GRATUIT

8 • LES LIBRAIRES • NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015
© Mathieu rivard
SpectacleS /
Pascale MontPetit
lit Le vieux chagrin
de JacqueS poulin
7 novembre | 20 h | 20 $
logique du Pire :
l’enseMble vocal
avec étienne lepage, robert M. lepage
et FranciS deSharnaiS
28 novembre | 20 h | 20 $
estradinaireMent
sol !
avec nathalie leSSard
4 et 5 décembre | 20 h | 20 $
les robes
(danS la garde-robe d’hélène Matte)
+ Jacques Julien
(par david n. bernatchez)
29 janvier | 20 h | 12 $
rêves aMéricains :
de la ruée vers l’or
à la grande crise
thomas hellman
17, 18, 19 février | 20 h | 25 $
418 641-6797
40, rue Saint-Stanislas
Québec (Québec) G1R 4H1
25 $
par année :
une contribution
qui fait
du bien !
TouTe la programmaTion
maisondelalitterature.qc.ca
LES LIBRAIRIES ULYSSE CÉLÈBRENT
LEUR 35 E ANNIVERSAIRE
Alors qu’on pourrait croire que les voyageurs utilisent de moins
en moins de guides en format papier, les deux librairies Ulysse
continuent de démontrer que les guides de voyage classiques
ont encore un public. Les commerces,
qui sont situés sur les rues Saint-Denis
et Président-Kennedy à Montréal,
soufflent pas moins de trente-cinq
bougies (la maison d’édition du même nom peut quant à elle se targuer d’avoir
atteint le quart de siècle). Le président-fondateur Daniel Desjardins n’en démord
pas : les guides de voyage continueront d’avoir leur utilité, malgré l’abondance
d’informations qu’on peut retrouver sur Internet. Ils offrent notamment une vision d’ensemble – à la
fois sociale, économique, pratique, etc. – sur la destination choisie, ils comportent des informations
(indépendantes) vérifiées par des experts, ils peuvent devenir les gardiens des plus beaux souvenirs
de voyage… En fait, la liste en faveur des guides papier est longue et celle des raisons de visiter une
librairie spécialisée comme Ulysse l’est autant sinon plus.
TRIPTYQUE RACHETÉ PAR NOTA BENE
La maison d’édition québécoise Triptyque, dirigée par Robert Giroux, intègre
le groupe Nota bene, qui compte déjà les éditions Varia et Le lézard amoureux.
La revue Moebius et les cahiers Contre-jour font aussi partie de la transaction.
Guy Champagne, le directeur général du groupe, profite de l’occasion pour
mettre en place sa relève. Même s’il ne prend pas officiellement sa retraite
avant quelques années, il cède dès maintenant ses fonctions de directeur éditorial à Nicolas Lévesque
(fils du philosophe Claude Lévesque) et Étienne Beaulieu, tout en restant présent au sein de l’équipe.
De son côté, M. Giroux restera à la tête de la division Triptyque jusqu’au mois de mai prochain. Par la
suite, Roxane Desjardins prendra la relève du volet poésie (qui fusionne avec Le lézard amoureux) et
Jean-Michel Théroux, celui du roman.
POW POW! T’ES PAS MORT!
Lorsque les premiers titres de Pow Pow ont fait leur apparition sur les tablettes des librairies, il y a
de ça maintenant cinq ans, certains se demandaient si la nouvelle structure d’édition allait réussir à
survivre dans le petit marché de la bande dessinée québécoise. Eh bien, force est d’admettre qu’elle a
fait plus que ça. La maison a cumulé les succès critiques et les récompenses du milieu (dont un prix
Joe Shuster pour Les deuxièmes de Zviane), mais surtout elle a donné un nouveau souffle à la bande
dessinée québécoise. Cinq ans, donc, que Luc Bossé délaissait ses fanzines pour le métier d’éditeur.
Cette cinquième année d’existence sera marquée, entre autres, par la parution de plusieurs titres
prometteurs, dont un diptyque complètement déjanté de Samuel Cantin (« Whitehorse »), Nunavik de
Michel Hellman que nous attendions depuis
un bon moment, la version originale
francophone Je vois des antennes partout
de Julie Delporte et une anthologie des
meilleures planches autoéditées de Luc Bossé
lui-même (Comment faire de l’argent).
OTTAWA SE DÉSINTÉRESSE DE FRANCFORT
Alors que plusieurs pays font des pieds et des mains pour être l’invité d’honneur de la Foire du livre de
Francfort, Ottawa a décliné la prestigieuse invitation offerte au Canada. C’est donc la France qui aura la
chance en 2017 de bénéficier de cette visibilité extraordinaire. La raison de cette décision pour le moins
surprenante du ministère du Patrimoine canadien? Pas d’enveloppe budgétaire pour couvrir les frais de
cette présence outre-mer, estimés entre cinq et six millions de dollars. François Charrette, le directeur
général de l’organisme Livres Canada Books, qui a piloté les démarches pour obtenir cette invitation
de l’Allemagne avec l’aide de partenaires comme l’ANEL, s’avoue déçu. Il espère néanmoins que ce
n’est que partie remise pour le Canada. La Foire du livre de Francfort n’est ni plus ni moins que le plus
grand Salon du livre au monde avec ses quelque 275 000 visiteurs et ses retombées économiques, mais
également culturelles, qui sont considérables.