PANORAMA DE PRESSE - 26.07.23
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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />
L’UNION<br />
Julie Kaci<br />
23·07·23<br />
IL N’Y A PAS QUE LE CHAMPAGNE<br />
! ON VOUS DIT TOUT SUR LES<br />
SOUVENIRS PRISÉS PAR LES<br />
TOURISTES À ÉPERNAY<br />
La capitale du champagne propose à ses nombreux touristes français et étrangers des activités et des<br />
visites qui, nous l’espérons, seront inoubliables. Cela dit, conserver une trace matérielle de son voyage<br />
est toujours plaisant. Quels sont donc les souvenirs à (s)’offrir après un passage dans la ville ?<br />
Dans les rues d’Épernay, diverses langues se fréquentent en cette période de l’année. Le français se mélange à<br />
l’anglais, parfois à l’allemand ou à toutes autres langues étrangères à la ville. Sous le soleil et la chaleur de ce<br />
mois de juillet, les touristes flânent sur la célèbre avenue de Champagne. Munis de paires de lunettes, couvrechefs,<br />
plans de la ville et d’appareils photos, ils découvrent et commentent gaiement les lieux. Gorgeous.<br />
Amazing. Champagne bottle. Ils s’arrêtent, en divers endroits, pour prendre quelques clichés et selfies. De<br />
quoi se constituer de jolis souvenirs, en somme. Toutefois, la mémoire est aussi faite d’objets. C’est pourquoi<br />
les touristes arpentent aussi les commerces, à la quête du cadeau idéal à ramener chez soi. Mais que peut-on<br />
emporter d’Épernay, outre, bien sûr, des bouteilles de champagne ?<br />
Au Comptoir de Mathilde, rue Saint-Martin, un vendeur confie l’intérêt des vacanciers pour le thé, les biscuits<br />
roses de Reims, l’alcool ou encore des mets pour l’apéro. Mais tous ces aliments, au caractère éphémère, se<br />
consomment souvent sur place. Direction donc la boutique du musée du Vin de Champagne et d’Archéologie<br />
régionale, afin de trouver le petit souvenir parfait à emporter. Ouvert depuis près de deux ans, l’établissement,<br />
situé avenue de Champagne, est fréquenté par des touristes à la fois français et étrangers.<br />
Ces derniers constituent la principale clientèle du lieu. Leur best-seller est « la boîte à bulles ». À l’instar de<br />
« la boîte à meuh », ce gadget laisse entendre, quand on le renverse, le bruit d’une bouteille de champagne<br />
au moment où on la débouche. Cet objet est si représentatif d’Épernay, qu’actuellement, il est en rupture de<br />
stock ! Pas d’inquiétudes cependant, un réapprovisionnement est prévu pour fin juillet, voire début août au<br />
plus tard. La monnaie de Paris et les cartes postales, notamment humoristiques, se vendent également très bien.<br />
Par ailleurs, depuis peu, le musée souhaite développer la vente de produits locaux. Jusqu’à présent, les savons<br />
artisanaux intéressent notablement les visiteurs.<br />
Collectionneurs de torchons<br />
Parmi eux, Annie et Claude Lodé, tous deux âgés de 65 ans, sont des amoureux en provenance de l’ouest de la<br />
France. Originaires de Nantes, ils étaient déjà venus à Épernay il y a... 50 ans. Ils souhaitaient revenir dans la<br />
Marne, symbole pour eux des débuts de leur amour florissant, avant « d’être trop vieux ».<br />
Le couple ne compte pas repartir les mains vides. Champagne, cartes postales et magnets sont sur leur liste de<br />
course. De plus, les Nantais aiment « acheter un torchon de cuisine avec l’emblème de la destination dessus.<br />
C’est une collection ». Dans la valise d’Annie et de Claude se niche alors un torchon, représentatif d’Épernay.<br />
Stephan Delannoy, et son ami Rachid, pour leur part, habitent en région parisienne. En visite à Épernay, ils<br />
aiment se souvenir des paysages. « Ce qui nous plaît le plus ici ce sont les vignes, à l’extérieur de la ville ».<br />
Selon eux, les souvenirs passent également par la gastronomie, « les bons restaurants que nous découvrons<br />
sur place ». Néanmoins, ils se muniront de champagne et d’un magnet avant leur départ pour accompagner les<br />
biscuits roses, déjà acquis à Reims.<br />
Richard Brodersen, quant à lui, à traverser l’Atlantique pour poser les pieds dans la capitale du champagne.<br />
Ce vinophile californien explique : « Je vais probablement ramener du champagne des grandes et des petites<br />
maisons, inexistantes en Californie. » Il ajoute : « Je songe aussi à m’offrir des bibelots en rapport avec le vin<br />
comme une chemise, un magnet et des cartes postales. »<br />
Les envies varient. Mais l’intérêt plus marqué des touristes français pour la gastronomie, en comparaison aux<br />
touristes étrangers, se ressent au moment de l’achat d’après la chargée de boutique de l’Office de Tourisme<br />
d’Épernay.<br />
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