ARTISANS DU DIGITAL06.87.02.31.85johanne.bst@janeband.comjaneband.comVIDÉO | SITE WEB | CRÉATION DE CONTENU | CAMPAGNES D’ACVIDÉO | SITE WEB | CRÉATION DE CONTENU | CAMPAGNES D’ACQUISITIONDÉO | SITE WEB | CRÉATION DE CONTENU | CAMPAGNES D’ACQUISITIONVIDÉO | SITE WEB | CRÉATION DE CONTENU | CAMPAGNE D’ACQUI
Julia Clair termine 3 e , derrière Ursa Bogataj, championne olympique 2022, et Nika Kriznar, médaillée de bronze.Julia Clair finished 3 rd , behind Ursa Bogataj, the 2022 Olympic champion, and bronze medallist Nika Kriznar.En février 1992, Fabrice Guy et Sylvain Guillaumeavaient signé un doublé historique lors du combinénordique des Jeux d’Albertville. Trente ans plustard, l’exploit demeure unique sur les tremplins deCourchevel. Et l’équipe de France féminine de sautà ski est toujours à la recherche de sa première victoireen Savoie.3 e et 5 e à Courchevel lors du Grand Prix 2022, Julia Clairet Joséphine Pagnier rejoignent un cercle très restreint desauteurs français ayant brillé à domicile : Nicolas Dessum,victorieux en 1996 et en 1998, Emmanuel Chedal (4 e en2003), Lucile Morat (5 e en 2017), Coline Mattel (5 e en 2012),Coline Mattel, Léa Lemare, Nicolas Mayer et VincentDescombes Savoie, 3 es par équipe en 2013.Au terme d’un concours maîtrisé, Julia Clair savouraitl’instant : « Je savais que je sautais mieux, mais de là àespérer un podium, peut-être pas non plus. C’est unebelle chose, car j’ai quand même bien galéré ces dernièresannées et finalement c’est une belle récompense. Pourdes émotions comme ça, je signe tous les jours. »A l’opposé, malgré sa meilleure performance lors d’unGrand Prix de Courchevel, Joséphine Pagnier est repartiefrustrée : « Je suis frustrée parce qu’à l’entraînement,je ne fais pas ce genre de sauts. Le résultat n’est pasmauvais, mais ce n’étaient pas des bons sauts. Je voisque mon niveau de base est plutôt élevé, quand je meconcentre sur ce que j’ai à faire, ça marche. J’ai sûrementmal géré l’événement. »L’équipe de France est toujours très attendue à Courchevel.Cette année encore plus ! Le public comme les athlètesétaient ravis de se retrouver au pied des tremplins aprèsdeux éditions perturbées par la pandémie (annulation en2020, restrictions sanitaires en 2021). Le bruit ambiantet l’agitation extérieure sont des éléments importants dusport de haut niveau. « L’idée globale c’était de se servirde cette compétition, à la maison, avec des élémentsperturbants supplémentaires à ceux que l’on peutrencontrer à l’étranger et voir comment elles allaient lesgérer », expliquait Damien Maître, l’entraîneur de l’équipede France féminine.« On est encore loin de l’hiver et il faudra se servir de çapour s’entraîner et être plus performantes », complétaitJulia Clair. La mise en situation « extrême » n’a pas étévaine. Régulières lors des autres Grand Prix, les deuxFrançaises ont terminé 3 e (Joséphine Pagnier) et 4 e (JuliaClair) du classement général de la tournée d’été.95