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PRESSESCHAUlachen können. [...] Rosemarie Imholz,NeunkirchNicht nur Freitodbegleitung «machtkrank», auch ganz normale Sterbebegleitungkann einen jahrelangverfolgen. Mein Vater ist im Spitalin Schwyz gestorben. Vorher warer in Zürich, dort lag er ruhig daund lächelte oft. Dann kam er nachSchwyz, weil Gersau sein Wohnortwar. Dort haben sie ihm viel wenigerMedikamente gegeben. MeineSchwester und ich waren die letztenzwei Tage und Nächte bei ihm. Erhat alle paar Minuten laut geschrien.Um 1 Uhr nachts kam die Krankenschwester.Sie sagte uns, dass ervor 3 Uhr nichts bekomme. Es warschlimm, dieses Sterben mitzuverfolgen.Es kam immer wieder hoch.Noch Jahre später auf dem Marktvor einem Gemüsestand hörte ichplötzlich meinen Vater schreien, undalles war wieder da. Margrit Suter,ZürichMeine erste Frau war mit 58 Jahrenan einer Hirnblutung im Ausland gestorben.Meine zweite Frau hat wegenihrer unerträglichen Schmerzenden Freitod mit EXIT gewählt. BeideAbschiede waren sehr schmerzlich.Der Freitod ist ein langer Prozesszwischen den Partnern. Die OrganisationEXIT habe ich als kompetentund sorgfältig empfunden. [...] FritzGrosjean, Zürich6.10.Was der Tagi nicht tat – bei den Direktbetroffenen nachzufragen –, sahen die Zeitungen der Romandie als ihrejournalistische Pflicht an.«C’est de la malhonnêteté intellectuelle!C’est encore une nouvelleligne de défense de ceux qui sontcontre l’assistance au suicide!»Jérôme Sobel, président d’EXIT enSuisse romande, n’a pas mâché sesmots, jeudi, en commentant unerécente analyse de l’Université deZurich publié par le «Tages-Anzeiger».Des chercheurs ont interrogé85 personnes ayant accompagné desproches qui ont mis fin à leurs jours,encadrés par la section alémaniquede l’association d’aide au suicide.Près de 20 % souffrent d’un syndromede stress post-traumatiqueet 16 % d’une dépression. « Surmonterun décès contre nature d’unêtre cher constitue une forte chargepour les personnes endeuillées etpeut conduire à de lourds problèmespsychiques », affirment les psychologuesdans les colonnes du quotidien« Tages-Anzeiger ».D’après Jérôme Sobel, l’étudevise à faire culpabiliser les personnessollicitant EXIT ou d’autres organismesen leur disant que leursproches vont au devant de souffrancespsychologiques. « C’est duchantage affectif, estime-t-il. Cetteétude ne tient pas la route. Une personnequi a perdu un membre desa famille de mort naturelle peutsouffrir d’un deuil pathologique.Aucune comparaison n’a été faitesavec des personnes confrontées àla mort de proches en soins intensifsou en soins palliatifs. » Le responsabled’EXIT souligne qu’ilest exceptionnel que des gens lescontactent parce qu’ils ont mal vécula situation. « Mais nous restonsbien évidemment à la dispositiondes familles. »Miranda a soutenu jusqu’au boutson grand-père dans sa volonté derecourir à l’assistance au suicide.Pour elle, cette expérience a eu deseffets bénéfiques sur son attitudeface au deuil : « Ça m’a permis d’êtrepréparée. Avoir une date fixe m’a aidée.La démarche d’EXIT m’a égalementpermis de concrétiser la mortet de l’accepter. Cela a rendu le processusde deuil moins douloureux. »5.10.[...] Bernhard Sutter, vice-présidentd’EXIT suisse alémanique, est trèscritique vis-à-vis de l’étude [dans«Tages-Anzeiger»], dont «les résultatscontredisent toutes nos expérienceset nous semblent complètementéloignés de la réalité. Lesproches et la personne choisissantun suicide assisté peuvent se préparer,par des rencontres avec nosaccompagnants. Le fait de pouvoirdire « au revoir » est très important.D’autres études psychologiquesmontrent même que le processusest ainsi moins difficile pour lesproches, qui, en outre, peuvent resteren contact avec la personne ayantréalisé l’accompagnement.»EXIT critique également la méthodologie:« Avec 85 questionnairesécrits, renvoyés seulement par lespersonnes qui le souhaitaient, onne peut parler d’enquête représentative.Il manque aussi une analysecomparative avec un groupe de personnesayant perdu un proche pardécès naturel », affirme BernhardSutter.5.10.EXIT-INFO 4.2012 27

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