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Continuité en topologie symplectique

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5. Si 1 et µ sont les générateurs respectifs de H0ÔNÕet HnÔNÕ, alors,<br />

L1Õ<br />

cÔµ, LÕ�¡cÔ1, LÕ,<br />

où L�ØÔx,¡pÕ�Ôx, pÕÈLÙ.<br />

6. Pour tous u, vÈH¦ÔNÕ, et toutes lagrangi<strong>en</strong>nes L1 et L2,<br />

cÔu�v, L1�L2Õ�cÔu, cÔv, L2Õ,<br />

où L1�L2�ØÔx, p2Õ�Ôx, p1 p1ÕÈL1,Ôx, p2ÕÈL2Ù.<br />

ξ1Õ<br />

Remarque 1.12. L’<strong>en</strong>semble L1�L2 n’est bi<strong>en</strong> sûr <strong>en</strong> général pas une sousvariété,<br />

mais on vérifie sans difficulté qu’il peut être décrit, au s<strong>en</strong>s de la<br />

définition 1.1, par la f.g.q.i.<br />

S1�S2 : N¢ÔE1¢E2Õ�R,Ôx, ξ1, ξ2Õ��S1Ôx, S2Ôx, ξ2Õ,<br />

où pour i�1, 2, Si : N¢Ei�Rest une f.g.q.i. de Li. On peut donc lui<br />

appliquer la définition 1.9 pour obt<strong>en</strong>ir des nombres cÔu, L1�L2Õ.<br />

Remarque 1.13. Voici quelques élém<strong>en</strong>ts de démonstration de la proposition<br />

1.11.<br />

La première propriété est claire. En vertu de la remarque 1.8, la première<br />

propriété implique l’exist<strong>en</strong>ce des deux points d’intersection xu et xv de la<br />

deuxième propriété. L’égalité cÔu, LÕ¡cÔv, λ résulte alors du fait que<br />

LÕ��c sur L, la forme de Liouville n’est autre que dS.<br />

La troisième propriété résulte de la théorie de Lusternik-Schnirelmann et<br />

<strong>en</strong> particulier du corollaire C.11, prouvé <strong>en</strong> annexe.<br />

La quatrième propriété repose sur le lemme de Sard, d’après lequel l’<strong>en</strong>semble<br />

des valeurs critiques des fonctions génératrices est totalem<strong>en</strong>t discontinu<br />

et sur un argum<strong>en</strong>t de continuité.<br />

Nous r<strong>en</strong>voyons le lecteur à [57], pour la démonstration complète.<br />

Remarque 1.14. Notons que l’énoncé suivant résulte de la troisième propriété<br />

de la proposition 1.11.<br />

Pour toute lagrangi<strong>en</strong>ne LÈLÔT¦NÕ, le nombre de points d’intersection<br />

de L avec la section nulle 0N est au moins clÔNÕ 1, où clÔNÕest le plus<br />

grand <strong>en</strong>tier tel qu’il existe uiÈH¦ÔNÕ¡H 0ÔNÕ, iÈØ1, . . .,kÙ, pour lesquels<br />

u1�. . .�uk�0.<br />

Ce théorème est dû à Hofer [24]. Il est à comparer avec la remarque C.10<br />

qui se trouve <strong>en</strong> annexe.<br />

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