SPORTSMAGAZINE_Courchevel_2022-GLOBAL-Web
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Comment imaginez-vous l’avenir de L’Éclipse ?
C’est une envie personnelle, qui n’engage que moi.
J’aimerais que Courchevel devienne une « classique »
pouvant accueillir une descente et un slalom chaque
année. De plus, il y a la possibilité de proposer un slalom
en nocturne sur le stade. Il existe de très belles pistes de
descente en Coupe du monde, mais loin des standards de
Bormio, Kitzbühel ou Beaver-Creek. L’Éclipse possède
ces standards qui permettraient d’offrir un week-end
extraordinaire. L’Éclipse et le stade de slalom sont des
pistes qu’il faut exploiter en Coupe du monde tous les ans.
Hors compétition, quelles sont vos pistes préférées ?
Il y en a beaucoup. Je pense que Courchevel est le plus
grand domaine skiable du monde, sans prendre en compte
l’immensité des 3 Vallées. Les Marmottes en fin d’hiver est
ma piste préférée. En avril, à l’ouverture, elle est toujours
bien damée et sous l’effet du soleil il y a une belle pellicule
qui donne l’impression d’une neige poudreuse. Il faut faire
l’ouverture et les premières traces pour une sensation très
agréable.
Dans quelle mesure la perspective de disputer les
championnats du monde à Courchevel a-t-elle modifié
votre préparation ?
Ma préparation n’a pas été affectée par cette échéance ni
la manière d’aborder le début de la saison de Coupe du
monde. Mais il n’est pas question de nier l’importance de
cet événement. Ma préparation a énormément changé par
rapport à mes besoins, à mon ressenti, pas parce que les
mondiaux se dérouleront à Courchevel.
Qu’avez-vous ressenti en skiant L’Éclipse lors des
finales de la Coupe du monde au mois de mars
2022 ?
Je n’avais pas skié la piste avant cette échéance,
comme je n’aurai pas la possibilité de revenir avant les
championnats du monde car mon calendrier est très dense.
Au mois de mars, les descendeurs ont eu la possibilité de
skier un peu plus sur l’Éclipse, mais à ce moment-là j’étais
à Kranjska-Gora pour les dernières épreuves de la Coupe
du monde, puis à Méribel pour les épreuves techniques des
finales. Contrairement à ce que tout le monde peut croire, je
n’aurai malheureusement pas l’avantage du terrain. Si les
épreuves s’étaient déroulées sur le stade, ça aurait été très
différent.
Que pensez-vous du potentiel de cette piste ?
L’Éclipse peut devenir extraordinaire, certainement la plus
belle piste de descente du circuit de Coupe du monde.
Personnellement, j’aime beaucoup le mur du sommet, avec
de la pente, des courbes et des sauts pour un ensemble
très technique. Objectivement, cette piste semble adaptée à
toutes les disciplines. En slalom et en géant, ce sera engagé.
Pour quelles raisons avez-vous modifié votre cellule
d’entraînement ?
Fabien Munier, l’entraîneur principal depuis la création
de la cellule, a décidé de prendre un peu de recul. Le
programme d’une saison à mes côtés est très chronophage,
pas compatible avec la vie de famille avec deux très jeunes
enfants. Cette contrainte a abouti à l’opportunité de proposer
le rôle d’entraîneur en chef à Stéphane Quittet. Je suis
très heureux qu’il ait accepté car j’ai beaucoup de respect
pour lui. Il a déjà été mon entraîneur, il a été chef d’équipe,
j’apprécie sa personnalité et ce qu’il peut m’apporter.
Quel bilan dressez-vous de la première édition du Winter
Legacy organisée en avril 2022 ?
C’était une belle première édition, même si les conditions
météorologiques n’ont pas facilité l’organisation de
la journée. La deuxième édition est programmée le 8
avril 2023, avec la même formule, enrichie de quelques
évolutions. Le squelette, avec l’enchaînement de plusieurs
disciplines, sera conservé. Pour les membres des équipes
de France, c’est l’occasion de fêter la fin de saison.
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