SPORTSMAGAZINE_Courchevel_2022-GLOBAL-Web
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En prenant l’antenne pour raconter les exploits sur la piste
de L’Éclipse, Alexandre Pasteur poursuivra une histoire
d’amour avec le commentaire du ski alpin débuté il y a 27
ans. « J’ai seulement 24 ans en 1995 lorsque je succède
à Christophe Josse à l’antenne d’Eurosport. Une grande
année où brille Alberto Tomba. Je sors à peine de l’Institut
Pratique du Journalisme et de quelques expériences en
presse écrite régionale. Là, c’était incroyable pour moi. La
télévision avait un côté sacré. »
Très vite, il trouve son style, au ton posé, sans excès et une
parfaite entente avec ses partenaires à qui il laisse aisément
la parole pour les aspects techniques, comme Franck
Piccard, Pierre-Emmanuel Dalcin ou Jean-Pierre Vidal.
Le ski en héritage
« Mon grand-père était juge arbitre international en
tremplin, mon père dirigeait un club de ski. Je ne manquais
aucune course à la télé et je skiais dès que possible. Tous
les hivers de mon enfance, nous passions nos vacances
dans les Alpes, dont plusieurs fois à Courchevel. C’était une
station très familiale qui a su grandir en conservant une
vraie authenticité. Clairement, le ski alpin et le nordique
sont une passion avant d’être un métier. »
Un rapide retour aux sources
Passé à France Télévision en 2017, après 22 ans chez
Eurosport, Alexandre se consacre d’abord uniquement au
cyclisme. Mais, à l’approche des Jeux olympiques de 2018,
Alexandre Boyon lui cède sa place de commentateur. « C’était
un magnifique geste, à contre-courant de ce qui peut parfois
se faire dans notre métier. Je l’avoue, le ski me manquait.
Sur France Télévision, je ne suis plus présent sur la Coupe
du monde, mais je continue de suivre avec assiduité toutes
les courses. Je réalise aussi des reportages pour Stade 2,
ce qui me permet de vivre cet univers sous d’autres angles.
C’est une grande famille, les portes s’ouvrent facilement
après tant d’années sur le circuit. »
Courchevel 2023 : passé, présent, futur
C’est avec impatience qu’Alexandre Pasteur attend les
Championnats du monde de 2023. « J’adore cette station
où j’ai plein de bons souvenirs. Je m’entends très bien avec
Bruno Tuaire, que je rencontrais souvent lors des épreuves
de Coupe du monde. Il m’invite régulièrement pour diverses
occasions : animer la cérémonie des dossards, être speaker
pour une épreuve, voir les championnats de France pour le
plaisir. Ici, j’ai mon ami Didier Barioz que je vois souvent,
mes habitudes au restaurant Le Forum. Il y a aussi le saut
à ski, une tradition qui perdure. Je me souviens encore avec
émotion de la victoire de Fabrice Guy, dont le père est un
ami du mien, lors des J.O. de 1992. »
Les promesses de l’Éclipse
Alexandre Pasteur estime que toutes les chances seront
réunies pour voir du très beau spectacle : « L’Éclipse
s’annonce prometteuse, avec des caractéristiques qui
réclameront un haut niveau d’exigence. L’ambiance y
sera fabuleuse, avec une volonté de rendre l’événement
populaire. Les vacances dans la région permettront aux
plus jeunes d’y assister. Enfin, nous avons de belles chances
françaises : l’équipe est performante, avec de vrais leaders,
même s’il manque de la densité. Alexis Pinturault sera chez
lui et j’espère qu’il étoffera encore son immense palmarès.
C’est un modèle pour les jeunes si prometteurs du club,
comme Marie Lamure, Diego Orecchioni ou Doriane Escané.
J’ai hâte ! »
By commentating on the exploits happening on the Eclipse slope,
Alexandre Pasteur is continuing his love affair with skiing, which
began 27 years ago. “I was 24 in 1995 when I took over from
Christophe Josse at Eurosport. It was a great year, when Alberto
Tomba won the World Cup. I’d only just graduated and had only
worked in the regional written press. It was incredible.”
He quickly found his own calm, understated style, passing the mic
seamlessly to his colleagues Franck Piccard, Pierre-Emmanuel
Dalcin or Jean-Pierre Vidal when technical expertise was required.
A legacy of skiing
“My grandfather was an international ski jumping official, and my
father ran a ski club. I always watched skiing on TV. When I was a
child, we went on holiday to the Alps every winter, including several
trips to Courchevel. It was a very family-orientated resort and is still
very authentic. Downhill and cross-country skiing were my passion
before they became my job.”
Back to his roots
Having moved to France Télévision in 2017, after 22 years at
Eurosport, Alexandre first focused on cycling. But, in the run-up
to the 2018 Olympics, Alexandre Boyon handed over his place as
commentator to Pasteur. “It was a lovely gesture, completely the
opposite of what usually happens in our industry. I’ll admit I missed
skiing. I no longer cover the World Cup, but I still watch all the races.
I also report for Stade 2, which allows me to experience this world
from a different angle. It’s like a huge family.”
Courchevel 2023: past, present, future
Alexandre Pasteur is eagerly awaiting the 2023 World Championships.
“I love this resort and have so many great memories here. I get on
really well with Bruno Tuaire, who I often saw at World Cup events.
He regularly invites me to host bib ceremonies, speak at events,
watch the French Championships. I’m friends with Didier Barioz, and
I often dine at Le Forum restaurant. Ski jumping is a long-lasting
tradition. I still get emotional about Fabrice Guy’s victory at the 1992
Olympics, as his father is friends with my own.”
The potential of the Eclipse
Alexandre believes that the event will be outstanding. “The Eclipse
has great potential; it will require a certain level of skill. The
atmosphere will be amazing, and the event should prove popular
with spectators, including the local schoolchildren. There are some
talented French skiers in the running, though the team could do with
some more big names. Alexis Pinturault will be at home, and I hope
he will add to his already-impressive honours list. He is a shining
example for the club’s younger skiers, like Marie Lamure, Diego
Orecchioni and Doriane Escané. I can’t wait!”
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