Zürcher Beiträge zur Psychologie der Arbeit - PdA - ETH Zürich

Hanna Ketterer et al.: Gerechtigkeitseinstellungen und Positionen zum Bedingungslosen Grundeinkommen.Fatalismedoutes et résignation en ce quiconcerne l’équité dans la sociétéDes aspects communs, rejet du fatalisme et del’ascriptivisme, sont constatés entre les partisans etles non-partisans dans leur conception de l’équité(voir fig. 1). Les partisans rejettent cependantl’ascriptivisme de façon notablement plus prononcéeque les non-partisans.L’individualisme trouve de l’approbation des deuxgroupes, mais de façon notablement plus prononcéeauprès des non-partisans que des partisans.Les divergences les plus notables se montrent cependantdans le résultat concernant l’attitude enversl’égalitarisme. Les partisans se prononcent en faveurde l’égalitarisme, les non-partisans le rejettent. Cettedifférence peut être due en particulier au fait que lesnon-partisans sont sceptiques envers les interventionsde l’état et l’étatisme. La distribution égale desbiens qui caractérise l’égalitarisme est toujours liée àun minimum d’interventions de la part de l’état. Il enva de même avec le revenu de base: les transferts deces sommes à tous les citoyens seraient pilotés parl’état.1.510.50-0.5-1IndividualismeEgalitarismeFig. 1: Comparaison des valeurs moyennes des conceptionsd’équité des deux groupes (mesurées sur une échelle de – 2,«suis très contre», jusqu’à + 2, «suis très d’accord») parmi352 personnes répondantes.Buts de vieLes buts personnels de vie des partisans et nonpartisansdu rbi présentent des convergences et desdivergences (voir fig. 2). Les buts relations sociales(p.ex. amitiés intactes) et croissance personnelle(p.ex. apprendre de nouvelles choses, mener une viepleine de sens) sont les plus importants pour les deuxgroupes. En même temps, les non-partisans donnentune grande importance à l’image et à la prospérité.En revanche, pour les partisans, la communauté(p.ex. s’engager de manière active pour la communauté)est un but plus important dans la vie.AscriptivismePartisansNon-partisansFatalisme54.543.532.521.510.50RelationssocialesCroissancepersonnelleCommunautéFig. 2: Comparaison des valeurs moyennes des deuxgroupes en relation à la pondération des buts de vie (mesuréessur une échelle de 1 «aucune importance», jusqu’à 5«très important») parmi 352 personnes répondantes.Qu’est-ce qui se passerait si…Les réponses à la question «Que changeriez-vousconcrètement, au niveau privé ou professionnel,après l’introduction d’un revenu de base inconditionnel?»se présentent comme suit (voir fig. 3):Plus detravail personnelPlus detravail volontairePlus de tempspour la famillePlus grandengagement politiqueChangement de lasituation du logementChangement dulieu de domicile13%14%Fig. 3: Comparaison entre partisans et non-partisans en matièredes changements privés concrets après introductiond’un rbi, réponses de 352 personnes questionnées; plusieursréponses possibles.Au plan privé, tant les partisans que les non-partisansproposeraient des changements conséquents; lespartisans s’attendent à davantage de changements.Pour la majorité des partisans, les changements lesplus importants apportés par un rbi seraient une augmentationdu travail personnel et du travail volontaire.La majorité des non-partisans profiteraient égalementde la possibilité d’avoir plus de temps pour leur travailpersonnel.La similarité des estimations des changements professionnelsavec le rbi dans cette «expérience imaginaire»(voir fig. 4) est frappante. Une majorité clairedans les deux groupes réduirait son volume de travailet aimerait, comme deuxième choix, investir plus detemps dans la formation professionnelle continue.Environ 40% des personnes desProspérité29%32%23%44%PartisansNon-partisans47%51%Image62%PartisansNon-partisans92%81%89%58