Eux et nous - Rencontres Internationales de Genève

Eux et nous
eurent à cœur, en même temps, de rapprocher l’Université et la
cité. La tâche était très vaste, puisque au départ les questions
relatives à la science faisaient partie des sujets abordés. Un
partage des tâches est p.012 toutefois intervenu : depuis quelques
années, les exposés des Rencontres alternent annuellement avec
ceux du Colloque Wright, plus particulièrement consacrés aux
interrogations soulevées par la science contemporaine.
Les trente-cinq volumes des Rencontres Internationales de
Genève (édités par La Baconnière) constituent désormais une très
précieuse archive pour l’histoire de notre temps : sur des sujets de
réflexion politique, sociale, morale et même esthétique, ces
volumes couvrent tout le demi-siècle qui s’achève. Les onze
derniers volumes, d’une exceptionnelle qualité, sont dus aux soins
de Bernard et de Marie-Claire Ducret. Je tiens à dire la
reconnaissance que nous gardons à Bernard Ducret, trop tôt
disparu cette année : il était devenu le secrétaire général des
Rencontres Internationales en 1976, alors qu’il était secrétaire
général de l’Université de Genève. Les services qu’il a rendus
pendant plus de vingt ans à notre organisation sont inoubliables.
Dans les fonctions qu’exerçait Bernard Ducret, nous avons eu la
chance de nous assurer la collaboration de Jean-Claude
Frachebourg, que je tiens ici à remercier cordialement. Une
continuité est ainsi réalisée, dans toutes les fonctions,
indispensable à la bonne marche de notre institution.
Si nous parcourons les titres de nos volumes parus depuis vingt
ans, nous constatons que les Rencontres, dans le choix du thème
de leurs débats, ont suivi de très près les évolutions du monde
contemporain — qu’il s’agisse des inquiétudes du monde
« occidental », ou des bouleversements survenus dans ce que l’on
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