The Beat December 2019 Vol 4, Issue 11
The Beat / Le rythme is where to discover unique businesses, events and some great stories in the Heart of Orléans, Ontario. The Beat is a bilingual, monthly e-magazine by the Heart of Orléans Business Improvement Area (BIA). The December issue all about philanthropy.
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À la défense du logement
Action-Logement est une
organisation remarquable qui
vient en aide à certaines des
personnes les plus vulnérables de
notre communauté. Basé à Vanier,
cet OBNL tient aussi un bureau
satellite au Centre de ressources
communautaires d’Orléans.
Marie-Josée Houle, directrice
générale d’Action-Logement, décrit
le contexte actuel avec beaucoup de
franchise et de compassion : « Il y
a une crise du logement à Ottawa.
Beaucoup de gens sont en situation
de logement précaire. L’enjeu est
complexe et plusieurs facteurs
influencent le secteur de la location.
Notre mandat est de prévenir la perte
de logement à l’aide de services
gratuits et confidentiels. »
La question du logement est un
enjeu négligé, surtout à Orléans, où
une deuxième banque alimentaire
vient d’ouvrir en raison de la crise
qui ne cesse de s’aggraver. Même si
Orléans continue de projeter l’image
d’une collectivité relativement
aisée, bien des gens arrivent à
peine à couvrir leurs paiements
hypothécaires.
Le problème découle en partie du
manque de diversité dans l’offre
de logements à Orléans. Bien
sûr, on y trouve de nombreuses
maisons détachées, mais il y a
une pénurie de logements locatifs
de tailles variées. Des familles et
des personnes seules qui désirent
rester dans la communauté sont
souvent forcées de déménager pour
se rapprocher des soins de santé
et des services sociaux. Dans le
secteur locatif, ce phénomène est
souvent aggravé par le manque de
connaissances des locateurs et des
locataires concernant leurs droits et
responsabilités.
Pour pallier cette situation,
Action-Logement offre des services
d’aide pour les négociations avec
les propriétaires de logement,
la préparation de demandes
de subventions, les démarches
juridiques entourant le non-respect
des droits des locataires et des
normes relatives aux propriétés, et
la recherche d’un logement sûr et
abordable.
Comme on le sait, une crise du
logement peut facilement se
transformer en crise économique.
En effet, le faible taux d’inoccupation
sur le marché locatif à Ottawa fait
augmenter le prix des loyers. Selon
un rapport publié par l’Alliance pour
mettre fin à l’itinérance — Ottawa
en 2018, 42 % des ménages de la
ville consacrent plus de 30 % de
leur revenu au loyer et aux charges
locatives et vivent sous le seuil de
la pauvreté. Le même rapport révèle
que 20 % des ménages d’Ottawa
allouent plus de 50 % de leur revenu
au loyer et aux charges locatives ;
ces familles doivent se tourner vers
les banques alimentaires et faire de
difficiles sacrifices pour conserver
leur toit. Pendant ce temps, les prix
ne cessent de grimper.
Pour augmenter sa portée, l’équipe
d’Action-Logement travaille de
concert avec d’autres organismes
qui partagent ses valeurs et établit
des collaborations avec les élus
municipaux. L’organisation a
également besoin de votre aide
et accepte les dons, un apport
particulièrement important à ce
temps-ci de l’année pour réaliser
sa mission : Action-Logement est
un organisme de bienfaisance qui
fournit du soutien et des outils aux
personnes et aux familles à faible et
moyen revenu d’Ottawa, afin de leur
permettre de se loger de façon sûre,
convenable et abordable.
Voilà un objectif que nous pouvons
tous appuyer !
• Au 31 décembre 2018, 12 163
personnes étaient en attente d’un
logement abordable à Ottawa.
• L’attente pour un logement
subventionné varie entre 12 et
20 ans, selon le lieu et la taille du
logement.
• En octobre 2019, le coût moyen
d’un logement de 3 pièces offert
sur le marché est de 1 490 $
par mois, ce qui représente une
augmentation de 18 % par rapport à
l’an dernier.
• En 2017, 42 % des ménages
d’Ottawa consacraient plus de 30
% de leur revenu au loyer et aux
charges locatives.
• La même année, 20 % des ménages
d’Ottawa dépensaient plus de 50
% de leur revenu en loyer et en
charges locatives.
• En 2020, les propriétaires de
logement pourront augmenter le
loyer de locataires existants de 2,2
%.
• En 2019, les bénéficiaires de l’aide
sociale ont vu leurs prestations
augmenter de 1 %. Aucune
augmentation n’est prévue pour
2020.
• En 2018, le salaire minimum en
Ontario est passé à 14 $ l’heure ; ce
taux est gelé jusqu’en 2020.
• Une personne qui gagne le salaire
minimum doit travailler 106 heures
par mois uniquement pour payer le
loyer d’un 3 pièces (sans compter
les autres dépenses, comme la
nourriture ou les vêtements).
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