Dossier du Professeur Principal - IUFM de l'académie de la Réunion

Les statistiques sur l’orientation
et l’affectation donnent
des indications susceptibles
d’aider les élèves
à élaborer leurs vœux,
à choisir des formations et
des établissements avec
le maximum de chances
d'y accéder.
“L’orientation en chiffres” est
un document régional édité
chaque année. Réalisé par le
service académique d’information
et d’orientation (SAIO)
et la délégation régionale de
l’Onisep, il comprend deux
bulletins : l’un consacré au
collège, l’autre à l’après BEP
et à l’après bac. On y trouve
des données sur l’orientation
dans l’académie d’Amiens
aux différents paliers (vœux
des familles, décisions
d’orientation, appel, …) ainsi
que sur les conditions de
l’affectation dans les filières
recrutant sur dossier : CAP,
BEP, bac professionnel, 1ère
d’adaptation, BTS, DUT, classes
préparatoires aux grandes
écoles, …
Un troisième bulletin, "l'orientation
en marche" complète
les deux précédents par des
analyses comparatives.
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Dossier du professeur principal
l'orientation en chiffres
en Picardie en 2004-2005
n L'orientation
Le redoublement au collège
en Picardie, comparé à celui du
niveau national, diffère selon les
niveaux : sensiblement équivalent en
6e : 6,7% (6,34% en France) ; un peu
moins élevé en 4e : 5,3% (6,09%) ;
plus faible en 3e : 3,3% (4,7%).
La procédure d’appel est moins
souvent utilisée en Picardie : 0,18%
en 6ème (contre 0,60% pour l’ensemble
de la France), 0,12% en
4ème (contre 0,68%) (chiffres non
disponibles pour la 3e). Taux de
satisfaction de 58,3% en 6e (51,6%
en France) et de 59,3% en 4e (52,5%
en France).
En fin de 3ème, les décisions
d’orientation vers la seconde
générale et technologique (56,9%)
sont identiques à 2003/2004.
L’orientation vers la voie professionnelle
diminue de 0,9% (37,9%).
Ces chiffres varient selon le département.
L’Oise se distingue par un passage
en seconde générale et technologique
plus élevé (59,2% contre
54,0% dans l’Aisne et 56,4% dans
la Somme). En 2005, le taux de
redoublement est plus élevé dans
l’Oise et la Somme : 3,7% (2,6%
dans l'Aisne). L’orientation vers la voie
professsionnelle est plus faible dans
l'Oise (35,4% contre 37,8% dans la
Somme et 41,6% dans l’Aisne).
n L'après Bac
L’origine scolaire des étudiants permet
de connaître les tendances du
recrutement des formations supérieures
dans l’académie.
Parmi les BTS, les spécialités de la
production industrielle recrutent une
plus grande proportion de bacheliers
technologiques (58,4%) et professionnels
(22,8%) que de l’enseignement
général (5,5%). En BTS des
services, 50,9% des étudiants (présents
à la rentrée 2005) ont un bac
technologique, 16,9% un bac général,
16,7% un bac professionnel.
Dans les IUT, parmi les primoentrants,
les bacheliers généraux
sont majoritaires (60,5%) ; DUT qui
accueillent le plus de bacheliers technologiques
: Organisation et génie
de la production (Soissons 71,4%),
Génie électrique et informatique industrielle
(Soissons 66%), Techniques de
commercialisation (Beauvais 57%,
Creil 50,8%, Laon 50%), Carrières
juridiques (Laon 42,8%), ; DUT qui
en accueillent le moins : Génie biologique
(Amiens 10,6%), Informatique
(Amiens 14,3%).
En première année de licence, à
l’Université de Picardie Jules Verne,
les bacheliers généraux sont largement
majoritaires (83,9%) et parmi
eux, la série S représente un peu
moins de la moitié des étudiants
(1356 S contre 801 ES et 704 L).
Pour 2005, il y a une augmentation
des effectifs en CPGE. Mais cette
augmentation se décline selon les
villes et les types de prépas en 1ère
année : CPGE scientifique (- 21
élèves), CPGE économiques et commerciales
(+ 14), CPGE littéraires (+
22). L'augmentation est plus sensible
en 2e année.
En DECF, une augmentation du nombre
de places est constatée en 1re
année (ainsi que du nombre d'admis
en juin). Cependant le nombre de
présents en octobre diminue.
n L'affectation
Pour chaque spécialité de formation
et chaque établissement, les tableaux
indiquent le nombre de places (capacités
d’accueil), le nombre de candidats,
le nombre d’admis et de présents
à la rentrée. Le taux de sélectivité
(nombre de candidats 1ers vœux
par place disponible) donne une idée
des chances d’accéder plus ou moins
facilement à une formation.
D’une spécialité à l’autre, la répartition
des demandes est déséquilibrée,
avec une nette préférence des jeunes
pour certains domaines d'activité.
Rectorat/SAIO - ONISEP Juin 2006