14.12.2022 Views

SPORTSMAGAZINE_Courchevel_2022-GLOBAL-Web

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Comment imaginez-vous l’avenir de L’Éclipse ?

C’est une envie personnelle, qui n’engage que moi.

J’aimerais que Courchevel devienne une « classique »

pouvant accueillir une descente et un slalom chaque

année. De plus, il y a la possibilité de proposer un slalom

en nocturne sur le stade. Il existe de très belles pistes de

descente en Coupe du monde, mais loin des standards de

Bormio, Kitzbühel ou Beaver-Creek. L’Éclipse possède

ces standards qui permettraient d’offrir un week-end

extraordinaire. L’Éclipse et le stade de slalom sont des

pistes qu’il faut exploiter en Coupe du monde tous les ans.

Hors compétition, quelles sont vos pistes préférées ?

Il y en a beaucoup. Je pense que Courchevel est le plus

grand domaine skiable du monde, sans prendre en compte

l’immensité des 3 Vallées. Les Marmottes en fin d’hiver est

ma piste préférée. En avril, à l’ouverture, elle est toujours

bien damée et sous l’effet du soleil il y a une belle pellicule

qui donne l’impression d’une neige poudreuse. Il faut faire

l’ouverture et les premières traces pour une sensation très

agréable.

Dans quelle mesure la perspective de disputer les

championnats du monde à Courchevel a-t-elle modifié

votre préparation ?

Ma préparation n’a pas été affectée par cette échéance ni

la manière d’aborder le début de la saison de Coupe du

monde. Mais il n’est pas question de nier l’importance de

cet événement. Ma préparation a énormément changé par

rapport à mes besoins, à mon ressenti, pas parce que les

mondiaux se dérouleront à Courchevel.

Qu’avez-vous ressenti en skiant L’Éclipse lors des

finales de la Coupe du monde au mois de mars

2022 ?

Je n’avais pas skié la piste avant cette échéance,

comme je n’aurai pas la possibilité de revenir avant les

championnats du monde car mon calendrier est très dense.

Au mois de mars, les descendeurs ont eu la possibilité de

skier un peu plus sur l’Éclipse, mais à ce moment-là j’étais

à Kranjska-Gora pour les dernières épreuves de la Coupe

du monde, puis à Méribel pour les épreuves techniques des

finales. Contrairement à ce que tout le monde peut croire, je

n’aurai malheureusement pas l’avantage du terrain. Si les

épreuves s’étaient déroulées sur le stade, ça aurait été très

différent.

Que pensez-vous du potentiel de cette piste ?

L’Éclipse peut devenir extraordinaire, certainement la plus

belle piste de descente du circuit de Coupe du monde.

Personnellement, j’aime beaucoup le mur du sommet, avec

de la pente, des courbes et des sauts pour un ensemble

très technique. Objectivement, cette piste semble adaptée à

toutes les disciplines. En slalom et en géant, ce sera engagé.

Pour quelles raisons avez-vous modifié votre cellule

d’entraînement ?

Fabien Munier, l’entraîneur principal depuis la création

de la cellule, a décidé de prendre un peu de recul. Le

programme d’une saison à mes côtés est très chronophage,

pas compatible avec la vie de famille avec deux très jeunes

enfants. Cette contrainte a abouti à l’opportunité de proposer

le rôle d’entraîneur en chef à Stéphane Quittet. Je suis

très heureux qu’il ait accepté car j’ai beaucoup de respect

pour lui. Il a déjà été mon entraîneur, il a été chef d’équipe,

j’apprécie sa personnalité et ce qu’il peut m’apporter.

Quel bilan dressez-vous de la première édition du Winter

Legacy organisée en avril 2022 ?

C’était une belle première édition, même si les conditions

météorologiques n’ont pas facilité l’organisation de

la journée. La deuxième édition est programmée le 8

avril 2023, avec la même formule, enrichie de quelques

évolutions. Le squelette, avec l’enchaînement de plusieurs

disciplines, sera conservé. Pour les membres des équipes

de France, c’est l’occasion de fêter la fin de saison.

45

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!