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SOGAFLASH 2012 35
étaient subordonnés soit à l’officier d’acquisition
des buts, soit à leur bataillon
respectif. Les commandants de tirs (cdt
tir) étaient subordonnés aux dits OfAF.
Le tout était représenté par des signatures
non pas tactiques, mais techniques, correspondant
à des infrastructures (PCT,
OfAF, cdt tir).
Afin de permettre une correspondance
simplifiée avec FIS HE, mais aussi de respecter
la réglementation militaire, l’ordre
de bataille est maintenant affichable sous
son ancienne forme, dite d’INTAFF ou
technique, et sous la forme tactique ou
opérationnelle, où les signatures sont les
symboles tactiques et les subordinations
sont correctes selon l’organisation des
formations militaires. On retrouve par
exemple les cdt tirs au sein de la bttr dir
feux, alors que les bttr art sont subordonnées
au gr art et contiennent l’ensemble
des sections et groupes selon leurs ordres
de bataille tactique. Les avantages de cette
évolution sont à voir principalement dans
l’image commune de la situation avec FIS
HE ainsi que dans la facilité de compréhension
pour un non-artilleur.
Dans le même ordre d’idée, de nouveaux
objets tactiques sont disponibles.
Nous ne ferons pas ici une liste exhaustive
de ceux-ci, mais il s’agit d’infrastructures
(point logistique, infrastructure
de conduite, de communication ou
de guerre électronique), d’événements
Illustration 1a: Ordre de bataille d’un groupe d’artillerie selon la vue «technique» (INTAFF v. 13.5)
Illustration 1b: Ordre de bataille d’un groupe d’artillerie selon la vue «tactique» (INTAFF v. 13.5)
(CIMIC (civil-military cooperation),
catastrophes naturelles ou événements
imputables à des actions humaines) ou
encore des formations civiles (polices,
pompiers, sanitaires, gardes-frontières
etc.). Bien entendu, l’ensemble des ces
nouvelles signatures sont également disponible
en mode d’utilisation indépendant
d’INTAFF. Les engagements les
plus probables étant clairement autres que
la défense pure du territoire, les troupes
d’artillerie et donc INTAFF sont appelés
à évoluer. Il est devenu nécessaire d’avoir
la capacité de représenter une situation
autre qu’un combat de défense au moyen
de signatures adaptées. L’ajout des ces
nouveaux objets correspond à ceux présent
dans FIS HE et sont représentés au
moyen de MSS (Military Symbol Service)
un service de représentation graphique de
signatures militaires adapté aux règlements
les plus récents de l’armée suisse
et également utilisé par d’autres systèmes
de conduite.
Le Targeting représente enfin une autre
nouveauté ambitieuse de cette version. En
soit, il s’agit de définir des cibles potentielles,
l’effet à atteindre sur celles-ci,
les prioriser, déterminer quels moyens
peuvent être engagés pour atteindre l’effet
escompté et déterminer les déclencheurs
et évaluateurs.
La plupart des éléments constituants le
Targeting étaient déjà présents dans les
versions précédentes d’INTAFF par l’intermédiaire
de différents menus (priorités
de buts, renseignements clés, responsabilité
des secteurs de feux, etc.). Ils n’étaient
cependant premièrement pas regroupés
dans un menu, deuxièmement il manquait
certaines informations spécifiques
au ciblage. Les autorisations sont réglées
à l’identique des secteurs de feu et des
priorités de buts. Typiquement, les listes
de cibles et les détails de cibles n’étaient
pas présents. Il est maintenant possible
de définir une cible, puis en fonction de
l’effet à produire, d’indiquer des détails
ainsi que les types d’armes envisageables
pour atteindre celui-ci. Bien entendu, l’officier
d’acquisition des buts de l’artillerie
n’introduira de lui-même que des cibles
potentielles dévolues à l’artillerie, mais
il s’agit ici d’avoir aussi la possibilité de
lister l’ensemble des cibles.
La version 13.6 de INTAFF, également
en cours de développement et de test
vise l’Intra-opérabilité entre INTAFF et
FIS HE. L’interface entre ces deux systèmes
vise les 2 objectifs principaux suivants: