Continuité en topologie symplectique
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L’obstacle que nous r<strong>en</strong>controns pour prouver cette conjecture provi<strong>en</strong>t<br />
du défaut de régularité extérieure de l’invariant ξ (voir la section 2.2.2).<br />
En revanche, avec quelques hypothèses supplém<strong>en</strong>taires, une preuve devi<strong>en</strong>t<br />
possible.<br />
Théorème 2.7. La conjecture 2.6 est vraie si l’une des deux hypothèses<br />
suivantes est vérifiée.<br />
1. Il existe une suite de voisinagesÔUkÕde K, telle que ξ Hk cÔUkÕconverge<br />
vers 0, lorsque k et k t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t vers l’infini.<br />
2. La limite presque partout deÔHkÕest un hamiltoni<strong>en</strong> lisse.<br />
Sous cette deuxième hypothèse,ÔHkÕconverge pour ˜γu et γu vers sa limite<br />
presque partout. Si de plus ξeÔKÕ�0,ÔHkÕconverge aussi pour ˆγ et ˇγ.<br />
Nous démontrerons ce théorème dans la section 2.2.4. Par ailleurs, nous<br />
verrons dans la section 2.2.5 que l’on ne peut pas remplacer l’hypothèse<br />
ξÔKÕ�0 par l’hypothèse plus faible cÔKÕ�0.<br />
On peut généraliser le point 2 du théorème 2.7 aux cas où la fonction limite<br />
admet certains types de discontinuités. Pour cela, introduisons la définition<br />
suivante.<br />
Définition 2.8. On note F l’<strong>en</strong>semble des fonctions H : R¢R 2n�R�<br />
R�Ø¡�, �Ùqui vérifi<strong>en</strong>t les trois conditions suivantes.<br />
1. L’<strong>en</strong>semble des points à l’infini, ne dép<strong>en</strong>d pas du temps t et est d’énergie<br />
de déplacem<strong>en</strong>t nulle : eÔØx�HÔt, xÕÈب�ÙÙÕ�0.<br />
2. H s’annule à l’infini : ε�0,�r,Ô�x��r�Ôt,�HÔt, xÕ��εÕÕ.<br />
3. H est continue sur R¢R 2n R¢<br />
, à valeurs dans R.<br />
Les fonctions de F peuv<strong>en</strong>t donc être vues comme des fonctions sur<br />
R2n , continues sauf sur un <strong>en</strong>semble de capacité nulle, <strong>en</strong> les points duquel<br />
elles t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t vers l’infini.<br />
Nous donnerons la démonstration du théorème suivant à la partie 2.2.6.<br />
Théorème 2.9. Soit H un élém<strong>en</strong>t de F. Il existe alors un unique élém<strong>en</strong>t<br />
de�Ham, représ<strong>en</strong>té par toute suiteÔHkÕ, convergeant vers H uniformém<strong>en</strong>t<br />
sur les compacts deÔR¢R 2nÕ¡H¡1Ôب�ÙÕ.<br />
L’application qui, à H, associe cet élém<strong>en</strong>t, définit une application<br />
ι : F��Ham,<br />
dont la restriction aux élém<strong>en</strong>ts lisses hors des discontinuités est injective.<br />
De plus, l’image de ι est incluse dans Ham, et même dansÞHam et�Ham.<br />
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