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Continuité en topologie symplectique

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par ailleurs�Hp¡Hq��εß4 hors de Uk0. Donc par le lemme principal, on a<br />

pour p, q suffisamm<strong>en</strong>t grands :<br />

γÔφHp, φHqÕ�2 sup<br />

R2n¡Uk0�Hp¡Hq� 2ξ Hp<br />

cÔUk0Õ�ε.<br />

La suiteÔφHkÕest donc bi<strong>en</strong> de Cauchy pour γ.<br />

Pour la seconde hypothèse, nous allons avoir besoin du lemme suivant.<br />

Lemme 2.17. Pour tout hamiltoni<strong>en</strong> H, ξ H est extérieurem<strong>en</strong>t régulier.<br />

Autrem<strong>en</strong>t dit, pour tout <strong>en</strong>semble V�R 2n , on a<br />

ξ HÔVÕ�infØξ HÔUÕ�U ouvert cont<strong>en</strong>ant VÙ.<br />

En revanche, étant donné que le ξ d’un ouvert est infini, il est clair que ξ<br />

n’est pas extérieurem<strong>en</strong>t régulier.<br />

Démonstration — Soit V une partie de R 2n . Par régularité extérieure de<br />

c et e — qui résult<strong>en</strong>t de leur construction —, il existe pour tout ε�0un<br />

ouvert W qui conti<strong>en</strong>tätÈÖ0,1×φ t HÔVÕet tel que<br />

et eÔWÕ�ξ H eÔVÕ¡ε<br />

Comme le support de H est compact, il existe un ouvert W qui conti<strong>en</strong>t<br />

V�supportÔHÕet tel que W conti<strong>en</strong>neätÈÖ0,1×φ t HÔWÕ. La définition suivante<br />

de U<br />

U�W�ÔW¡supportÔHÕÕ,<br />

donne ξHÔUÕ�ξ HÔVÕ¡ε.<br />

Nous pouvons à prés<strong>en</strong>t prouver le théorème 2.7, sous la seconde hypothèse.<br />

Notons HÈHamcÔR2nÕla limite presque partout deÔHkÕ. Par régularité<br />

extérieure de ξH (lemme 2.17), on peut choisir un voisinage ouvert U<br />

de K tel que ξH cÔUÕ�εß4. Les hypothèses impliqu<strong>en</strong>t de plus que pour k<br />

assez grand,�Hk¡H��εß4 sur R2n¡U, et donc γÔφHk , φHÕ�ε.<br />

Une fois la converg<strong>en</strong>ce pour γ établie, celle pour ˜γ est immédiate, étant<br />

donnée l’inégalité ˜γ�γ. Les converg<strong>en</strong>ces deÔHkÕpour γu et ˜γu s’<strong>en</strong> déduis<strong>en</strong>t<br />

égalem<strong>en</strong>t.<br />

Si LÈLÔR2nÕ, on a par définition<br />

γÔφHpÔLÕ, φHqÔLÕÕ�˜γÔφHp, φHqÕ,<br />

doncÔφHkÔLÕÕest bi<strong>en</strong> de Cauchy.<br />

cÔWÕ�ξ H cÔVÕ¡ε<br />

Ð<br />

Il nous reste à traiter le cas des distances susp<strong>en</strong>dues, sous la deuxième<br />

hypothèse. L’idée est similaire, mais nous allons avoir besoin du lemme suivant.<br />

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