SPORTSMAGAZINE_Courchevel_2022-GLOBAL-Web
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Julia Clair termine 3 e , derrière Ursa Bogataj, championne olympique 2022, et Nika Kriznar, médaillée de bronze.
Julia Clair finished 3 rd , behind Ursa Bogataj, the 2022 Olympic champion, and bronze medallist Nika Kriznar.
E
n février 1992, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume
avaient signé un doublé historique lors du combiné
nordique des Jeux d’Albertville. Trente ans plus
tard, l’exploit demeure unique sur les tremplins de
Courchevel. Et l’équipe de France féminine de saut
à ski est toujours à la recherche de sa première victoire
en Savoie.
3 e et 5 e à Courchevel lors du Grand Prix 2022, Julia Clair
et Joséphine Pagnier rejoignent un cercle très restreint de
sauteurs français ayant brillé à domicile : Nicolas Dessum,
victorieux en 1996 et en 1998, Emmanuel Chedal (4 e en
2003), Lucile Morat (5 e en 2017), Coline Mattel (5 e en 2012),
Coline Mattel, Léa Lemare, Nicolas Mayer et Vincent
Descombes Savoie, 3 es par équipe en 2013.
Au terme d’un concours maîtrisé, Julia Clair savourait
l’instant : « Je savais que je sautais mieux, mais de là à
espérer un podium, peut-être pas non plus. C’est une
belle chose, car j’ai quand même bien galéré ces dernières
années et finalement c’est une belle récompense. Pour
des émotions comme ça, je signe tous les jours. »
A l’opposé, malgré sa meilleure performance lors d’un
Grand Prix de Courchevel, Joséphine Pagnier est repartie
frustrée : « Je suis frustrée parce qu’à l’entraînement,
je ne fais pas ce genre de sauts. Le résultat n’est pas
mauvais, mais ce n’étaient pas des bons sauts. Je vois
que mon niveau de base est plutôt élevé, quand je me
concentre sur ce que j’ai à faire, ça marche. J’ai sûrement
mal géré l’événement. »
L’équipe de France est toujours très attendue à Courchevel.
Cette année encore plus ! Le public comme les athlètes
étaient ravis de se retrouver au pied des tremplins après
deux éditions perturbées par la pandémie (annulation en
2020, restrictions sanitaires en 2021). Le bruit ambiant
et l’agitation extérieure sont des éléments importants du
sport de haut niveau. « L’idée globale c’était de se servir
de cette compétition, à la maison, avec des éléments
perturbants supplémentaires à ceux que l’on peut
rencontrer à l’étranger et voir comment elles allaient les
gérer », expliquait Damien Maître, l’entraîneur de l’équipe
de France féminine.
« On est encore loin de l’hiver et il faudra se servir de ça
pour s’entraîner et être plus performantes », complétait
Julia Clair. La mise en situation « extrême » n’a pas été
vaine. Régulières lors des autres Grand Prix, les deux
Françaises ont terminé 3 e (Joséphine Pagnier) et 4 e (Julia
Clair) du classement général de la tournée d’été.
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