Rapport annuel 2007-2008 - Musée des beaux-arts du Canada

STRATÉGIE 2
Offrir un programme remarquable d’expositions et
d’installations
Résultats
Le calendrier de 2007–2008 comprend des expositions sur place
et itinérantes d’artistes canadiens et étrangers, dont les œuvres
sont tirées des collections d’art à caractère historique et contemporain
du Musée ainsi que des prêts accordés par d’autres
institutions et collections. Des recherches et des publications
originales accompagnent les expositions temporaires, contribuant
à enrichir les ressources et à accroître les connaissances en
histoire de l’art au Canada. En outre, pour son programme
d’expositions temporaires, le Musée a pu négocier avec succès
des prêts de collections nationales et internationales. Des éléments
éducatifs comme les audioguides Bell, le site Web, une
programmation éducative spéciale et de l’information didactique
présentée dans les salles du Musée ont accompagné les principales
expositions.
Outre plusieurs installations tirées de sa propre collection, le
Musée a inauguré les expositions suivantes dans la région de la
capitale nationale :
• Les paysages de Renoir, 1865–1883 a été organisée avec la
National Gallery de Londres et le Philadelphia Museum of
Art et présentée par la Financière Sun Life. Cette exposition,
qui a rassemblé plus de 60 œuvres, a exploré les lieux extérieurs
que le maître impressionniste français a représentés
dans ses toiles. Une importante publication, un audioguide
Bell comprenant pour la première fois un volet d’arrêts
descriptifs, un atelier d’art aménagé dans les salles ainsi qu’un
programme éducatif spécial accompagnaient l’exposition.
• La sculpture inuite d’aujourd’hui, qui réunit 25 sculptures
réalisées depuis 1990, a témoigné tant par ses sujets que par
ses matériaux des idées courantes et des changements subtils
qui inspirent les artistes.
• Photographies modernistes du Musée des beaux-arts du Canada,
qui comprenait des photographies datant du début du
XX e siècle, a été la première d’une série de six expositions
réunissant des chefs-d’œuvre de la collection internationale
de photographies du MBAC. Cette exposition, qui comprenait
plus de 100 photographies, s’est livrée à l’examen et à
l’illustration de l’éthos moderniste à la fois démesuré, novateur
et souvent contradictoire, qui a modelé la pratique photographique
entre 1900 et 1940.
• Dé-con-structions a réuni principalement des œuvres de jeunes
artistes vivant au Québec et dont les créations remettent en
question le rôle contextuel du musée. Tenue à l’occasion de la
Scène Québec, festival organisé par le Centre national des arts,
cette exposition était accompagnée d’une petite publication.
• Au-delà des clichés. Nouveaux points de vue en photographie
africaine contemporaine a été organisée par l’International
Center of Photography, avec l’appui d’Altria Group, Inc. et de
l’ICP Exhibitions Committee. En plus de traduire les perceptions
et les expressions individuelles qui guident l’art africain
actuel, Au-delà des clichés a examiné les façons dont la pratique
photographique récente a transcendé aussi bien les traditions
du continent noir que les influences occidentales pour
explorer de nouvelles avenues esthétiques.
• Grâce à l’exposition Joe Fafard, organisée en collaboration
avec la MacKenzie Art Gallery et présentée par la Maison
Heffel – encanteurs et évaluateurs, les visiteurs ont été en
mesure de voir pour la première fois l’étendue de l’œuvre de
cet artiste remarquable de la Saskatchewan : de ses premières
caricatures aux portraits intimes de son entourage jusqu’aux
sculptures de vaches et de chevaux, en passant par ses
immenses créations en bronze réalisées sur commande et
destinées à être exposées dans des lieux publics et privés.
Cette exposition comprenait plus de 70 sculptures, une
importante publication, un site Internet éducatif et un
audioguide Bell.
• Présentée avec l’appui des mécènes de la Fondation du Musée
des beaux-arts du Canada, l’exposition Lord Dalhousie. Mécène
et collectionneur a regroupé quelque 135 œuvres de la collection
de George Ramsay, 9 e comte de Dalhousie, qui a été tour
à tour lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse puis gouverneur
général de l’Amérique du Nord britannique. Durant
les 12 années qu’il a passées au Canada, il a commandé et
collectionné des œuvres d’art d’une diversité exceptionnelle.
Parmi les autres installations et expositions plus petites,
mentionnons :
• Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques;
• Les temps changent, les traditions continuent;
• Platine et photogravure;
• Auto-réflexion. Les estampes de Richard Hamilton 1963–1974;
• Modèles d’atelier;
• La gravure sur bois de bout en Angleterre au début du XX e siècle;
• August Sander;
• Phil Collins. They Shoot Horses;
• Carl Beam. L’inexpliqué et Une brèche dans le temps;
• « À partir d’aujourd’hui la peinture est morte ». L’humour et
l’invention de la photographie;
• Dessins britanniques. Acquisitions récentes;
• Fabriqué à Kangiqliniq. Céramiques et sculptures de Rankin Inlet;
• L’art de lire. La photographie et le livre.
Au cours de cette période, le Musée canadien de la photographie
contemporaine a lancé deux expositions :
• Cheryl Sourkes. Caméra publique explore, dans ses œuvres, les
dispositifs de surveillance publique, particulièrement les
cybercaméras, en empruntant des images tirées d’Internet.
Le catalogue qui accompagne l’exposition a été produit
par la Tom Thomson Memorial Art Gallery, la Southern
Alberta Art Gallery et le Musée canadien de la photographie
contemporaine.
• Pascal Grandmaison a été organisée et mise en circulation par
le Musée d’art contemporain de Montréal. L’œuvre de Pascal
Grandmaison, qui emprunte à la photographie et à la vidéo,
est remarquable par son propos à la fois empathique et détaché,
froid et poétique, qui donne l’impression que le monde
repose sur une image archétypale. L’exposition comprenait
une vingtaine d’œuvres.
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