Journal of Film Preservation - FIAF
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elementos se conecta directamente<br />
con la liquidación de Alhambra en<br />
1958. En los años 50, los problemas de<br />
Alhambra provocaron su bancarrota y<br />
el liquidador levantó un inventario para<br />
poder proceder a la evaluación y venta.<br />
Según el contrato entre el liquidador<br />
y Henri Langlois, la Cinémathèque<br />
adquirió los materiales y los derechos<br />
de explotación todavía vigentes para<br />
las películas.<br />
El artículo explica más adelante la<br />
ley francesa del derecho de autor. La<br />
existencia de la Société des Auteurs<br />
et Compositeurs Dramatiques (SACD)<br />
facilitó los trámites de la Cinémathèque<br />
para obtener acuerdos de transferencia<br />
de los derechos de varios autores. La<br />
situación era muy compleja y variaba<br />
de una película a otra y el archivo<br />
hubo de que trabajar largos años para<br />
regularizar la situación legal de los<br />
derechos de explotación.<br />
Los materiales no fílmicos fueron<br />
transferidos a la Cinémathèque por<br />
la suma simbólica de un franco,<br />
bajo condición de preservarlos y la<br />
prohibición de venta y de cesión<br />
(compromisos parecidos a los que<br />
valían para los materiales fílmicos).<br />
La Cinémathèque también tuvo<br />
que obtener los derechos de los<br />
diseñadores para poder utilizar obras<br />
como los afiches.<br />
El artículo describe la colección<br />
Albatros en su condición actual, el<br />
uso el archivo hace de ella la usa y<br />
los mecanismos de acceso. Sigue una<br />
lista de las películas que todavía están<br />
extraviadas. Tras el congreso de París<br />
de la <strong>FIAF</strong>, fueron encontrados algunos<br />
elementos perdidos de películas. En<br />
apéndice, aparece una lista de los<br />
clientes de Albatros en 1925, tomada<br />
de la lista de compradores conservada<br />
en la colección.<br />
il a été nécessaire d’établir un contrat de cession de droit pour l’adaptation<br />
cinématographique de l’œuvre littéraire; ainsi qu’un contrat de cession de<br />
droit avec l’ayant-droit du réalisateur et de l’adaptateur Marcel L’Herbier.<br />
Ensuite, il a fallu vérifier l’état des droits car tous les films n’avaient pas le<br />
même statut juridique au moment de la signature.<br />
Pour les films dont les droits commerciaux (ou droits d’auteur) ont expiré,<br />
il faut savoir qu’en 1958, seule la propriété mobilière des supports des<br />
œuvres cinématographiques a été cédée à la Cinémathèque française. Les<br />
copies usagées ont été cédées pour la somme forfaitaire de trois cent mille<br />
francs et les négatifs originaux d’époque pour la somme de sept cent mille<br />
francs.<br />
Par exemple, pour Gribiche de Jacques Feyder (1925), l’acquisition portait<br />
sur quatre bidons de négatif, une copie de sept bobines et deux copies<br />
de huit bobines mais les droits d’auteur étaient expirés en 1958. La<br />
Cinémathèque s’est donc chargée d’identifier et retrouver l’ensemble des<br />
auteurs du film (à savoir Jacques Feyder en sa qualité de réalisateur et<br />
adaptateur et Fédéric Boutet, l’auteur de l’œuvre originale) puis de négocier<br />
avec eux ou leurs ayants-droit une nouvelle cession de droits permettant<br />
l’exploitation du film.<br />
En France, de nombreux auteurs sont représentés par la SACD (Société<br />
des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). Lorsque les auteurs des<br />
films Albatros ou leurs ayants-droit étaient représentés par la SACD, la<br />
procédure de renouvellement des droits d’auteurs échus a été facilitée. La<br />
Cinémathèque a pu conclure des contrats de cession de droits directement<br />
avec la SACD.<br />
En revanche, certains auteurs ou ayants-droit n’ayant pas pu être retrouvés,<br />
ou leur succession n’ayant jamais été régularisée, la Cinémathèque<br />
française se retrouvait sans interlocuteur pour renégocier les droits. Elle<br />
a alors entrepris de déposer une requête pour l’attribution des droits en<br />
déshérence auprès du Président du Tribunal de Grande Instance pour<br />
qu’il désigne un mandataire judiciaire habilité à conclure des cessions de<br />
droit d’auteur. En France, c’est généralement la SACD qui est nommée<br />
mandataire et habilitée à conclure lesdits contrats.<br />
Pour comprendre le mécanisme de cette procédure judiciaire, il faut se<br />
référer à l’article L 121-3 du Code de la Propriété Intellectuelle : « en cas<br />
d’abus notoire dans l’usage ou le non usage du droit de divulgation de la<br />
part des représentants de l’auteur décédé visés à l’article L 121-2, le tribunal<br />
de grande instance peut ordonner toute mesure appropriée. Il en est de<br />
même s’il y a conflits entre lesdits représentants, s’il n’y a pas d’ayant-droit<br />
connu ou en cas de vacance ou de déshérence. »<br />
Pour continuer avec Gribiche, l’auteur de l’œuvre littéraire homonyme,<br />
Frédéric Boutet, est décédé en 1951 et malgré de nombreuses recherches<br />
et enquêtes auprès notamment des sociétés d’auteurs, la Cinémathèque<br />
française n’a pas retrouvé d’ayant-droit. Mais l’œuvre bénéficiant de la<br />
protection légale en matière de droits d’auteur jusqu’en 2022 (soit soixantedix<br />
ans après le décès de l’auteur – article L 123-1 du code de la propriété<br />
intellectuelle), la Cinémathèque, par l’intermédiaire d’un avocat, a entrepris<br />
des démarches auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris afin de<br />
pouvoir exploiter le film. Par ordonnance du 17 août 1993, le TGI a autorisé<br />
52 <strong>Journal</strong> <strong>of</strong> <strong>Film</strong> <strong>Preservation</strong> / 81 / 2009