Rapport annuel 2007-2008 - Musée des beaux-arts du Canada

CONTRIBUTIONS
La Fondation du MBAC est la plus grande source de dons au
Musée. Elle sollicite des fonds de dotation et des contributions
ciblées pour des projets spécifiques, telles les activités éducatives
et les acquisitions d’œuvres d’art, et remet ces fonds au Musée
une fois les activités réalisées. En 2007–2008, la Fondation a
versé 888 000 $ au Musée comparativement à 1 361 000 $ en
2006–2007. Elle finance les acquisitions d’œuvres d’art une fois
que le Musée les a effectuées conformément aux exigences des
donateurs. Il y a eu moins d’œuvres d’art disponibles à titre
d’acquisition et, par conséquent, les dons ont connu une réduction
correspondante de 654 000 $ à 166 000 $. Dans l’ensemble,
les dons de sources externes n’ont atteint que 968 000 $ en
2007–2008 comparativement à 1 316 000 $ en 2006–2007.
DÉPENSES TOTALES
En 2007–2008, les dépenses du Musée ont totalisé 63 807 000 $
comparativement aux 58 381 000 $ de l’exercice précédent. La
hausse s’explique principalement par les coûts salariaux plus
élevés et le montant plus important dépensé à l’acquisition
d’œuvres d’art pour la collection. La populaire exposition estivale,
Les paysages de Renoir, a entraîné une hausse des coûts de programmation
reliés aux frais additionnels de transport des œuvres
d’art, de la publicité, des services aux visiteurs devant gérer les
niveaux de fréquentation plus élevés, et des coûts des produits
vendus résultant d’un accroissement des ventes à la Librairie.
Ces hausses ont été compensées par des efficiences opérationnelles
mises en œuvre pour contenir la croissance des coûts
des installations et des services de protection du Musée, malgré
l’augmentation des tarifs des services publics et du salaire
minimum. En outre, les réductions de 230 000 $ des paiements
versés en remplacement d’impôts ont accordé un répit fort
apprécié.
SALAIRES ET AVANTAGES
Les coûts des salaires et des avantages s’élevaient à 23 700 000 $
en 2007–2008, une hausse par rapport aux 21 442 000 $ en 2006–
2007. Durant l’exercice, le Musée est parvenu à une entente avec
son syndicat le plus important concernant le dossier de l’équité
salariale pour la période de 1999 à 2003 et la classification des
postes pour la période de 2003 jusqu’à aujourd’hui. Bien que la
majorité des paiements découlant de ces ententes rétroactives
aient été effectués durant l’exercice 2007–2008, les montants
estimés avaient été passés en charges dans les livres du Musée
sur quelques exercices pour comptabiliser ces charges à payer.
La base salariale finale au terme du processus de classification
n’est pas encore complètement déterminée en raison des griefs
de classification non réglés et de l’éventuel effet d’entraînement
sur le personnel non syndiqué. Toutefois, les charges à payer
estimées au 31 mars 2007 étaient, en fait, insuffisantes et il a
fallu comptabiliser des coûts additionnels en 2007–2008.
64 Rapport de gestion sur l’exercice 2007–2008
Outre ce qui précède, d’autres éléments ont modifié l’enveloppe
salariale. Il y a eu les coûts salariaux uniques destinés à
l’achèvement du projet du Fonds Mémoire canadienne pour
lequel le Musée a reçu un financement spécial en 2007–2008.
Conformément à la nouvelle entente avec l’AFPC, des augmentations
salariales régulières ont été approuvées et la fréquentation
élevée de l’exposition estivale a exigé l’embauche de travailleurs
saisonniers additionnels. La création du nouveau Groupe de la
gouvernance de la société, créé en partie en 2006–2007, a entraîné
des coûts salariaux additionnels.
ACQUISITIONS D’ŒUVRES D’ART
Les acquisitions d’œuvres d’art ont totalisé 7 901 000 $ comparativement
aux 5 645 000 $ des exercices précédents. Pour les
acquisitions, le Musée reçoit un crédit distinct de 8 000 000 $,
déterminé par le Parlement. Il accumule ces fonds jusqu’à l’achat
des œuvres pertinentes et tout solde du budget d’acquisition en
fin d’exercice est conservé pour des acquisitions futures. Au
31 mars 2008, le Musée avait mis de côté 2 167 000 $ pour des
acquisitions futures.
BILAN DES OPÉRATIONS ET RÉSULTAT ÉTENDU
Les modifications aux normes de comptabilité en 2007–2008
ont mené à l’adoption d’un nouveau concept d’information
financière appelé autres éléments du résultat étendu, c’est-à-dire
que les contributions non liées au propriétaire ainsi que les plusvalues
et les moins-values non réalisées sont maintenant inscrites
dans un état des résultats supplémentaire appelé état du résultat
étendu. Leur effet cumulatif est conservé dans la section de l’avoir
de l’actionnaire du bilan sous l’en-tête Cumul des autres éléments
du résultat étendu. Au moment où ces transactions sont en fin de
compte effectuées, elles seront retirées de l’état du résultat étendu
et inscrites à l’état régulier des résultats.
En 2007–2008, l’effet sur le bilan a été de reclasser des contributions
reportées de 732 000 $ et des dotations de 116 000 $
(solde au 31 mars 2007) dans l’avoir de l’actionnaire à titre de
Cumul des autres éléments de résultat étendu pour un total de
848 000 $. Les transactions durant l’exercice ont produit une
augmentation additionnelle de 26 000 $, ce qui, jumelée aux
résultats nets des opérations régulières de 55 000 $, ont produit
un résultat étendu de 81 000 $ pour l’exercice.
Ce nouveau concept d’information financière offre une
perspective plus contemporaine des définitions traditionnelles
de comptabilité des recettes et des coûts. L’information financière
historique basée sur les coûts tient maintenant compte de la
comptabilisation des variations dans la valeur du marché des
instruments financiers ainsi que des plus-values et des moinsvalues
non réalisées découlant des dotations et des contributions
affectées de l’extérieur. Ces plus-values et moins-values non réalisées
seront maintenant combinées avec les gains et les pertes réalisés
pour produire un résultat étendu plus vaste. L’effet sur les états
financiers de 2007–2008 est minime; toutefois, l’effet sur les
futurs exercices risque d’être plus volatil.