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ges pour les entreprises, surtout celles tournées vers l’exportation, et<br />

pour les milieux financiers; de même, les charges fiscales pesant sur les<br />

revenus élevés et les grosses fortunes stagnaient.<br />

Selon l’étude Ecoplan, entre 1990 et 1998, le revenu disponible (salaire<br />

brut moins cotisations sociales, impôts et loyer, qui mesure le pouvoir<br />

d’achat) des 25% des ménages les plus modestes a diminué de 10 à<br />

15%; en même temps, le revenu disponible des 10% de revenus les plus<br />

élevés a progressé de 12%. Entre 1998 et 2001, années de reprise économique,<br />

la situation s’est améliorée pour les revenus modestes, avec<br />

une plus forte progression du revenu disponible que pour les revenus<br />

élevés (20% les plus riches, p. 31).<br />

Sur l’ensemble de la période, entre 1990 et 2001, seul les 10% des<br />

ménages les plus riches ont vu leur »revenu disponible à court terme«<br />

(revenu brut moins cotisations sociales obligatoires, impôts directs et loyer)<br />

progresser (de 0.7% par année); en revanche, pour toutes les autres<br />

catégories de revenus, il a stagné ou baissé. La progression des charges<br />

obligatoires indirectes expliquent très largement cette accentuation des<br />

inégalités de revenus.<br />

En 2001, le revenu brut moyen des 10% les plus riches était 4.7 fois<br />

supérieurs au revenu brut des 10% les plus pauvres; en prenant en<br />

compte le revenu disponible, le rapport se montait à 4.6 (tableau 4). En<br />

mesurant les différentes dépenses obligatoires pour calculer le revenu<br />

disponible, l’étude d’Ecoplan montre que les inégalités au niveau du revenu<br />

disponible sont quasiment les mêmes qu’au niveau du revenu brut.<br />

Ainsi, on peut constater que le caractère progressif de l’impôt sur le revenu<br />

est complètement neutralisé par les taxes indirectes et les cotisations<br />

sociales, en particulier les primes d’assurance-maladie. En tenant<br />

compte en plus du loyer, comme dépense obligatoire supplémentaire<br />

(revenu disponible à court terme), les inégalités sont encore plus fortes<br />

(Rapport Ecoplan 2004, 17–18).<br />

Finalement, selon une étude de l’OFS datant de 2001, on peut encore<br />

souligner qu’entre 1992 et 1999 le nombre de ›working poors‹ (personnes<br />

exerçant une activité rémunérée, mais vivant dans la pauvreté: 2’000<br />

francs par mois après impôts et cotisations sociales) a connu une forte<br />

progression entre 1992 et 1999, en passant de 170’000 à 250’000.<br />

Tableau 4: Revenu brut moyen…<br />

39 <strong>Denknetz</strong> • Jahrbuch 2005<br />

Egalité

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