2009-2010 - Facultatea de Teologie - "Lucian Blaga" din Sibiu

mouvement propre, mais il se tient devant Dieu dans sa simplicité comme un
miroir ou un tableau ou Dieu peut écrire ses propres paroles. 26) Il “devient Dieu luimême
par participation à la grâce divinisante. Il suspend toutes ses énergies
corporelles et spirituelles; il interrompt tout mouvement naturel de son corps qui
est alors divinisé, de sorte que Dieu devient transparent à travers l’âme et le corps
.” 27
Toutes nos puissances s’épanouissent dans l’actualité de Dieu 28 et se
renouvellent dans son activité infinie 29 . “C’est donc le Sabbat en ce sens que Dieu
n’agit plus par l’action des créatures, mais qu’il poursuit Sa propre action dans les
creatures. C’est la présence continuelle qui remplit tout , l’Epiphanie divine dans la
créature achevée et par elle la Parousie dans l’âme, le “face à face”, glorification
reciproque de l’âme et de Dieu” 30
La vie spirituelle est ainsi la transformation perpetuelle de d’âme en notre
Seigneur est Sauveur Jésus Christ sous forme d’une ardeur croissante, le soif de
Dieu augmentant à mesure qu’Il est davantage participé et d’un stabilité croissante,
l’âme s’unifiant et se fixant toujours en Dieu. Ainsi l’idee d’épectase nous offre-telle
dans sa complexite une synthese de toute la mystique gregorienne.
26 Centuries gnostiques II , 80-82, P.G. 90, 1125c, trad rom. cit., p.199.
27 Centuries gnostiques II , 88, P.G. 90, 1165d, trad rom. cit., p.203.
28 Centuries gnostiques II , 83, P.G. 90, 1125c, trad rom. cit., p.200.
29 Centuries gnostiques I, 35, P.G. 90, 960a, trad rom. cit., p.134.
30 H. Urs von Balthasar, Liturgie cosmique. Maxime le Confesseur, coll Theologie 11, Paris 1947,
p.271
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