtes <strong>de</strong> Bourg rouge (4,89 €), cette première MDD sous label ZRP<br />

doit répondre aux évolutions rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s consommateurs.<br />

« Aujourd’hui, les vins conventionnels qui ne sont ni HVE [NDLA : certification<br />

gouvernementale Haute Valeur Environnementale], ni bio [réglementation européenne], ni<br />

ZRP [label privé <strong>du</strong> collectif Nouveaux Champs] ont <strong>du</strong> mal à accé<strong>de</strong>r au marché » résume<br />

Pierre Scohy, qui souligne que face à la déconsommation <strong>de</strong> vin, « il faut apporter une autre<br />

dimension que le rapport qualité/prix pour vendre <strong>du</strong> vin ». Avec 105 références HVE sur<br />

242 étiquettes, la marque Expert Club fait <strong>du</strong> label gouvernemental un « prérequis » indique<br />

le distributeur. Affichant résolument sa stratégie <strong>de</strong> transition agroécologique, cette gamme <strong>de</strong><br />

MDD se heurte à la difficulté <strong>de</strong> communiquer intelligiblement la réalité <strong>de</strong> ces engagements<br />

aux consommateurs. Là où la certification HVE peine à s’affranchir <strong>de</strong> sa technicité, la<br />

démarche ZRP affiche une promesse client tout en lisibilité.


"Obligation <strong>de</strong> résultat"<br />

« Le ZRP n’est pas simplement une analyse <strong>de</strong> cuve pour la libérer, c’est aussi la ré<strong>du</strong>ction<br />

<strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s avec un usage plus respectueux » précise Éric Hénaux, le directeur général <strong>de</strong><br />

Tutiac. « L’intérêt <strong>du</strong> ZRP, c’est son obligation <strong>de</strong> moyen (<strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s à ne pas<br />

utiliser) et surtout <strong>de</strong> résultat (<strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> rési<strong>du</strong> sur chaque lot) » résume Stéphane<br />

Héraud, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la cave <strong>de</strong> Tutiac. Exploitant 75 ha <strong>de</strong> vignes certifiées HVE, le<br />

viticulteur s’est engagé dans la démarche ZRP et se convertit à la bio : « il n’y a pas <strong>de</strong> guerre<br />

à avoir entre les démarches » explique-t-il, mettant en avant la progressivité et la<br />

complémentarité <strong>de</strong>s démarches, techniquement et économiquement : « la HVE c’est la porte<br />

d’entrée, mais ça coûte un peu d’argent. Le ZRP, ça coûte beaucoup ».<br />

Si la rémunération <strong>de</strong>s adhérents <strong>de</strong> Tutiac ne valorise pas la certification HVE (90 % <strong>de</strong>s<br />

surfaces étant certifiée), les raisins ZRP et AB bénéficient <strong>de</strong> plus-value <strong>de</strong> +20 et +40 % pour<br />

répondre aux surcoûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. « Bio et ZRP sont <strong>de</strong>s investissements personnels. On<br />

passe beaucoup <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> week-ends dans nos tracteurs et nos vignes. C’est aussi <strong>de</strong><br />

l’argent, avec un investissement dans le matériel » témoigne Céline Martineau, viceprési<strong>de</strong>nte<br />

<strong>de</strong> Tutiac. Exploitant 42 ha (en HVE et ZRP, en conversion bio), la viticultrice se<br />

souvient qu’elle désherbait précé<strong>de</strong>mment son exploitation sur un quad en <strong>de</strong>ux jours : sur le<br />

millésime 20<strong>21</strong>, la gestion mécanique <strong>de</strong>s adventices l’aura mobilisée jusqu’en août.<br />

Flexibilité<br />

Éprouvant, ce millésime 20<strong>21</strong> l’aura également été dans la gestion <strong>de</strong> la pression mildiou.<br />

Mais contrairement au bio ne laisse pas <strong>de</strong> place au moindre traitement conventionnel (sous<br />

peine <strong>de</strong> redémarrer trois ans <strong>de</strong> conversion), la démarche ZRP permet <strong>de</strong> sécuriser les<br />

ren<strong>de</strong>ments et tranquilliser l’esprit avec une certification à l’année (qui laisse la possibilité <strong>de</strong><br />

mesures d’urgence faisant perdre le label sur le moment, mais permettant d’y revenir l’an<br />

prochain). « C’est une bouée <strong>de</strong> sauvetage <strong>de</strong> pouvoir traiter si on risque <strong>de</strong> perdre la récolte.<br />

Mais sur une année très compliquée comme 20<strong>21</strong>, on a pu aller jusqu’au bout <strong>de</strong> la démarche<br />

ZRP » note Stéphane Héraud. Alors que la précision <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> rési<strong>du</strong>s va croissante, le<br />

viticulteur est confiant dans la capacité <strong>de</strong>s vignerons à continuer à améliorer leurs pratiques.<br />

Et à pro<strong>du</strong>ire dans la <strong>du</strong>rée sous label ZRP.<br />

Premier pro<strong>du</strong>cteur en 2019 <strong>de</strong> vins labelisés ZRP, Tutiac compte rester pionnier indique Éric<br />

Hénaux. Qui pointe tout l’intérêt <strong>du</strong> label : il est transverse aux pro<strong>du</strong>ctions agricoles (étant<br />

porté par le collectif Nouveaux Champs, issu <strong>de</strong>s fruits et légumes) et sera visible dans<br />

plusieurs rayons <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution, démultipliant sa notoriété. Chez Intermarché, on<br />

croit dans le potentiel commercial <strong>du</strong> label, tout en se montrant pru<strong>de</strong>nt. « Il est trop tôt pour<br />

tirer <strong>de</strong>s conclusions. Il faut <strong>du</strong> temps et aller étape par étape » rapporte Pierre Scohy, qui<br />

attend qu’une année <strong>de</strong> commercialisation s’écoule afin d’évoquer une augmentation <strong>du</strong><br />

nombre <strong>de</strong> références.


Le Clos <strong>de</strong>s Goisses (Champagne<br />

Philipponnat) sur la place <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

<strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Tout le mon<strong>de</strong> en parle… surtout dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin. Ce mardi <strong>21</strong> septembre, l’une <strong>de</strong>s<br />

plus anciennes maisons, le Champagne Philipponnat (1522), sortira <strong>de</strong>ux millésimes <strong>de</strong> son<br />

emblématique Clos <strong>de</strong>s Goisses, incontestablement l’un <strong>de</strong>s plus grands champagnes <strong>du</strong><br />

mon<strong>de</strong>. Les <strong>de</strong>ux flacons seront également distribués sur la Place <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux. Pour une<br />

maison <strong>de</strong> champagne, c’est une première ! Seuls quatre négociants ont été retenus pour une<br />

allocation <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> flacons. On peut se douter que ces vins uniques et rares<br />

qui plaisent tant aux connaisseurs et amateurs se vendront sans aucun doute presque<br />

instantanément.<br />

Les <strong>de</strong>ux champagnes choisis pour cette première sortie sont <strong>de</strong>s millésimes considérés<br />

comme exceptionnels à l’instar <strong>du</strong> millésime 2012 <strong>du</strong> Clos <strong>de</strong>s Goisses et <strong>du</strong> millésime 1996<br />

encore plus rare avec la cuvée Clos <strong>de</strong>s Goisses LV ( long vieillissement ). Tous <strong>de</strong>ux ont été<br />

dégorgés ce printemps (en avril et mars respectivement).<br />

Il y a <strong>de</strong>ux ans, j’ai eu la chance <strong>de</strong> déguster une verticale <strong>de</strong> Clos <strong>de</strong>s Goisses à Mareuil-sur-<br />

Aÿ avec Charles Philipponnat (lire ici). Je crois que mes sens s’en souviennent encore !


Stéphane Bern, lauréat <strong>du</strong> Trophée Gosset<br />

<strong>21</strong> septembre 20<strong>21</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Jean-Pierre Cointreau, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Maison Gosset et Stephane Bern ©Photoheart<br />

» Nous avons voulu prolonger cet hommage au patrimoine français, en décernant le Trophée<br />

Gosset à l’un <strong>de</strong> ses plus ar<strong>de</strong>nts défenseurs (…) De même que nos vins, comme nos<br />

spiritueux, sont les ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> nos terroirs, nous sommes, en France, les dépositaires<br />

d’un patrimoine culturel d’exception, reconnu internationalement. Il fait notre fierté. Il fait<br />

notre i<strong>de</strong>ntité collective. Nous <strong>de</strong>vons tout mettre en œuvre pour sa conservation, son<br />

développement et sa promotion » indique Jean-Pierre Cointreau, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Maison<br />

Gosset dans un communiqué.<br />

Pour la 26e édition <strong>de</strong> son Trophée Gosset, le jury* vient ainsi <strong>de</strong> mettre en lumière la<br />

richesse <strong>de</strong> la culture et <strong>du</strong> patrimoine français en distinguant Stéphane Bern.<br />

Après avoir braqué les projecteurs sur les cartes <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> Champagne dans la restauration, la<br />

Maison Gosset a fait évoluer son prestigieux prix au fil <strong>du</strong> temps. À partir <strong>de</strong> 2010, il souligne<br />

le travail <strong>de</strong> <strong>du</strong>os constitués d’un cuisinier et d’un sommelier. Puis, il distingue les plus belles<br />

initiatives dans le domaine <strong>de</strong>s arts culinaires, prenant en compte la créativité et l’altruisme.<br />

Ainsi, en 25 éditions, plus <strong>de</strong> 30 établissements et <strong>de</strong> 50 chefs ou sommeliers français ont fait<br />

leur entrée au club <strong>de</strong>s Lauréats, parmi lesquels nombre <strong>de</strong> personnalités dont le talent est<br />

salué internationalement. Ces <strong>de</strong>rnières années, le Trophée a récompensé <strong>de</strong>s initiatives<br />

s’adressant aux enfants, aux femmes, aux personnes porteuses <strong>de</strong> handicap, aux publics<br />

fragilisés…<br />

*Le jury <strong>du</strong> Trophée Gosset<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> jury : Jean-Pierre Cointreau. Prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> club <strong>de</strong>s Lauréats : Karine Valentin<br />

(La Revue <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> France); Membres <strong>du</strong> jury :Philippe Bidalon (L’Express) Georges Blanc


(Restaurant Georges Blanc), Aurélie Chaigneau (Le Journal <strong>du</strong> Dimanche / Teva), Jean-<br />

François Chaigneau (Paris Match), Marie-Catherine <strong>de</strong> la Roche (Madame Figaro) Nicolas <strong>de</strong><br />

Rouyn (Groupe Bettane Desseauve) Thierry Desseauve (Groupe Bettane Desseauve), Antoine<br />

Gerbelle (Tellement Soif / France Inter), Gérard Muteaud (Challenges), Ophélie Neiman (Le<br />

Mon<strong>de</strong>) Sylvain Ouchikh (Les Échos / Les Échos Série Limitée), Thibault Reichell (Planet<br />

Vins & Spiritueux)


V ft A M I* A Ci N *<br />

TOUT LYON<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

Date : 18 septembre<br />

20<strong>21</strong><br />

Page 1/1<br />

Gastronomie<br />

GRAND MEUNIER EXTRA BRUT<br />

Maison Beaumont<br />

<strong>de</strong>s Crayères<br />

Fruité, puissant et char<br />

meur... Voici les traits<br />

<strong>de</strong> caractère <strong>de</strong> cet<br />

extra brut <strong>de</strong> la Maison<br />

Beaumont. La robe est<br />

dorée brillante aux re<br />

flets jaune paille avec <strong>de</strong><br />

fines bulles scintillantes.<br />

Le nez est frais au fruité<br />

gourmand d'agrumes,<br />

<strong>de</strong> poire verte, <strong>de</strong> reineclau<strong>de</strong>,<br />

réhaussé <strong>de</strong><br />

notes <strong>de</strong> brioche au<br />

beurre et <strong>de</strong> miel. La<br />

bouche est crémeuse,<br />

étonnement ron<strong>de</strong> pour<br />

un extra brut. Le fruité<br />

est généreux avec <strong>de</strong>s<br />

tonalités <strong>de</strong> pêche,<br />

prune poire et confiture<br />

<strong>de</strong> raisin. L'assemblage :<br />

Blanc <strong>de</strong> noirs, 100 %<br />

meunier.<br />

y<br />

B.EAUlftQ NT,, .CfyVrÈKjjS<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 4836171600505

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