26.12.2012 Views

Être rabbin : une profession ? Un sacerdoce - Tribu 12

Être rabbin : une profession ? Un sacerdoce - Tribu 12

Être rabbin : une profession ? Un sacerdoce - Tribu 12

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

le fameux jardin botanique du kibboutz, d’<strong>une</strong> rare beauté,<br />

célèbre dans le monde entier pour son osmose entre<br />

plantes désertiques et tropicales.<br />

Ceux qui seront en vacances en Israël verront dans Ein Gedi<br />

<strong>une</strong> station thermale de renommée mondiale, avec ses<br />

centres de remise en forme, ses spa, ses bains soufrés, ses<br />

traitements de boue, ses massages etc.<br />

Célibataires, enfants, familles, tout le monde « trouvera son<br />

compte » à Ein Gedi dans <strong>une</strong> harmonie complète avec la<br />

nature. Des centres observant la pratique religieuse des lois<br />

de pudeur sont mêmes désormais en activité pour notre<br />

plaisir. Bonnes vacances !<br />

David Mansour<br />

972-52-43-34-254<br />

http://www.tiyoul-tov.org<br />

Je Voudrais Savoir Par JIPÉA<br />

CONNAISSEZ-VOUS LES OEUBBEYTTATES ?<br />

J’ai parlé à ma grand-mère qui est d’origine tunisienne du ver miraculeux<br />

appelé Shamir dont vous parlez dans le dernier numéro de votre magazine.<br />

Elle a haussé les épaules en me disant : « Ce shamir, ça n’est rien à côté<br />

des oeubbeytates de Tunisie, des êtres extraordinaires et très dangereux ! ».<br />

Malgré mon insistance, elle n’a pas voulu m’en dire plus, me recommandant<br />

surtout de ne pas en parler. Savez-vous quelque chose au sujet de ces oeubbeytates<br />

?<br />

Chaque groupe humain et, partant, chaque communauté juive, véhicule son lot<br />

de croyances et de superstitions. En Tunisie, au siècle dernier, dans les familles<br />

juives, on faisait peur aux petits enfants indisciplinés en les menaçant de les livrer<br />

aux oeubbeytates. Grâce aux récits des conteurs de la Hara, le Ghetto de Tunis,<br />

on a gardé quelques traces de ces êtres mythiques qui ont pratiquement disparu<br />

aujourd’hui de la mémoire juive tunisienne.<br />

D’après <strong>une</strong> croyance locale, chaque fois que deux ou plusieurs membres d’<strong>une</strong><br />

même famille périssaient de mort violente ou chaque fois que se mêlaient les sangs<br />

d’animaux d’espèces différentes, naissaient des larves malfaisantes, les oeubbeytates.<br />

C’est pourquoi, la rue de l’Abattoir, dans le quartier juif de la Hara, où se pratiquait la<br />

chékhita, l’abattage rituel, avait la réputation d’être hantée par des oeubbeytates. On<br />

disait de ces dernières qu’elles avaient le pouvoir de se métamorphoser pour revêtir<br />

<strong>une</strong> apparence humaine, animale ou même d’un simple objet afin d’accomplir de<br />

mauvaises actions. Dès lors, nul ne s’aventurait de nuit dans le quartier des abattoirs.<br />

Comme disaient les Juifs italiens de Tunisie, les Livournais ou Granas, « Sè non è vero, è<br />

ben trovato », « Si ce n’est pas vrai, c’est bien imaginé ».<br />

Source : Jacques Véhel et Ryvel. Le bestiaire du Ghetto.<br />

31

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!